«Mépris», comme dans «méprise», comme dans «se méprendre».

Le cheval de la Nouvelle France. Une monture, un galopeur rapide, fiable, et un cheval de trait à part entière. Une race unique fixée en France il y a longtemps. On l’appelle aujourd’hui le cheval canadien. À 10, 11 ans, vers la fin des années 1950s, il m’est arrivé de galoper parfois fine épouvante sur un tel cheval à la ferme : sans selle, rien qu’une bride, une corde à la bride. Il était fiable, on tombait pas. Il galopait rapidement pratiquement sans transition. Le jour, on l’attelait pour les travaux. Infatigable. Oui, un animal incomparable, unique en son genre. J’ai jamais pu oublier. (Source : cliquer.)
a) Le quotient intellectuel humain diminue
Il serait sage d’y réfléchir à deux fois avant de mépriser les animaux. Ou mieux, la qualité de conscience des animaux.
Avant d’en parler, mentionnons d’abord, pour ouvrir cet article et le “mettre en contexte”, que la moyenne des scores de quotient intellectuel humain, dans le monde, semble bel et bien diminuer constamment depuis 1950, avec une baisse plus accentuée encore à partir du milieu des années 1970s (les dépenses militaires de l’Otan, incidemment, augmentent depuis 1950, voir l’un des tableaux plus bas):

Graphique représentant la diminution du quotient intellectuel dans le monde entre 1950 et 2013, et en projection jusqu’à 2110 : MailOnline, University of Hartford.
Source du tableau ci-dessus : Mail Online, IQ scores are decreasing (les scores de Quotient Intellectuel baissent)
Source du tableau ci-dessus : Université de Hartford (University of Hartford) : The Decline of the Average Human I.Q.
Le tableau indique une corrélation inverse (pas nécessairement une relation de cause à effet — dans un sens ou dans un autre — mais ça ne l’exclut pas) entre la croissance de la population dans le monde — échelle de droite — et la diminution des scores de qi — échelle de gauche.
Notez que le titre de l’article provenant de Hartford peut être ambiguë : il s’agit du déclin de la moyenne des scores de tests de qi humain, toutes catégories de résultats comprises, qi “moyen”, ou “supérieur”, etc., si ça se trouve, plutôt que d’un déclin d’un certain quotient intellectuel humain “moyen”.
Le tableau n’exclut pas, évidemment, le maintien, voire la croissance du qi chez certains, ce qui impliquerait cependant que la décroissance du qi chez la majorité des autres doit être considérable pour entraîner ainsi une baisse constante de la moyenne mondiale depuis 1950.
Hypothèse à relever : une corrélation quaternaire.
En effet. À la corrélation inverse de “a” et “b”, soit a) la décroissance moyenne constante du qi humain, et b) la croissance constante de la population humaine, on peut accoupler une autre corrélation inverse de “c” et “d”, soit c) décroissance constante des populations (des espèces) animales (et végétales), laquelle suggère d) la croissance graduelle de l’intelligence, ou de la conscience, chez les animaux (et les plantes?).
L’ensemble signalerait une quaternité dynamique à l’oeuvre.
Notons que seule “d” est hypothétique pour moi (mais, à mes yeux, c’est très vraisemblable). On pense aussi à la fameuse phrase : «Il faut qu’il croisse et que je diminue» (Jean 3:30), mais avec quatre termes, et non deux, s’articulant les uns les autres selon une structure dynamique quaternaire (décrite, entre autres, par Raymond Abellio dans La Structure Absolue).
Ce que j’ai à dire sur les animaux s’en vient..
Quelques articles sur le sujet du qi décroissant : Monique Crépault, Notre quotient intellectuel diminue. Erico M. Tavares, The two scariest charts in the world (Les deux graphiques les plus épeurants au monde), qui sont, pour lui :
a) le tableau, plus haut, celui de la la diminution du quotient intellectuel (qi) humain depuis 1950, et
b) le tableau ci-dessous, celui de l’augmentation des dépenses militaires des pays de l’Otan depuis 1950 :

Source du tableau graphique (cliquer) : Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). (Annotations de Erico M. Tavares.)
b) Le mépris à l’endroit des animaux..
On l’entend parfois s’exprimer. Par exemple, chez des militants religieux, mais pas seulement, loin de là. À mes yeux, ce mépris a beaucoup moins à voir avec la religion qu’on pourrait le penser, ou que certains voudraient le prétendre. On peut constater que c’est clairement pas le cas (voir plus bas), de manière frappante, chez bon nombre de saints chrétiens, notamment catholiques. On pense à Saint François d’Assise. Mais pas seulement.
Le mépris à l’endroit des animaux semble relever d’une sorte de “carence perceptuelle” chez l’être humain, une sorte “d’obscuration”, “d’épaississage” de la conscience. En corrélation avec la diminution constante de la moyenne du qi mondial?
Fort possible.
À tout événement, il semble que le mépris n’est souvent que l’époux fidèle, ou l’amant secret, de la méprise.
Ce mépris à l’endroit d’une soi-disant “infériorité morale” propre à la conscience des animaux n’est pas inhérente, par exemple, à la tradition catholique (notamment médiévale), dont je suis issu.
( J’ai été baptisé à ma naissance, même si je ne pratique pas la religion catholique, ni une autre, — et en ce sens je ne pourrais pas affirmer de plain-pied, ou prétendre, par exemple, que “je suis catholique” — ce qui n’empêche pas que, et que, et que, ou que, et que, etc. ..).
Le mépris à l’endroit des animaux pourrait cependant être associé au jansénisme, cette sorte de “protestantisme” éteignoir et punisseur, souvent teinté d’une forte tendance sado-masochiste, un courant qui a longtemps sévi à l’intérieur de l’Église catholique où certaines instances ecclésiastiques l’ont combattu. Selon Marion Sigaut, Louis XIV ne pouvait les blairer. (Quand Marion Sigaut, dans ses conférences, mentionne et décrit les hystéries jansénistes sous l’Ancien Régime en France, je ne peux m’empêcher de penser aux délires agressifs et grotesques des femens..)
Le mépris à l’endroit des animaux, dans nos sociétés, n’est pas généralisé, mais il semble souvent aller de soi chez certaines personnes. Il semble ressurgir parfois comme un cliché programmé. Ou engrammé. Mutatis mutandis, ça persiste, ça colle. On pense aussi aux abattoirs modernes, aux élevages industriels (bien pires qu’un “goulag”), surtout. Cruels ravages de la méprise.
Le mépris à l’endroit des animaux relève certainement, entre autres, d’un manque de perspicacité, au sens étymologique de «regarder attentivement, voir clairement, reconnaître» (de perspicax, dérivé de perspicere).
Sur le naturel et le pas naturel : La Nature, la conscience, le bon sens 1/2 : La guerre du naturel et du pas naturel — La Nature, la conscience, le bon sens 2/2 : La Nature condamnée pour viol et grossesse
Rappelons que les animaux n’ont pas de problèmes de théorie du genre, de problèmes de perversions sexuelles délirantes militantes (lien vers un exemple loufoque), avec idéologie et lobbys subventionnés à la clé (on pense à la Lgbt), idéologies qui peuvent aboutir à des histoires d’horreurs ( Les dangers d’abus criminels graves que courent les enfants achetés par les couples homosexuels ).
On peut aussi voir, chez certains animaux, que le sacrifice de soi au profit de leurs rejetons, ou même au profit de rejetons adoptés (qui parfois ne sont pas de leur espèce), ne les effraie pas.
Si vous partagez aussi ces qualités, c’est votre héritage de conscience, un héritage que certains animaux portent aussi en eux — et qui se transmet jusqu’à nous (si vous êtes “évolutionniste”; si vous ne l’êtes pas, vous pouvez constater que ces qualités sont “transversales”, contemporaines, et présentes chez un grand nombre d’espèces, dont nous).
S’il advient que certains animaux, à vos yeux, semblent être dénués de ces qualités, il faut dire que beaucoup d’êtres humains semblent tout autant dénués de ces mêmes qualités. En nombre impressionnant. Et, apparemment, en nombre croissant. C’est mon impression. Ce n’est certainement pas la faute des animaux.
Beaucoup d’animaux, par leur conscience, sont beaucoup plus proches de nous, y compris dans ce qu’on a de bon, voire de meilleur, qu’on semble parfois le réaliser.
( Je n’ai pas trouvé l’origine de la vidéo qui suit. )
Si votre enfant vous demande d’expliquer c’est quoi la fidélité, et que vous ne savez trop comment faire, faites appel au maître dans le domaine, adoptez ou donnez-lui un chien (si vous le pouvez ; ça pourrait aussi, de manière bénéfique, faire concurrence à la télé ou au cellulaire, et contribuer à contrecarrer, du moins à ralentir, en tout cas, la baisse du qi personnel et mondial..).
Si (si) les animaux ont des problèmes de perversions, ils n’en ont certainement pas autant que nous.
On pourrait affirmer sans se tromper que 99% des loups, des chiens, des chats, sont, de ce point de vue, généralement exemplaires, et qu’ils n’ont même pas besoin de code moral ou de code d’éthique ou d’argumentaire logique pour se maintenir à ce niveau.
François d’Assise savait tout ça, considérait les animaux comme des frères et des soeurs, il devait avoir de bonnes raisons.
Tous les animaux, même à l’intérieur d’une même espèce, n’ont pas le même degré de conscience. Exactement comme pour nous.
J’ai croisé à deux reprises le même coyote (très vraisemblablement le même) dont le calme, la concentration mentale, une sorte d’élégance d’être et de désinvolture, étaient impressionnants. Curieux mélange. Il était, de toute évidence, intelligent. C’était “palpable”, perceptible. Il me jaugeait comme un être humain très concentré m’aurait jaugé. Il délibérait en silence, densément, ça se percevait. Tout ça sans s’énerver. Pas besoin de ritalin. De toute évidence, il pensait.

Saint Dominique recevant le Rosaire de la main de Sainte Anne. «Dominicains», en latin, se dit «Dominicanis», qui peut se traduire par «Chiens du Seigneur» (Domini Canis..) D’ailleurs le chien est représenté en bas du tableau, tenant dans sa gueule une torche allumée, la chaleur, ce qui éclaire la nuit, la lumière dans la nuit, qui guide.. Tableau de Claude Vignon, ca 1630, 1635. Source : cliquer.
La même chose, un hiver, avec un loup-cervier (lynx). Il était au milieu d’une piste. Blanche de neige. Immobile. Il était énorme pour un loup-cervier. Il me jaugeait avec une qualité de présence, un calme, une concentration, qu’on rencontre rarement en société aujourd’hui. Il souriait. Comme s’il me connaissait. Les yeux brillants. C’est moi qui, finalement, me suis éloigné. Il s’est effacé à ma vue à un détour de la piste. Je ne l’ai pas vu bouger. Comme une apparition. D’une vieille connaissance. Les mots rendent mal ce que ma conscience a perçu. Tout s’est déroulé dans le calme.
Chose comparable, récemment, à l’automne (octobre, je crois, 2014), avec un jeune chevreuil.
La route principale qui traverse le village était bloquée par un incendie et le traffic routier de cette route principale avait été détourné vers la rue très peu passante où je possède une clairière et un terrain boisé (sans maison – je n’ai pas de maison) et où je vais souvent travailler.
Le jeune chevreuil s’approchait de la rue pour la traverser, comme les chevreuils le font souvent, mais ce jour-là c’était très dangereux.
Je l’ai interpelé tranquillement. Il est venu vers moi. Petits pas. Petits pas. Je lui ai expliqué, toujours tranquillement, que c’était très dangereux ce jour-là de traverser la rue. Beaucoup trop de voitures et de poids lourds détournés, de conducteurs qui ne connaissent pas la rue et qui sont portés à rouler vite, portés à rouler comme ils roulaient une ou deux minutes auparavant sur la route principale. Le terrain où se trouve la rue est en montagnes. La rue est en pente. La visibilité des conducteurs ne peut porter loin. Etc.
Pendant que je lui expliquais tout ça, calmement, le chevreuil m’écoûtait attentivement, tranquille, face à moi, en faisant aller son bout de queue brune et blanche, comme un chien.
Quand j’ai eu terminé de lui expliquer (un bon conseil : il faut penser soi-même très clairement tout ce qu’on dit en parlant aux animaux pour qu’ils comprennent bien), il s’est détourné lentement, il a fait demi-tour, tranquillement, sans s’énerver.
De tout le temps où le traffic routier a été détourné sur ma rue, le chevreuil n’a pas traversé. Il avait tout compris.
Disons que dans le cas du lynx et du coyote, ces derniers ne se sont pas trompés sur mon compte : je n’étais pas un ennemi. Ils le comprenaient. Mieux que personne. (Toucher du bois ..)

La Vierge debout allaitant l’Enfant. C’est un fragment d’un tableau de Rogier Van der Weyden, ou Roger de la Pasture (1399 ou 1400 – 18 June 1464).
Le Moyen-Âge chrétien savait ces choses. On faisait des procès à des animaux. On leur reconnaissait la responsabilité morale, la compréhension, on leur reconnaissait un degré de conscience plus élevé qu’on ne le fait aujourd’hui. Probablement parce que les êtres humains eux-mêmes étaient plus conscients.
Aujourd’hui, dans bien des cas, on abattrait simplement l’animal sans examen, sans pitié, sans jugement. On l’abattrait sur le champ, comme un objet “sans conscience”. Notre qualité de perception a diminué, s’est «opacifiée». Mais on a gardé toute la brutalité arbitraire que le fait de juger l’animal, à la faveur d’un procès, pouvait tant soit peu diminuer, retarder, voire même annuler complètement dans les cas d’animaux acquittés. On a conservé, aujourd’hui, la brutalité ou la cruauté, mais sans jugement.
Au fond, on appliquait aux animaux, à l’époque, les mêmes critères qu’aux humains. En d’autres termes, le champ de perception humain vraisemblablement percevait plus profondément qu’aujourd’hui. Il y avait des choses que la conscience, à l’époque, percevait, et qu’elle ne perçoit plus aujourd’hui. C’est l’impression que ça me laisse et c’est la raison pour laquelle je ne suis pas du tout porté à persiffler quand on évoque ce genre de faits historiques propres aux temps médiévaux.
Je fais partie de ceux qui peuvent difficilement nier que les animaux, en tout cas les «earthlings», peuvent comprendre, même si je ne les ai pas fréquentés assidûment, pas tellement plus que la moyenne des gens. Le comportement des animaux peut changer quand on leur explique, et beaucoup plus qu’on pense. On peut négocier avec eux. J’ai déjà négocié une entente avec des insectes. Les insectes ne sont pas, à proprement parler, des «animaux» (oui? non?), mais on va pas farfiner là-dessus. En tout cas, l’entente a tenu. Elle tient toujours.
Aujourd’hui, on se moque de ces procès. On se dit “évolué”, ce qui, dans notre jargon contemporain, signifie souvent “supérieur aux anciens”. Au fil des années j’ai été amené à penser de plus en plus que c’est l’inverse : je pense que la qualité de conscience humaine s’est obscurcie et continue à le faire.
On l’a vu, le quotient intellectuel humain semble diminuer, et je pense qu’il va continuer à le faire. La principale défense, la première ligne de défense, certainement, contre le phénomène, est, d’abord, d’en prendre conscience. La conscience modifie toujours la nature, la qualité, de sa prise ..
Rien d’étonnant à ce que la moyenne des scores de qi humain diminue.
La révolution industrielle, la technologie, l’automation, nous ont graduellement volé notre corps, nos membres, notamment nos mains, en nous volant les tâches manuelles à accomplir : l’homo faber a été inhibé, diminué, handicapé ( Formule 1 et chaises roulantes : Non à la pollution sonore et sciante ).
Avec la révolution électronique, on substitue de plus en plus l’activité robotisée à des activités élémentaires de notre esprit, et ce dernier semble bel et bien “ratatiner”.
À méditer :

Graphique représentant la diminution du quotient intellectuel dans le monde entre 1950 et 2013, et en projection jusqu’à 2110 : MailOnline, University of Hartford.
Source : IQ scores are decreasing (les scores de Quotient Intellectuel baissent)
On pourrait avancer que la conscience de beaucoup d’animaux d’élevage, par exemple le porc, a suivi ou suit une courbe analogue à la nôtre, lui qu’on engraisse sordidement, à l’étroit, dans des goulags industriels compartimentés. Le porc est domestiqué pour être tué. Le jeune chevreuil, le coyote, le lynx, ne le sont pas ..
À l’autre bout de la chaîne, l’être humain bouffe de la chair de porc déprimée, de la tristesse, de l’esclavage cruel, sordide, de l’anti-liberté, de l’antibiotique, etc. L’être humain absorbe ainsi une overdose de tamas. Et il ressemble de plus en plus à ce qu’il absorbe.
Je ne sais pas si Saint Antoine mangeait son cochon — pour bientôt le remplacer par un autre, — mais chose certaine, on le représente souvent avec : le cochon, évidemment, n’est pas coïncé dans le cageot d’un goulag industriel. Sur les illustrations, Antoine semble bien s’entendre avec lui. Et lui avec Antoine. Pas de cruauté. Pas de tristesse. Compagnons. Même si Antoine, parfois, on peut le penser, en mangeait un. Je pense personnellement que Saint Antoine ne destinait pas son cochon au couteau.
Ce n’est pas notre animalité qui est “moralement” dangereuse.
Si on avait plus d’instinct animal, — sans exclure l’ampleur potentielle des facultés intellectuelles dont l’être humain est (encore) doté (méfiez-vous des sectes qui dénoncent l’intelligence, l’intellect — c’est pour mieux vous contrôler), ni surtout la hauteur et la profondeur de conscience que l’être humain peut atteindre grâce à l’Esprit, à la Shakti, — la théorie du genre et la propagande des commissaires et des activistes de la lgbt n’auraient jamais pu franchir ne serait-ce qu’un centimètre dans la conscience humaine ou dans le grimoire législatif sans déclencher, au moins, un immense et irrésistible éclat de rire. Or, le contraire s’est produit…
Finalement, s’ils pouvaient en parler, les animaux en auraient long et large à dire sur l’invraisemblable degré de surdité instinctuelle, surdité au simple bon sens, et de perversité aussi, ou de cruauté tout-court, ou de totale absence d’empathie, dont l’être humain est devenu capable. Notamment à leur endroit. J’ai déjà failli en venir aux mains avec un type qui voulait faire boire de l’alcool à un chien. Pour moi, ce type était moralement “gluant”, et de la même espèce qu’un pédo-abuseur.
Vous allez me dire, si le chien a tant d’instinct, il ne boira pas l’alcool.. Pas nécessairement. Ils ne sont pas parfaits, et à notre contact ils perdent beaucoup d’instinct. On peut les flouer. On peut les pervertir. Pas tous. Mais on peut en flouer et en pervertir beaucoup. On le sait. On peut, littéralement, les foquer. Je sais, c’est la faille dans mon argumentaire, — dans la mesure où je fais une sorte “d’éloge” des animaux — mais je ne tiens pas à avoir parfaitement raison. Y tenir est toujours illusoire. La Nature profonde des choses s’allie toujours à la faille cachée de nos argumentaires.
Mais admettez qu’ils nous ressemblent, ces animaux, sous maints aspects, et qu’on leur ressemble, et que les mépriser c’est aussi, en un sens nous mépriser nous-mêmes, nous aveugler sur nous-mêmes, nous méprendre. Nous sommes, aussi, des mammifères, et les mammifères sont plus complexes et plus étonnants qu’on pense.
L’une des plus récentes surprises est que le lait maternel des mammifères est “sexué”, il s’adapte au sexe du bébé — ceux qui ne s’en doutaient pas le savent maintenant :
« .. Le lait des mères n’est pas le même selon qu’elles donnent naissance à un garçon ou à une fille, révèle une recherche publiée vendredi. « Les mères produisent des recettes biologiques différentes pour un garçon et pour une fille », a expliqué Katie Hinde, une biologiste de l’Université de Harvard. Des études sur des humains, des singes et d’autres mammifères ont révélé une variété de différences dans le contenu du lait et la quantité produite.
« Ainsi les petits garçons ont du lait plus riche en graisse et en protéines donc énergétique tandis que les petites filles obtiennent de plus grandes quantités de lait. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer ce phénomène, a relevé Katie Hinde lors d’une présentation à la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS) réunie à Chicago du 13 au 17 février [2014]. » — Le lait maternel s’adapte au sexe du bébé, Les Échos, 15 février 2014.

Représentation d’un berger. En même temps, on pense à une représentation de Saint Jean Baptiste. Ou à une fusion intégrée des deux. Ça se trouve à Méré, une commune à 45 kms à l’Ouest de Paris, France.
Ça remonte évidemment à la nuit des temps. C’est un argument, à mes yeux, contre le délire humain du genre. Ou encore, contre le fantasme arithmétique de “l’égalité homme-femme”.
Le fait que le lait maternel des mammifères soit sexué est une réalité biologique et animale. Une réalité observée et démontrée par le mental humain, évidemment : on est pas là pour rien.
Nous vivons par une âme divine dans un corps humain et mammifère : le Divin doit avoir ses raisons, — et sa manifestation (le Tout, la Nature, dont nous sommes), son sens.
© Copyright 2015 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), cliquer
Dans son silence de soie brune, le loup-cervier — La branche qui parle et le loup-cervier — La Neige n’est pas la mort. Le Jeune Naturaliste.
Plusieurs suites poétiques de Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) – Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )
Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger au Québec – Terrorisme domestique et destruction de potagers par les municipalités : Aux profits de quel lobby ?
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Canada, Québec, Ontario, … Un proto-totalitarisme souterrain persistant — Canada : Clause dérogatoire canadienne et clause dérogatoire hitlérienne sont identiques — Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois
Déclaration universelle des droits de l’Homme – Nations-Unies. Texte complet et intégral: Depuis 1982, le Parlement canadien – tout comme chacune des législatures du pays – ont le pouvoir constitutionnel de violer, sans aucun recours légal possible, au moins 18 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, soit les articles suivants : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 26, 29.
Ce pouvoir dérogatoire canadien, c’est l’article 33 de la Charte des droits et libertés canadienne de 1982, qui fait partie de la Constitution canadienne : Charte des droits et libertés du Canada (1982; lire l’article 33 en allant à la page 48) ; English : Canadian Constitution Act, 1867-1982 (1982; go to page 47, read article 33)
Documents de référence : Loi d’habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien (1982) Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.
Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion. — Tout se passe comme si on voulait définitivement détruire la légitime défense
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Pour ne donner qu’un exemple étonnant, on sait aujourd’hui que les animaux pratiquent l’automédication.
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Vraiment intéressant. On peut aussi, j’en suis de plus en plus convaincu par certaines expériences. Il faut se réapproprier ça. Merci pour tes commentaires. Bonne journée :-))
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Sur la conscience des animaux, il y aurait beaucoup à dire. Pour ne donner qu’un exemple étonnant, on sait aujourd’hui que les animaux pratiquent l’automédication. Les moutons, par exemple, grâce à leur odorat, savent distinguer les toxines des nutriments ; les chimpanzés, quand ils sont malades, augmentent la proportion de plantes médicinales dans leur alimentation, etc, etc, etc.
Concernant la diminution du QI de l’humanité, il faudrait savoir si la manière de mesurer l’intelligence a évoluée depuis les années 1950. Et s’il n’y a pas là un biais susceptible d’expliquer l’écart. Ceci dit, en admettant que le constat soit justifié et confirmé, parmi les causes possibles de cette dégradation, je pense que la diminution de l’allaitement maternel pourrait être en cause. L’allaitement n’est pas seulement sexué, comme l’explique cet article, le lait maternel contient de la myéline, une substance lipidique qui joue un rôle dans la construction des neurones. La myéline est surtout présente à la fin de la tétée, car au début de la tétée, le lait est fluide et il s’épaissit au fur et à mesure. Le lait maternisé des biberons ne contient pas de myéline. Lorsqu’on compare le scanner d’un cerveau de bébé allaité par sa mère et un autre nourrit avec du lait maternisé (au biberon), l’écart est frappant. Le cerveau du bébé imprégné de myéline est d’un blanc brillant, alors que le cerveau carencé en myéline est d’une couleur grise. On savait déjà que le lait maternel joue un rôle dans la construction du système immunitaire du bébé, on sait à présent de manière certaine qu’il joue un rôle dans la construction neurologique des fonctions cognitives. L’abandon du lait maternel et son remplacement par du lait maternisé contribue donc à fragiliser la construction du système immunitaire mais aussi des fonctions cognitives du bébé. La baisse général du QI de l’humanité pourrait donc être un effet secondaire mesurant de manière indirecte l’impacte intellectuel négatif sur un cerveau humain qui a été carencé en myéline durant sa période de croissance rapide. Jusqu’en 1989, l’OMS encourageait le lait maternisé, depuis 1989, elle encourage désormais l’allaitement maternel, à cause justement des nouvelles connaissances sur le sujet. Dans l’avenir, il se pourrait qu’on considère la prise de lait maternisé, un peu comme on considère aujourd’hui la prise de tabac ou d’alcool pendant la grossesse. Peut-être pas de manière aussi dramatique, mais avec des effets immunitaires et cognitifs qu’on pourra mesurer avec de plus en plus de précision.
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