Réception à la table des nombres



 

« Il faut commencer quelque part.
Il faut faire craquer le cerceau quelque part.
Il faut bien que naisse la spirale
n’importe où,
ici,
ailleurs,
n’importe quand. » – La stupéfiante mutation de sa chrysalide


Je parle des nombres ici aussi.


Représentation graphique en trois dimensions d’un jeu de fonction(s) algébrique(s) à trois inconnues sur les trois axes x, y, z. Des jeux complexes de fonctions à trois inconnues sont évidemment présents dans toutes les formes, et le mouvement de toutes formes (action, karma) correspond à un constant changement d’intrants dans les p’tites cellules ; x, y, z .. Source : The University of Georgia, Usa, Department of Mathematics, J. Wilson.

 

Du point de vue des signes conventionnels de la structure ordinale, il n’existe pas de différence entre la première lettre ou le premier nombre, entre la deuxième lettre et le deuxième nombre, etc.

En fait, c’est inexact. Le nombre et la lettre sont différents, mais dans la réalité, ils sont intimement unis et dansent toujours ensemble, au plus intime de toute forme-action, et à l’échelle de l’univers.

Pour saisir intuitivement l’immense créativité que les nombres représentent, on peut méditer sur la représentation graphique, toujours tridimensionnelle, d’une fonction algébrique à trois inconnues, et se rappeler que l’univers entier est, au moins, tridimensionnel, et que cet univers, toujours en mouvement, toujours en action, est donc un jeu dynamique constant de fonctions algébriques à trois inconnues (quelle que soit la manière dont on les représente), dont un mystère, à chaque instant, change les intrants du x, du y, du z …

L’univers s’écrit en nombres et en formes.

Quand on y pense, c’est gigantesquement soufflant.


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Arcane 21 (XXI), Tarot de Marseille.

Arcane 21 (XXI), Tarot de Marseille.

On retrouve le 17 ( L ‘Étoile du Tarot de Marseille ) dans des dates comme 1789 (89 est l’accomplisement du cycle de 17, de 80 à 89, 8+9=17).  1917 était aussi une année 18, de racine 9, comme 2016.  Dans 1776, le 17 s’associe à une “stase” du cycle de 16 (de 70 à 79); la “stase” de ce cycle, le moment de ce cycle, c’est le 76, 7+6=13, le néant créateur.  Par ailleurs, 1776 est une année 21, Le Monde : 1+7+7+6=21.

Il faut toujours aller plus loin dans l’exploration.  Je ne fais “qu’ouvrir la boîte”.

Dans l’insondable on peut, paradoxalement, sonder très loin mais, par définition, jamais jusqu’au fond.  C’est comme ça.

Alors, on fait des choses plus simples.  Jusqu’à ce que le temps de vraiment sonder (re)vienne.  Alors du temps nous est donné. J’aime flâner. Attentivement. En fait, je flâne rarement.


Relation quaternaire.

Relation quaternaire. Jamais deux sans deux. Quatre.

Le 17 est associé à des époques de grands bouleversements.  Un des aspects numéraux de 1789 est “1717”, qui est de racine 16, la tour foudroyée.  Pourquoi “1717”?  Le “89” de “1789” est le nombre de l’accomplissement du cycle de 17, de 80 à 89 (8+9=17).   Ou “17(8+9)”.

1917.  La fin des Tsars.  Une année de racine 18.  La Lune.  Et ce 17.  L’Étoile.

1776.  La Révolution américaine.  Une année 21.  Le Monde.  76 est 13.  Comme le premier mot de la Bible, “Bereschit”.  En hébreu : Beith-Reisch-Aleph-Schîn-Yod-Tâv = 913, 9+1+3=13.  Comme les 13 colonies américaines qui, en 1776, proclamèrent l’Indépendance.


La Roue de Fortune, la Roue des Mondes, l’arcane 10, c’est le yod, le point qui croît.  Nibiru?  On sent bien que l’Étoile 17 est fortement constellée.  Regardez vers le ciel.  Dans tous les sens de l’expression.  Le meilleur, le pire.  Le ciel n’a de valeur pour nous que lorsqu’il descend.  Ou lorsqu’on y monte.  Le ciel est actif.

Yod.  10.  Une semence est un point qui croît.  Une bombe qui explose est un point qui croît.   Un navire qui approche sur l’horizon est un yod.  Une balle qui file vers sa cible est un point qui croît.  Un enfant juste conçu est un point qui croît.  L’ovule est un point qui possède le potentiel de croître, si fécondé.  À chaque instant des points croissent.  Cycliquement des masses crues s’écroulent.

Un point qui croît, c’est à la fois petit, changeant, gagnant en gigantisme.  Question d’échelle.  Toujours, un point, au loin, nous réserve des surprises, un choc : un cheval d’acier. Une locomotive.  Qu’est-ce qui se présente?


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L'arcane XXI (21) du Tarot de Marseille. Le Monde.

L’arcane XXI (21) du Tarot de Marseille. Le Monde.

Ceci n’est pas prédiction, ceci est réception.   2014 flirte avec les 7.   Entre autres.

On pourrait écrire un conte :  Les Trois Fois Sept Nains de l’Apocalypse.  Ou Blanche Neige et les Trois Fois Septs Nains, ou …  Écrire est aussi, en soi, une méthode de lecture.

Le nombre 2014 est prégnant de septs. Prégnant d’au moins trois septs.

2 + 0 + 1 + 4 = 7.  Le nombre 14, lui, est aussi, entre autres, 2 x 7.  Deux  7 supplémentaires.

Chacun de ces trois 7 est évidemment prégnant d’un 16.  Si un 7 se multiplie par lui-même, on obtient 49, accomplissement de l’arcane XIII (13), l’arcane qui n’est pas nommé dans le Tarot de Marseille. On pense au danger nucléaire. On pense, quoi. Prudence, le mental est un océan.

Arcane XIII (13), l'arcane sans nom. Tarot de Marseille.

Arcane XIII (13), l’arcane sans nom. Tarot de Marseille.

Surveiller les jeux de quatre. Dont 22 fait partie.  Le Mat.  El Mato.  Le Fou.  Quand la perfection du 22 est atteinte, le chaos du 22 apparait.  Sorte de simultanéïté.  La lettre-nombre Tâv (400) en hébreu symbolise, entre autres, la perfection.  Son cycle:  de 400 à 499, 4+9+9=22.

La Perfection est une Folle.  Une parfaite folle.  Une prison rigide et finale, et un cruel chaos qui s’évade en tous sens.

Cartes des géostratégies.

Le quatre solide porte en lui son propre potentiel de désastre et de désintégration.  Bien paqueté.

Le cube, c’est du quatre.  L’empire est porteur de dévastation.

 L’empire génère les forces qui le dévasteront, il y travaille sans relâche, il en a faim.

4-13-22, 4-49-499 :  la perfection d’un champ de possibles (4 + 9 + 9, accomplissement de 22, Tav ( ת ) en hébreu) peut être caractérisé et représenté par des pétales qui se fanent et qui tombent comme des plaques à la fin du déploiement de sa perfection  (joli; parfois c’est autre chose que des pétales — tous les empires ne sont pas des jardins de roses, on se disputera pas là-dessus, c’qui tombe quand ça craque fort, c’est pas doux («C’est pas beau, c’est vilain.» — Farida Belghoul).

Une  dévastation?  En tout cas un craquement qui résonne fort longtemps.

Un étampement.  Comme dans «M’as t’en étamper une!».   4.   4, aujourd’hui, sonne comme ça.

Arcane 22, le  Toque-Saint marche, visible-invisible, sur le monde.  Quatrainportant.  De bonnes fenêtres, et du cristal fluide stabilisé des deux côtés de la transparence, le tout prudemment, quoique audacieusement mais sans pose, concentré.  La transparence est dense et concentrée.  Celle-qui-descend-en-nous-de-haut accomplit des miracles que les miraculants seuls perçoivent, de quoi sourire souvent du chaud dedans qui nous remplit.  La soie qui leste est celle de l’être.  Donnez-vous de l’aire.  Et si l’épée vous est confiée, consacrez-la avant d’entrer.  La politesse des saints, avant d’estoquer, est de savoir confier l’escrime à la paix qui les porte.

L'arcane XXII, le 22. Le Mat, le Fou, le Dingo - associé à la hubris. Souvent, on ne lui attribue pas de nombre. Ou on lui attribue parfois 0. C'est la fin par accomplissement, atteinte des limites, ou perfection, et c'est le chaos. -- The Fool. Associated to hubris. In tarot cards, it's often associated to no figure in particular, as here. Can sometimes be numbered as 0 (zero). Perfection, accomplishment, limits have been reached; chaos. (Tarot de Marseille.)

L’arcane XXII, le 22. Le Mat, le Fou, le Dingo – associé à la hubris.  Souvent, on ne lui attribue pas de nombre. Ou on lui attribue parfois 0. C’est la fin par accomplissement, atteinte des limites, de la perfection.  Et c’est le chaos.  (Tarot de Marseille.)

777 est fort présent dans l’année 2014.  Mais le sept est présent partout dans l’ensemble 2014-2015-2016-2017.

  2014+2015+2016+2017 = 8062.  8+0+6+2 = 16 = 7.

Écroulement (16); tous les possibles (7) jaillissent, ou s’offrent.

2018 est une année de force.  C’est une année 11.   Courageux et heureux ceux qui la percevront dans leur coeur.

Et 2014+2015+2016+2017+2018=16080.  Très fort, ce nombre.  Une accumulation de forces.  Pour l’instant, je n’ose y toucher.  Il s’aborde par le 80.   Le tout est une durée 15.   Nous allons vers des illusions fortes.  Très fortes.  Entre 16 et 80, il y a un gap.  Le lien dort.  C’est comme si le nombre disait : c’est 16 ou c’est 80.  Mais 80 ne comprend pas qu’en profondeur, en réalité, ce n’est pas 80 qui mène ici, c’est 16.

Par le zéro du 80 on passe dans un autre monde.  Une autre orbite.  Un autre univers.

Pendant qu’ici ça s’écroule.


Le nombre 200, c’est la «maison cosmique», ou la «grande maison», la «grande demeure», la «vaste demeure»,  le «très grand contenant»;  2000 est, comment dire, la «maison cosmique exaltée», disons. Le premier mot de la Genèse, en hébreu, Béréshit, commence par la projection symbolique de deux lettres-nombres, soit 2-200, la succession des deux lettres-nombres Beith(2) et Reisch(200).

3 x 7  est 21,  Le Monde du Tarot de Marseille.  Et 7 est l’archétype de tous les possibles.

Dans 2014, ces possibles représentés par les trois 7 sont, par le 2000 du 2014 qui les porte, à vaste échelle dans la vaste demeure.  Exemple de “vaste échelle” :  l’échelle mondiale.  Tous les possibles à l’échelle mondiale? Sept une observation. Sibylline, je l’admets. L’archétype tient les cartes des formes très près de lui.

L’arcane VII, c’est aussi Le Chariot.  Le Chariot de Krishna. D’Arjuna. Ou le Chariot du Roi. Du Monde?

Le Chariot est associé au Monde par les trois 7 dans 2014 (21 ou 3 x 7). Associé au passage du temps et au passage d’une forme à une autre (arcane XIV (14), la Tempérance; le temps verse les mémoires d’une amphore ou d’une forme à l’autre; cycles).

Il faut percevoir l’arcane XIV (14), La tempérance, en termes de temps.  Le passage d’une forme à une autre qu’illustre l’arcane se fait vers le bas.  Nous sommes, depuis longtemps, en descente et nous atteignons les bas-fonds. Kali-Yuga. Kala, c’est,  entre autres, le temps. Il existe un hymne tantrique au couple Kali-Kala.  Nous sommes dans le processus de la finalité des temps, des fins auxquelles le temps tend. Garder la paix profonde et l’humour tranquille. Discret. Humble de coeur, quoi. L’humilité du coeur est vaste et discrète et douce et solide et goûte bon.

L'Arcane VII (7), Tarot de Marseille. Le Chariot.

L’Arcane VII (7), Tarot de Marseille. Le Chariot.

Tout mouvement, vaste ou petit, est un phénomène de transmigration, d’une même dynamique, d’une forme à une autre; un phénomène de passage, d’une mémoire ou d’événements passés, d’une forme ancienne à une forme nouvelle.

On pourrait dire que la tempérance est l’application des lois dynamiques du temps à l’espace. La “fin des temps” est surtout la finalité des temps.  On ne parle jamais de la “fin de l’espace”.  On le comprend.  En s’accélérant, le temps “comprime” l’espace, et le “temps” “qu’il faut”, pour passer d’un point à un autre, diminue:  l’espace tend à un simple point, tous les corps dans l’espace sont de plus en plus heurtés et comprimés les uns contre les autres. La bulle de sardines semble “rétrécir”, et c’est dû à l’accélération du temps, et les points-corps, eux, augmentent, le temps semble multiplier les points d’espace.  Tout heurte, tous font la guerre, tous les points s’entrechoquent de plus en plus rapidement.  Comme on dit, il y a des débordements.

«La Tempérance», (méditer sur le sens en termes de «temps»). L'arcane XIIII (14) du Tarot de Marseile. Meditation on a water bomb ...

«La Tempérance», (méditer sur le sens de l’arcane en termes de «temps»). L’arcane XIIII (14) du Tarot de Marseile. Meditation on a water bomb …

Vient un moment où c’est comme si le temps s’arrêtait.  On est “hors du temps”. En fait, on est espace, et presqu’aucun temps, les distances à parcourir disparaissent. On n’a, littéralement, plus le temps.  L’espace comprimé alors explose sous la pression intérieure du temps concentré en un vaste et minuscule (à la fois) point d’espace.

C’est un mystère à observer. Consciemment.

Le Divin est au coeur de chacun.

L’arcane VII (7), c’est aussi le Chariot de la Guerre. Ce peut être le Chariot d’une guerre qui détruit une civilisation, cette guerre étant marquée par une bataille monstrueusement vaste et décisive comme la bataille de Kurukshetra dans le Mahabharata.  Le Chariot, c’est aussi ce qui charrie.  Toutes sortes de choses. Quand la guerre est terminée, très utile le chariot. Sur des routes dévastées.  Ou des routes perdues qui échappent, en partie, à la dévastation.  Surtout s’il reste des mûles. Des boeufs. Ou des chevaux.  S’il en reste. On verra..

2015 est une année de racine 8, et 8 est la racine de 17.  Le nombre 17 , comme 16, est aussi souvent associé à de grands bouleversements. ( Voir plus bas. Avec le fureteur, cherchez “à de grands bouleversements” sur cette page. )


«La Roue de Fortune», l'arcane X (10) du Tarot de Marseille.

«La Roue de Fortune», l’arcane X (10) du Tarot de Marseille.

 

Le monde passe d’une forme à une autre.

La racine de l’être, avec cette étonnante paix qui en caractérise la présence, est, en profondeur, dans la région du coeur.  Derrière l’organe qui, sans fin, au fil du temps vivant, se comprime et s’épand, systole-diastole, marquant la Vie.

Douceur et full mystère. Hors et au sein du monde.

D’une culture linguistique à l’autre, les mêmes concepts fondamentaux, ou profonds, les mêmes réalités, sont formellement perçus différemment.

Par exemple, «temps» est 415. La racine de «temps» est 10 (2oo + 5 + 40 + 70 + 100 = 415 = 4 + 1 + 5 = 10), qu’on peut représenter initialement (certainement pas exclusivement) par l’arcane X du Tarot de Marseille, la Roue des Mondes (ou Roue de Fortune).

«Time», lui, est 254. La racine de «time» est 11 (200 + 9 + 40 + 5 = 254 = 2 + 5 + 4 = 11), qu’on peut représenter par l’arcane XI du Tarot de Marseille, la Force.

Le Divin est au-delà des langues, et en même temps il les habite et s’y manifeste. Comme en toute forme.


«La Force», l'arcane XI (11) du Tarot de Marseille.

«La Force», l’arcane XI (11) du Tarot de Marseille.

 

Ma table d’équivalences alphabétiques-numérales dont je me sers depuis les années 1970s emprunte les mêmes progressions numérales, pour chaque lettre, que celles qu’on trouve dans l’alphabet hébraïque ou dans l’alphabet grec ancien (voir les tableaux, plus bas).

La première colonne du tableau qui suit représente la succession des lettres de l’alphabet français; la deuxième colonne représente leur succession ordinale (s.o.) et l’équivalent numéral des lettres; la troisième colonne représente ce que j’appelle “cycles chiffrés” (c.c.). Les deux colonnes (2e et 3e colonnes) sont chacune, respectivement, en ordre de succession logiquement ordonné, mais chacune selon un ordre de sauts quantitatifs différents: exclusivement par unités dans la deuxième colonne – mais dans la troisième colonne, d’abord par succession d’unités puis à partir de la 11e lettre, “k”, par sauts de dizaines (k est 20), puis par sauts de centaines à partir de la 19e, la lettre “s” (qui est marquée 100, nombre d’omniprésence). S’il y avait plus de 28 lettres, les sauts quantitatifs en “c.c” se feraient par sauts d’un millier à partir de la 28e lettre, laquelle équivaudait, en “c.c”, à 1000; puis la suivante serait 2000, la suivante, 3000, etc.

En suivant cette table (ci-dessous), on remplace chaque lettre d’un mot par le nombre de la colonne s.o. ou de la colonne c.c. (ne pas mêler les deux pour un même schème ou mot).

On effectue les opérations arithmétiques qu’on veut (essentiellement, des additions, mais pas exclusivement).


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Si on prend la 11e lettre, “k”, en “cycles chiffrés”, on a le chiffre 20. La lettre k représente le cycle de k, ou cycle de 20, qui croît de 21 à 29, 29 étant l’accomplissement du cycle de k ou du cycle de 20, soit 29 : 2+9=11. 29 est l’accomplissement du cycle de la 11e lettre. Chaque nombre-moment dans le déploiement de ce cycle (au hasard ; 22, ou 25, ou 26, etc.) constitue un aspect du cycle de 20 ou du cycle de k.  Ainsi, 22 n’est pas seulement, par exemple, 4 (2+2), 22 est aussi un moment de l’accomplissement du “cycle de la force” de 11, de 20 (11 symbolise souvent l’idée générale de “force”, de “vigueur”, etc.) ; 22, c’est aussi le 2 dans le 20, un moment de polarité, entre autres, dans l’accomplissement du cycle.

Rien n’est jamais «stable», ou «statique» – mieux dit : «sans mouvement» –, et la numérologie est étroitement liée à la dynamique, à la vie, des choses.

L’arcane XVII (17), Tarot de Marseille. Calculés en c.c., «Québec» et «Dublin» sont tous les deux 395, arcane 17 (3+9+5). André Breton écrivit «Arcane 17» au Québec, en 1943 ou1944, durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Par exemple : Arcane 17, Dublin, Québec, et l’Irlande. Un exemple de rencontre numérale frappante. Si on calcule «Québec» en c.c., (80 + 300 + 5 + 2 +5 +3), et «Dublin» en c.c. (4 + 300 +2 +30 + 9 + 60), on obtient dans les deux cas 395. Ce nombre, réduit à l’arcane majeur, est 17 (l’Étoile du Tarot de Marseille : 3 + 9 + 5 = 17).

On sait qu’André Breton écrivit Arcane 17 en 1943 ou 1944, au Québec, durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Par ailleurs, on connait l’importance de la présence irlandaise au Québec depuis des siècles («on dénombre 40% de Québécois qui peuvent retracer un ancêtre irlandais»; Le nom de famille du leader métis Louis Riel est vraisemblablement d’origine irlandaise, «O’Reilly», et ça pourrait dater du 17ème siècle; j’en parle aussi ici).

Si on en doute, les courants marins, eux, semblent être en phase avec cette relation frappante, et qui ne date pas d’hier : une bouteille à la mer, lâchée il y a 8 ans (c’est pas ma faute, mais 1 + 7, incidemment, ça donne 8..) dans l’Atlantique par deux québécoises qui étaient en vacances en juin 2003 à Grande Vallée, Gaspésie, Charlaine Dalpé et Claudia Garneau (elles avaient environ 12 ans à l’époque), a été recueillie en octobre 2012 par un jeune Irlandais de 10 ans (certains disent «9 ans»), Oishin Millea, sur les côtes d’Irlande. La bouteille s’est rendue là-bas en se laissant faire par les courants qui, apparemment, savaient où aller. Ce qui pourrait aussi laisser penser que, à certaines époques, en utilisant judicieusement ces courants, des migrations humaines ont pu se faire de la même façon, rares peut-être, mais pas impossibles, de l’Amérique vers l’Irlande. En d’autres termes, il y aurait aujourd’hui, en Irlande, des Irlandos-Amérindiens, et ceux qui émigrèrent ici il y a longtemps étaient déjà, peut-être, des Métis.

Oishin Millea. Certains médias écrivent «Oisin». C’est «voisin», prononcé avec un accent régional répandu .. (Photo Irish Examiner, Irlande)

Bref, cette histoire de bouteille à la mer, ç’a fait une très belle histoire, très médiatisée. On en a parlé beaucoup. Et pour cause : Une bouteille à la mer il y a 8 ans: Charlaine et Claudia se sont manifestées (texte, vidéo, Huffington Post, 23 octobre 2012). Frappant, ce joli prénom de «Oishin» : c’est «Joichim», un prénom usité au Québec, mais prononcé avec un accent régional québécois assez répandu, et même plus prononcé  : «Ouâchin». Wash. Washed up. Comme une baleine qui washes up sur la côte. And the bottle slowly washed up the coasts of Ireland, 8 years later… On entend presque le son des vagues. LaPresse.ca : Une bouteille à la mer voyage de la Gaspésie à l’Irlande. Certains médias écrivent «Oisin»; c’est «voisin», prononcé avec un accent régional répandu au Québec..

Le nom «André Breton» est aussi arcane 17.  Je l’avais calculé il y a longtemps.  C’est dans des notes. J’avais oublié. Marrant. J’ai retrouvé. En c.c., «André» est :  1 + 50 + 4 + 90 + 5 = 150 (le même nombre que le mot «arcane», incidemment); toujours en c.c., «Breton» est : 2 + 90 + 5 + 200 + 60 + 50 = 407.  Des beaux nombres, surtout 407. André + Breton, ou 150 + 407, = 557 (5 +5 + 7 = 17).

En un sens, on pourrait dire que l’auteur Arcane 17 écrivit Arcane 17, soit à Sainte Agathe des Monts (j’aime pas les traits d’union dans les noms propres) dans la région des Laurentides, soit en Gaspésie, toujours au Québec – ou soit en partie en Gaspésie et en partie à Sainte Agathe, en 1943 ou 1944.

Il est possible que Arcane 17 ait été écrit à Sainte-Agathe-des-Monts, au Québec; cependant, André Breton accomplit un périple et fit un séjour en Gaspésie à la même époque, et généralement on affirme que Arcane 17 fut rédigé en Gaspésie; l’auteur évoque, entre autres, le Rocher Percé dans Arcane 17 – mais aussi les Laurentides, une fois.

En fait, Arcane 17 aurait été rédigé en partie, d’abord, à Percé, en Gaspésie, et aurait été terminé à Sainte Agathe des Monts, dans les Laurentides, en 1944 :

«Dans le texte, [André Breton] mentionne les Laurentides une seule fois et rien ne transpire du nom de Sainte-Agathe (si l’on fait exception de la signature «Percé-Sainte-Agathe 20 août – 20 octobre 1944»).» – Ronald McGregor, l’Information du Nord, Vallée de la RougeAndré Breton a écrit la deuxième partie du classique Arcane 17 à Sainte-Agathe-des-Monts.

Et Wikipedia :  Arcane 17 (André Breton)

J’ai retrouvé des notes, des feuillets, qui datent des annés 1970s. J’avais fait des calculs, je passais des soirées à en faire. C’était absorbant. Captivant. Et l’énergie, la joie qu’on reçoit ce faisant. Réception, qabalah. J’avais calculé, entre autres, un nombre indéfini de noms de villes. Je n’en avais trouvé que quatre qui correspondaient à l’arcane 17 : Montréal, Québec, Ottawa et Dublin. De ces quatre noms de villes, deux étaient numéralement (“in extenso”) identiques : Dublin et Québec : 395. La chose n’est pas aussi courante qu’on pourrait le penser quand on a jamais fait ce genre de calculs. Montréal est 476. Ottawa est 962. Un lien commun profond, ou «occulte», circule entre ces villes et les «travaillent», surtout entre Dublin et Québec, des jumelles numéralement identiques. Les nombres peuvent aider à identifier le – ou les – lien(s).


Un cycle est un cercle qui devient spirale ..


On reprend. On prend les courbes. On poursuit. Un cycle est un cercle qui s’est fait spirale : 0 –> 9 .  Ou : le 0 symbolise un cercle qui parcourt un cycle (il se parcourt lui-même en se métamorphosant) de 1 à 9 et ouvre une spirale, ou génère un germe, que la forme du chiffre 9 évoque dans les deux cas.

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Gousse d’ail qui commence à germer

(Le 9 est comme une gousse d’ail qui génère son oignon et qui a tout juste commencé à germer ; la p’tite queue verte amorce la spirale.)

Cet élargissement graduel, à travers la progression du 1 au 9, est transcrit et symbolisé en qabale numérale par le fait que chaque nombre a son cycle chiffré (voir tableaux). Il y a d’abord le cycle premier du 0, qui va de 0 à 9. Puis 1 prend le relais et s’adjoint un nouveau cercle, devient 10, et va ouvrir un nouveau cycle; ce “devenir”, ce nouveau cycle chiffré, se poursuit, il va du 10 au 19, 1 + 9 égalant 10, 19 accomplissant ainsi le cycle de 10 (19 correspond, à titre d’illustration, au nombre de l’arcane XIX (19) du tarot de Marseille, Le Soleil).

L’accomplissement du cycle de 10 (correspondant, à titre d’illustration, à La Roue de Fortune du Tarot de Marseille), est donc 19. L’arcane du tarot appelé “Roue de Fortune” (arcane 10, ou X) est le nombre de la projection de 1 en cycle d’existence.

«La Force», l’arcane XI (11) du Tarot dit de Marseille.

À partir de 11, les nombres sont aussi mus par un cycle de leur nombre.

Le cycle du 11 commence à 20, du 20 au 29 (2 + 9 = 11, 29 accomplissant le cycle de 11). C’est la “réduction” (c’est le nom que je donne à cette opération simple) de 11, soit 2 (1 + 1 = 2) qui s’adjoint le potentiel d’un nouveau cycle ( 0 ) et tourne ou démarre à son tour, de 20 jusqu’à 29.

Le cycle de 12, lui, commence à 30, de 30 à 39 (3 + 9 = 12). Le cycle de 13 va de 40 à 49 (4 + 9 = 13).  Le cycle de 14 commence à 50 et va de 50 à 59. Le cycle de 15 va de 60 à 69. Le cycle de 16 se déroule en allant de 70 à 79. Le cycle de 17 va de 80 à 89. Le cycle de 15, de 90 à 99. Le cycle de 19, de 100 à 199. Le cycle de 20, de 200 à 299. Le cycle de 21, de 300 à 399. Le cycle de 22, de 400 à 499. Le cycle de 23, de 500 à 599. Le cycle de 24, de 600 à 699. Le cycle de 25, de 700 à 799. Le cycle de 26, de 800 à 899; ça n’a pas de limites, la progression des cycles peut se poursuivre, quand ça s’applique à des alphabets qui comptent plus de lettres-signes que les alphabets auxquels je me réfère dans l’énumération qui précède (essentiellement, les alphabets français et anglais; le «w» a été adopté en français vers le 12e siècle); exemple : le cycle de 27 va de 900 a 999; le cycle de 28, de 1000 à 1999; le cycle de 29, de 2000 à 2999; etc.

«Le Soleil», l’arcane XVIIII (19) du Tarot de Mareille.

Les cycles chiffrés (c.c.), le vaste mouvement de ces cycles (le nombre 300 est incidemment associé à l’idée de «vaste mouvement»), est constamment en action (ou en karma; “karma” signifie “action” en sanskrit). L’univers entier est karmique. Le seul «repos» est dans le silence divin, en son omniprésence-délice tranquille, au sein du mouvement, karma-yoga (ça peut se dire comme ça).

Les cycles chiffrés ne s’arrêtent pas à 900, ni à 1000. Ils sont infinis, ou disons que la “quantité” des cycles chiffrés dans l’univers (ou dans ses “polyvers”) ne peut être définie, elle est “indéfinie” (comme dirait Guénon), cette quantité de cycles est, en ce sens, indéfinissable. Évidemment : les cycles sont actifs à l’instant même où j’écris ces lignes, les spirales sont actives dans l’acte même de définir..

En fait, l’univers est simultanément vide (infini) et plein (diosn : indéfini dans ses myriades).

[ En me relisant, je constate la coquille et je la garde, elle me tire la manche, elle est là depuis des jours, je ne l’avais pas perçue : “diosn” au lieu de «disons» ! La coquille suggère (parmi d’autres suggestions) : «dios», «dios-ène» (!), «dionysos», etc. Lire sur «Dhyau», «le lumineux», et les racines védiques de «Dieu», «Dios», «Zeus», «Deus», «Théos», «dyu» (lumière du jour), etc. Dionysos est fils de Zeus, et d’une humaine. Rien d’étonnant dans tout ça : le sens, ou «du» sens, cherche toujours à traverser la syntaxe, l’orthographe, la ponctuation, l’usage, la forme courante, etc. Ça prend souvent la forme d’une sorte “d’archéologie”. Beaucoup à dire là-dessus. ]


Tableau représentant Sainte Kateri Tekakwitha peint récemment par un religieux chrétien, le Frère Mickey McGrath. Image archétypale de la spirale associée ici à la fois à la sainteté, à l’eau, au croissant lunaire.  Entre autres. Profondeur, intensité de conscience, grande présence et intensité.  Une illustration riche, exécutée avec grande sensibilité. Source : cliquer sur l’illustration.

L’univers est infini. “In-fini” signifie que l’univers n’a pas de fin dans son ensemble, ni donc en ses parties, donc il n’a pas de forme, donc pas de “fin”, donc pas de limite : or, toute forme a des limites, une “forme sans limites” est un oxymore (oxymoron)… et de ce point de vue on pourrait dire que l’univers est un oxymore au sens de «spirituel sous une apparente stupidité».  Extrait de l’entrée «oxymore» sur Wiki :

« En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, du grec ὀξύμωρος (oxúmōros – de ὀξύς, « aigu, spirituel, fin » et de μωρός, « niais, stupide  », qui signifie …  [notamment] « spirituel sous une apparente stupidité ») est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire.

« L’oxymore permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise. Il exprime ce qui est inconcevable. Il crée donc une nouvelle réalité poétique. Il rend compte aussi de l’absurde. »

L’oxymore rend compte de la réalité, laquelle révèle tout autant qu’elle trompe, dépendant. Chacun remplit les pointillés en soulevant des voiles.  Là-dessus, on pourrait s’étendre de manière infinie.. Généralement, on s’en prive pas.  L’univers est “vide” – et simultanément, pourtant, il est “plein” (généralement, c’est l’aspect qui se perçoit le plus..). Il existe un point de vue bouddhiste, une école, une sorte de darshana, où le vide n’est pas premier par rapport au plein, ni le plein par rapport au vide :  les deux sont, simultanément.  (Notons, en passant, que pour Sri Aurobindo, le nirvâna n’est pas un “point d’arrivée” spirituel, mais un “point de départ”.)

Ce plein, ces myriades de formes, ne sont pas une illusion, mais c’est une illusion de penser que l’univers n’est constitué que de ce plein ou que de (que dalle, queue d’ail) cette perception du plein.

Par ailleurs, chaque chose, chaque partie de chose, constitue une forme, ou plutôt est constituée en forme, et chaque forme est “nombrée”, correspond à une dynamique “nombrante”, à un jeu de nombres, et de cycles-spirales, qui vit son cycle ou ses cycles (et qui le vit, ou les vit, en “polyspirales”, veut, veut pas;  les cycles-spirales «s’entrefilent», s’enlacent ou s’entrelacent, se heurtent, se rencontrent, “échangent”, etc.).


Deux galaxies-spirales se rencontrent et s'entrelacent (Source : cliquer)

Deux galaxies-spirales se rencontrent et s’entrelacent (Source : cliquer)


«La Roue de Fortune», l’arcane X (10) du Tarot de Marseille.

On pourrait parler des «cycles des signes-formes-nombres». Chaque chose est le signe chiffré d’un cycle en devenir. Les lettres sont des signes, et les nombres, que ces lettres sont aussi …

.. Ce que je veux dire (comme dans «autrement dit», quand on jase), c’est qu’on peut très bien imaginer ludiquement un “analphabète” (solitaire ou non) créant, par la force des choses et par la vie consciente de sa psyché, son propre alphabet, en se basant sur une succession ordinale, ou des successions ordinales, en une direction ou en maintes directions, à partir de son lieu ou de ses lieux, de son déplacement ou de ses déplacements, ou de ses arrêts, ou de ses séjours, ou de ses départs, en percevoir intuitivement la dimension numérale pénétrante, mouvante, et entrer graduellement en état de qabalah, de réception de connaissance(s) (“qabalah” signifie “réception”). Cette démarche pourrait très bien aboutir, incidemment, éventuellement, à la création, ou à la mise au point, d’un alphabet tel qu’on le conçoit couramment, un alphabet fixe, une sorte d’aide-mémoire, un système de signes de formes-nombres.

«Le Pendu», l’arcane XII (12) du Tarot de Marseille.

Ce que je veux dire, et c’est essentiel, c’est qu’il n’y a pas que les lettres des alphabets-tels-qu’on-les-conçoit-couramment qui sont signes-nombres, ou sont des systèmes de signes-nombres. L’univers entier est, entre autres choses, une écriture vivante, au moins tridimensionnelle, en constant mouvement, et en constante évolution (excentrique à, et en, ses propres volutes, ses propres “spiralements”; l’univers en déborde).

Les alphabets, entre autres, sont une traduction partielle de ce fait, et en même temps un point d’appui pour en approcher la source ou la dynamique.

C’est ainsi que ces alphabets, il faut s’y référer sans se priver, mais en tenant compte du fait qu’ils ne sont pas, eux-mêmes, toute la réalité dont ils témoignent pourtant de manière parfois impressionnante, inspirante, utile, —  ils ne sont pas plus la réalité entière ou la connaissance définitive qu’un  portail ou qu’une serrure ou qu’une clé n’est la masure ou le château, pas plus qu’une idéologie, une religion, une secte, ne peuvent enfermer la vérité vivante, ou peuvent prétendre exprimer toute la réalité ou en rendre compte intégralement et à jamais.

«L’Impératrice», l’arcane III (3) du Tarot de Marseille.

Pour calculer, on donne aux lettres soit la valeur du nombre de succession ordinale (s.o.), c’est-à-dire le nombre qui désigne le rang d’ordre de la lettre dans l’alphabet, ou bien on calcule à partir des cycles chiffrés (c.c.); ou encore à partir de l’échelle géométrique (e.g.).

Exemple : «Dieu», calculé en s.o. (en “succession ordinale”) est 39, soit D  +  i  +  e  +  u  =  4 + 9 + 5 + 21 = 39. En c.c. (en “cycle chiffré”), D + i + e + u est 4 + 9 + 5 + 300 = 318. Dans les deux cas (s.o. ou c.c.), le calcul d’un mot, “réduit”, donne toujours une même “racine” simple, une “réduction”; ici, c’est 12 ( 3 + 9 (s.o.), ou 3 + 1 + 8 (c.c.) ), nombre qui peut être illustré par Le Pendu (mais pas exclusivement), l’arcane 12, ou XII, du Tarot de Marseille, ou encore, plus profondément, en réduisant 12 : 1 + 2 = 3, illustré aussi par l’arcane 3, ou III, L’Impératrice du Tarot de Marseille.

En échelle géométrique (e.g.), «Dieu» donne 209 : 2 + 0 + 9 = 11 = 1 + 1 = 2.

Apparemment, l’échelle géométrique (e.g.), telle qu’on la présente généralement, se limite aux 22 figures régulières inscriptibles dans le cercle. On ne peut donc, à première vue, l’appliquer à un alphabet qui compte plus de 22 lettres (comme l’alphabet français, ou anglais).

«La Tempérance», l’arcane XIIII (14) du Tarot de Marseile. Bof..

À première vue, on peut comprendre, mais en même temps c’est ne pas tenir compte du nombre indéfini de figures dites “irrégulières” qui seraient vraisemblablement inscriptibles non seulement dans le cercle, mais aussi – mais comment – dans la spirale.. Je n’ai jamais tenté de créer un système de référence de calcul basé sur cette réalité et je me sers peu, en tout cas ici, de l’échelle géométrique. Évidemment, je ne l’exclus pas, loin de là. Remarquons cependant ceci : il est exact que l’alphabet hébreu compte 22 lettres, tout comme il existe 22 figures géométriques régulières inscriptibles dans le cercle, mais pour paraphraser imparfaitement le “style” du Sepher Ha Zohar (Le Livre des splendeurs), il est également inexact de dire que l’alphabet hébreu compte 22 lettres-nombres, et c’est ce qui importe ici.

En effet, 5 de ces 22 lettres prennent une valeur c.c. différente en finale de mot (voir le tableau des lettres hébraïques plus bas) : khaf (500), mem (600), noun (700), phé (800), tsadé (900). Ça donne 27 lettres, 27 lettres-nombres, une de plus que dans l’alphabet anglais ou français! On pourrait très bien affirmer que l’échelle c.c. est une échelle “ésotérique” – mais ça ne nous fait ni avancer ni reculer..


Les lettres-nombres. L'alphabet hébreu.

Les lettres-nombres. L’alphabet hébreu.


J’ai souvenance que Raymond Abellio, dans La fin de l’ésotérisme, utilise l’expression «valeurs ésotériques» pour désigner les nombres de l’échelle géométrique (e.g.). On pourrait, de la même manière, qualifier les nombres de l’échelle s.o. de «valeurs exotériques», les nombres de l’échelle c.c. de «valeurs mésotériques», et finalement, comme Abellio, qualifier les nombres de l’échelle géométrique (e.g.) de «valeurs ésotériques» simplement pour se comprendre ici. Ça n’a évidemment rien à voir avec une quelconque “échelle d’importance” dans mon esprit. Pour l’instant en tout cas.

Dans la plupart des calculs que je présente, je m’en tiens donc à ce qu’on pourrait appeler les valeurs “exotériques” (s.o.) et “mésotériques” (c.c.); («méso» signifie «milieu», «exo» signifie «extérieur», «éso» signifie «intérieur»). Et «bof» est associé à «tempérance». En c.c., bof = 68 = 6 + 8 = 14 –> arcane La Tempérance, Tarot de Marseille.

Cependant, ne pas se laisser abuser par les apparences et les jeux de mots des tarots.  Exemple : en c.c., «disco» est 176. En fait, c’est, “au long”, 68 («bof»), ou 176 («disco»), qu’il faut apprendre à lire; la “réduction à l’arcane” peut aider, et ça le fait souvent, mais 14 ne vous dira jamais que l’oracle de 176 en est un d’omniprésence (100), que 76 est 13 (7 + 6), que 76 est aussi un moment dans le cycle de l’arcane 16 (de 70 à 79), que 16 est un moment du cycle de 10 (de 10 à 19), etc., et qu’à partir de ça il faut apprendre à percevoir intuitivement, idéalement sans juger.. – apprendre à percevoir le poisson qui va se présenter, sans l’effrayer, sans le préjuger, sans le postjuger. Et sans nécessairement l’tuer et l’avaler comme un goinfre :)

Ceci dit, j’aime manger du poisson, mais je le mange avec un mélange de joie, de plaisir, de respect, parce qu’il a été sacrifié pour nous, c’est un fait, c’est impressionnant, ça m’ébahit, ça me rend profondément silencieux, ça a des prolongements mystérieux, étranges, vivants, et je n’essaye pas de l’oublier. Lui non plus, à sa manière. D’autant plus que «poisson» contient l’accomplissement d’un cycle de l’arcane 13 (49), et qu’il est aussi arcane 17 : «poisson» est 449. Un nombre impressionnant.

«La Justice», l’arcane VIII (8) du Tarot de Marseille.

Autre chose : la qabalah “chemine” toujours à travers la substance du champ culturel. En surface, en hauteur, en profondeur – quitte à dépasser les limites du champ, mais on ne peut passer à côté, sinon, la plupart du temps, sur un mode auto-illusoire.

La qabalah “chemine” toujours à travers la substance du champ culturel – champ culturel lié à un alphabet donné – ou à travers la substance des champs culturels d’un l’alphabet donné, ou associés à cet alphabet.

La qabalah peut être une voie de transcendance par ces chemins différents (il n’y a pas que le “trancendant” ; le Divin est tout autant personnel, et omniprésent, il est aussi une personne et il est aussi présent partout; pas embarré, quoi). La qabalah peut être une voie de transcendance par ces chemins différents qui, non seulement sont différents mais peuvent être très différents.

Court argumentaire, et court exemple : il est évident, en qabalah, que «Dieu» n’est pas «God», ni «God», «Dieu» (et ils n’ont évidemment pas, non plus, la même étymologie), même si ces deux mots se rencontrent en un point commun qui réside en ceci qu’ils s’écrivent à partir d’un même alphabet.. Cependant, le transcendant, c’est neti, neti, ni ci, ni ça, indéfinissable.

Tant qu’on peut calculer, on est dans la mesure et la manifestation, le “cosmique”, on est dans l’univers (ou dans ses polyvers), on est pas dans la transcendance, mais cependant on est de plain-pied dans le champ de l’omniprésence divine dans le monde, qu’on s’en aperçoive ou non, et la meilleure manière de s’en apercevoir c’est de confier tout ce qu’on fait à l’éclairage du chaitya purusha, l’âme divine en nous, la singularité divine de chacun, la fameuse «étincelle», ou le «pas plus gros qu’un pouce» des upanishads (on pourrait aussi penser au «petit poucet» ou au «petit pois» des contes populaires), ce que Srî Aurobindo nomme le psychique – et son émanation évolutive dans le monde, l’être psychique. Confiez les calculs au chaitya purusha, et faites-les, ça fait une différence. On reviendra éventuellement sur le chaitya purusha.

On a calculé «Dieu». On va calculer «God». On a vu que «Dieu» est 39 en s.o., et 318 en c.c. Et «God»? «God» est 26 en s.o. et 71 en c.c.

«La Maison Dieu», l’arcane XVI (16) du Tarot de Marseille.

26.. Si vous calculez le «Yhavhé» ou le «yhwh» de la Bible tel qu’orthographié en caractères hébreux (et non en traduction en diverses langues), soit Yod-Hé-Waw-Hé – יהוה (lire l’hébreu de droite à gauche) –  ou 10 + 5 + 6 + 5, vous obtenez, lo and behold, le nombre 26.

Ma foi ..  Identité numérale?  En s.o., God = Yod-Hé-Wa-Hé = יהוה , (le fameux «Yhavhé»), les deux sont 26.

Si vous calculez «God» en c.c., vous obtenez 71, qui est le moment initial, le début du cycle de 70 qui, de 70 à 79, accomplit le 16 (7 + 9 = 16), que l’arcane 16 (XVI) du Tarot de Marseille illustre et s’appelle La Maison Dieu (la tour foudroyée). En c.c., God est dans un cycle de “décapitation” de Dieu; on pourrait le dire autrement : en c.c., God (71) initie (le 1 dans le 70) le ou les cycles de foudroiement de la «maison Dieu». On pourrait trouver d’autres façons de “fouiller” le sens du schème «God» – tout comme le sens du schème «Dieu». ( Pour se détendre, on peut aussi méditer un moment sur un passage du conte d’Andersen présenté ici : Les Habits Neufs du Roi (ou “de l’Empereur”, ou Le Roi est Nu, les traductions du titre varient) ;  parlant des deux arnaqueurs-tisserands, Andersen écrit : «Toute la nuit qui précéda le jour de la procession», ils «veillèrent et travaillèrent à la clarté de seize bougies [on traduit toujours par “seize bougies”, ou “seize chandelles”, mais en réalité le texte danois original parle de “seize lumières“.]  La peine qu’ils se donnaient était visible à tout le monde.» Comment ne pas les admirer, ils travaillent tellement fort. À produire du néant contre l’or du Trésor public.)

«Qabalistiquement parlant», invoquer God ou invoquer Yod-Hé-Waw-Hé ( יהוה  ) ,  c’est invoquer le même nombre sous deux apparences culturelles différentes :  26.  Il y a identité sur un plan, vraisemblablement sur un plan occulte (mais dont on peut percevoir les manifestations dans le monde, entre autres sur le plan géopolitique), un plan occulte que les calculs peuvent contribuer à dévoiler et à explorer.

Par ailleurs, God est étroitement associé à l’arcane 8 du Tarot de Marseille [ 2 + 6 = 8 (s.o.) ; 7 + 1 = 8 (c.c.) ]. Le Tarot de Marseille nomme cet arcane «La Justice». On devrait y revenir. Dieu, lui, est arcane 12 ( 3 + 9 = 12 en s.o., et 3 + 1 + 8, aussi, évidemment ); 12, c’est Le Pendu du Tarot de Marseille, et ça aussi on devrait y revenir. Dieu (ou Dios, ou Théos, ou Deus, etc.), qabalistiquement, n’est pas God (pas plus, d’ailleurs, que Dieu n’est Dios, Théos, Deus, etc.) ; (lire : Édith Piaf censurée au Québec : l’origine védique du mot et du concept de Dieu ; l’étymologie de «God», entre autres, est différente, et certainement toute la culture et la mémoire profonde qui se sont développées, et continuent à se développer, sous l’égide de ce schème).

Il va de soi que le rejet de, ou l’adhésion à, ou n’importe quel autre type de relation à «God», ne peut être identique, psychologiquement, humainement, à une relation de rejet, d’adhésion, ou à n’importe quel autre type de relation à «Dieu».

Dire que «toutes les religions» c’est «pareil», ou que «tous les sentiers», ou «tous les ensignements» (sic! encore une coquille! que je garde :) c’est «pareil», c’est errer sans présence d’esprit. En tout cas, si c’est tout «pareil», est-ce qu’on peut encore faire une réception?.. Pourquoi? Pour s’embêter à mourir en se répétant en choeur combien on est quantitativement interchangeables?  Même en uniforme, malgré toutes les contraintes chimériques qu’on peut nous imposer, on est tous différents.  Le «tout est pareil» est une rêvasserie chimérique. C’est aussi une rêvasserie qui flirte avec l’auto-immolation totalitaire.

Ces calculs, et bien d’autres, je les ai faits dans les années 1970s. D’autres, plus récemment.  Ils m’étonnent encore et me frappent par leur portée. Il est évident que l’on écrit simultanément en lettres-signes et en nombres, que les nombres ne sont pas des entités inanimées, et que la réception (qabalah) peut certainement se faire dans toutes les langues, certainement à travers tous les alphabets, et même au-delà des alphabets-tels-qu’on-les-conçoit-couramment. Donc, à table. C’est une réception. Bon appétit. À suivre.


« Le feu, un aspect du feu, … qui coule comme un don en recréant le corps, le rire, le coeur, l’esprit, et l’infini lien qui tisse tout dans la féminité de sa spirale. » La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide

Euronews : La foudre frappe la Basilique Saint-Pierre de Rome dans les heures qui suivent le renoncement par Benoît XVI à la papauté de l’Église catholique, le 11 février 2013 (un peu avant 18h00 — ou 6:00 pm).


« Ils ne comprennent pas comment ce qui lutte avec soi-même peut s’accorder. L’harmonie du monde est par tensions opposées, comme pour la lyre et pour l’arc.» –  Héraclite, Fragment 51 (pdf). Source : Philoctetes

Arcane XVI, le 16, comme dans Louis XVI: «Ils veillèrent et travaillèrent à la clarté de seize bougies.» Les tisserands travaillent-ils sciemment à la perte du roi? Un pareil roi, et tout son entourage, n’ont déjà plus de têtes… Bonne lecture. (Illustration : Tarot de Marseille.)

Arcane XVI, le 16, comme dans Louis XVI, comme dans Benoît XVI.  Tarot de Marseille.

Commencé le 17 février 2013. Modifié là-depuis. Médité plusieurs fois.

Ce qui suit n’est pas de la prédiction, c’est une réception, une qabalah où on parle de signes, de nombres-lettres, d’un acte de grâce foudroyant.

La Nature a pénétré le Vatican à la verticale en foudroyant le phallus, par la pointe, deux fois. Le 11 février 2013 (un peu avant 18h00). Chose certaine, plus arcane XVI que ça, tu meurs.

Les faits sont contemporains mais la Nature parle selon des lois très anciennes à même ces faits. À certaines époques, plus qu’à d’autres, le sens se concentre dans les faits  —  parfois à les faire craquer  — , et on peut percevoir ces lois à l’oeuvre plus clairement, elles parlent et se meuvent dans les faits, font mouvoir ces faits, signent ces faits.

Ici comme en tout, on revient toujours à la case départ : Pourquoi y a-t-il quelquechose et non pas plutôt rien? En attendant, ce quelquechose qui bouge en conscience et qui compte, c’est quoi? Ça marche comment? Ça bat, ça respire comment?

Ce texte ne prétend rien. Il ne prédit rien. Il constate. Il défriche ou déchiffre ou tente de le faire. Il explore. Le nombre 17. Le nombre 117 (100 + 17). Le nombre 115 (100 + 15). Le nombre 232 (200 + 32). D’autres nombres.

L'arcane XV (15), Tarot de Marseille. Homme? Femme? Fhommes?

L’arcane XV (15), Tarot de Marseille.

Combien de cardinaux vont élire le nouveau pape? 117 cardinaux. Non. 115 cardinaux.

Le nombre de 117 était le premier à être mentionné par les massemédias. Il a ensuite été corrigé par ces derniers à 115 cardinaux électeurs. Le changement massemédiatisé est, lui-même, significatif et enrichit l’analyse.

Le monde parle par les nombres, autant que par les paroles, par les mouvements, par les lapsus.

Les nombres ne sont pas que quantité. Ils sont aussi qualité. Ils sont les deux. Ils sont rigoureux. Ils sont cléments. Les deux. Ils sont, en tout cas, très fréquentables. De toutes façons, ils nous fréquentent. 115, 117, 232, 2, ils expriment des présences et des courants de force qui dépassent la seule dimension quantitative,  –  sans pourtant l’abolir.

Dans certains contextes, les nombres expriment des courants de force plus conscients qu’on peut le croire. Carl G. Jung dit ce qui suit sur le continuum historique inconscient-dont-il-faut-devenir-conscient et les mots de nos langues ( la citation s’applique tout autant aux nombres qu’aux lettres dont on se sert pour transcrire, écrire les mots, les lettres étant des lettres-nombres ) :

«Chaque phrase contient une longue histoire, chaque mot que nous disons est frémissant d’histoire [.. has a tremendous history], chaque métaphore est pleine de symbolisme historique; les mots n’auraient aucune portée, aucune, si ça n’était pas vrai. Nos mots sont chargés de la totalité de cette histoire qui fut jadis si vivante et qui continue d’exister en chaque être humain…»  –   Dream Analysis, 1958. ( On peut lire cette courte méditation qui donne de cette citation une source plus détaillée : Gurdjieff, Ouspensky, Jung : On comprend vraiment ce qu’on lit? Ce qu’on écrit? Ce qu’on dit? )

Revenons aux nombres.

On peut analyser 115 sur la même base que 117 : 100 est un nombre d’omniprésence. 115 : omniprésence (j’avais écrit «ominiprésence») de 15. 115 est “de racine” 7, même racine qu’arcane 16 (1+6). L’arcane 15, c’est celui que le Tarot de Marseille nomme Le Diable.

Cet arcane 15 est associé à l’illusion. À une forme d’hypnose ou de tromperie. À l’idée d’accouplement, mais enchaînant, — et à la sexualité  —  essentiellement, l’idée d’instrumentalisation et de manipulation de la sexualité à des fins de pouvoir, de domination, d’esclavage. L’esclavage sexuel peut autant être dans le débridement, ouvert ou pas, que dans le refoulement (le contenu refoulé étant toujours inconscient) — ou encore dans le déni conscient de sa pratique. La sexualité, normalement, devrait se transformer et évoluer avec la transformation et l’évolution de la conscience. Les prêtres catholiques qui veulent se marier devraient tout simplement pouvoir le faire – ou pas. Le Divin est omniprésent, y compris dans la sexualité qui est, fondamentalement, une union qui peut être divinisante en soi, un yoga. «Yoga» signifie «union». Évidemment, c’est aux catholiques, à la fin comme en chemin, de décider de ces choses.

Arcane V (5), Le Pape, Tarot de Marseille.

Arcane V (5), Le Pape, Tarot de Marseille.

On verra un jour quel nombre aura le plus marqué le conclave, mais les deux nombres, 117 et 115 (et d’autres aussi), sont “constellés”, ils “s’entremaillent”. Ces deux “omniprésences”, ces deux courants de forces, sont destinés à la complémentarité. La dynamique de ces deux courants de force ne se limite pas, dans le temps, à la durée du conclave — mais le conclave aura été l’occasion de les signaler à la conscience.

Je jette un coup d’oeil à 117 + 115. C’est 232. Ce nombre est de racine 7  (2 + 3 +2 = 7), même racine que 115, même racine que arcane 16. Le nombre 200, c’est le “grand contenant”, ou la “maison cosmique” ; 200 peut être le “grand contenant” qu’est l’Église catholique, on peut aussi penser à Saint-Pierre de Rome (la basilique elle-même), etc.  Dans ce grand contenant, 200, on trouve 32. La racine de 32 est 5 (3 + 2). L’arcane 5, c’est Le Pape du Tarot de Marseille.

On voit le nombre 32 et on pense aux «32 sentiers de la sagesse» du Sepher Yetsira, les 32 “chemins” qui relient les 10 séphiroth de “l’arbre de vie” (l’arbre séphirotique). Nous ne sommes pas dans un climat ou un contexte banals.  Ce pape sera mis au monde par des courants contraires et complémentaires qui seront vécus sur le mode de l’hostilité ou de l’harmonie. Il devra être héraclitéen. « Ils ne comprennent pas comment ce qui lutte avec soi-même peut s’accorder. L’harmonie du monde est par tensions opposées, comme pour la lyre et pour l’arc. » –  Héraclite, Fragment 51 (pdf). Source : Philoctetes

Et 117 ? Le nombre 117 (100 associé à 17, ou 100 + 17)  est frappant. Quand je vois 100,  je pense toujours en termes d’ “omniprésence”. Ça me vient d’avoir longtemps fréquenté les oeuvres de Suarès (Carlo).  ( Description des Lettres-Nombres selon Carlo Suarès (pdf).  )  Le nombre 100 est un nombre d’omniprésence (c’est une lecture possible, ça demanderait des développements, je ne les ai jamais mis par écrit). Le nombre 117 peut se lire «omniprésence de 17» (c’est pas la seule lecture possible, encore une fois, mais cette perception de “l’image numérale” du 100 “dans le monde” comme omniprésence m’apparait toujours comme étant “en justesse”).  Incidemment, le nom du cardinal québécois Marc Ouellet est arcane 17 .  (Son nom est 764 — à noter ce “64” dans le “700” : le nombre 64 est le nombre de “Israël” en alphabet français et anglais calculé en échelle s.o. — voir la tableau de l’alphabet français-anglais.)  “Marc Ouellet”, “764”, est arcane 17 comme Québec (395), mais aussi comme Dublin (395), cette étonnante jumelle numérale de Québec.  Voir plus bas, les autres calculs.

17 - L'eau de la source bouleverse la terre.

17 – L’eau de la source bouleverse la terre.

Le Pape Benoît XVI renonce donc à la papauté. Officiellement, la renonciation prend effet le 28 février 2013 (28-o2-2013). 28 + 2 + 2013 = 2043 = 2 +  0 + 4 + 3 = 9. Le nombre 117 est, lui aussi, 9 (1 + 1 + 7 = 9). Les nombres 9, 17 , 100, 117, se constellent. Un silence tranquille et vous allez les voir danser (et aussi 115, et 232). Ils s’avancent et volent le show.

En fait, ils sont au coeur du show. Ou épishow, comme dans «épicentre». Je pense surtout à 117, ici, plus qu’à 115. «Omniprésence de 17» sera fortement constellée, ”visiblement” ou “invisiblement”, lors du conclave (pas seulement 115), et au-delà.

Omniprésence de 17 ou omniprésence de La Vierge à la source : regardez le Tarot de Marseille, l’arcane 17, l’arcane de «Québec», entre autres, l’arcane de «Dublin» aussi : l’arcane de ces deux cités jumelles palpitera, invisiblement, pendant tout le conclave (ces deux cités sont toutes les deux 395).

L'Arcane VII (7), Tarot de Marseille.

L’Arcane VII (7), Tarot de Marseille.

Le nouveau pape pourrait être concrètement associé à cette «palpitation» (pour ne pas dire “papitation”). Ou y être lié par forte influence, “occultement”, d’une manière ou d’une autre, et donc, incidemment, à l’Irlande, ou au Québec (395, 3 + 9 + 5 = 17) ou à la ville de Dublin (395, aussi), ou à la ville de Québec, etc. Omniprésence de 17.

Il est d’ailleurs frappant que le cardinal canadien-français, ou québécois, Marc Ouellet, porte un nom où se constellent fortement les nombres 9 et 17.

En calcul c.c., Marc est 134, (1 + 3 +4 = 8, racine de 17), et Ouellet est 630 (6 + 3 +0 = 9). Toujours en calcul c.c., Marc + Ouellet = 134 + 630 = 764 ( 7 + 6 + 4 = 17). En calcul s.o., Marc est 35 (3 + 5 = 8, racine de 17) et Ouellet est 90 (9 + 0 = 9) : 9 +8 = 17. Le nom de Marc Ouellet est numéralement, par le 9, en phase avec 28-2-2013 (28 + 2 + 2013 = 2043 = 2 +  0 + 4 + 3 = 9), et avec le nombre-courant, ou le nombre-force, ou “invisible”, des cardinaux électeurs (1 + 1 + 7 = 9). Par le 17, le nom de Marc Ouellet est en phase avec l’omniprésence de 17, ou 117.

Tarot de Marseille, arcane tout neuf. VIIII (curieux qu'il ne soit pas écrit ainsi : IX)

Tarot de Marseille, arcane VIIII (9)

Une chose semble numéralement hautement vraisemblable : c’est l’influence considérable qu’a pu avoir Marc Ouellet dans le renoncement de Benoît XVI. Ou autre renoncement. Chose certaine, la personne de Marc Ouellet est numéralement celle d’une omniprésence, sous une forme ou une autre, lors du conclave à venir, et au-delà. En plus de l’omniprésence de 15 (les 115 cardinaux électeurs). Ça pourrait même prendre la forme d’une élection (peut-être la sienne) à la papauté. Chose certaine, Marc Ouellet ou pas, la constellation de l’omniprésence du 17 est évidente, et le 17, c’est.. Regardez l’arcane XVII.

À tout événement, le conclave sera certainement lié à la nature profonde exprimée par l’arcane 17, L’Étoile, la source, la féminité profonde. D’une manière, d’une autre. Retour aux sources. En pratique, ça se traduira par quoi? On verra bien. Mais 17 sera discrètement, quoique puissamment, omniprésent. Une prodigieuse, persistante, féconde, très féconde vibration de fond. On peut féconder dans le pire, on peut féconder dans le meilleur, mais ce sera fécond. Bellement fécond, ou terriblement fécond, ou les deux. On sait, par ailleurs, que la fécondation n’exclut jamais les avortements. Matériels ou spirituels. Et la contradiction de 115 et de 117, massemédiatisée dans les psychés, semble vouloir en témoigner. Un café? Un thé. Oké. L’avantage avec le thé c’est qu’on peut en boire des gallons sans trop de danger. C’est pas une drogue, c’est un stimulant .. Ça saoule presque, et ça fait souvent higoler ..

Arcane XVI, le 16, comme dans Louis XVI: «Ils veillèrent et travaillèrent à la clarté de seize bougies.» Les tisserands travaillent-ils sciemment à la perte du roi? Un pareil roi, et tout son entourage, n’ont déjà plus de têtes… Bonne lecture. (Illustration : Tarot de Marseille.)

Arcane XVI (16), Tarot de Marseille.

Quoi qu’il en soit, le nombre 17 est aussi souvent associé à de grands bouleversements.

Explorez des nombres comme 1789 : 17 + (8 +9) = 17+17 = 34 = 7, racine de 16. Ou calculé ainsi : 1 + 7 + 8 + 9 = 25 = 7, racine de 16. On peut sectionner, et regarder : 1 + 7 + 8 = 16 = 7, racine de 16. Suivez l’intuition sans rien bousculer, les nombres finissent par «parler», et on reçoit. On palpe les veines.

D’autres nombres semblables : 1917, 1776, ..

*

Donc il advint, en l’an 2013, que la foudre frappât, à deux reprises, la Basilique Saint-Pierre, État du Vatican, à Rome, en Italie, dans les heures qui suivirent le renoncement par Benoît XVI à la papauté de l’Église catholique; le 11 février 2013 (un peu avant 18h00 — ou 6:00 pm).

En d’autres termes, la nature a pénétré le Vatican à la verticale par la pointe du gland en foudroyant deux fois. Plus arcane XVI que ça, tu meurs. La symbolique phallique est frappante. Et celle du foudroiement. On pense à la Shakti. Une Shakti très proche de la matière. La Shakti transforme. Je pourrais interpréter mais le sens ne se présente pas clairement à mon esprit. Sans intégration consciente du 17 (sans transformation radicale sous ce rapport), disparaître est possiblement ce qui pourrait arriver au catholicisme? Ce serait une illustration du mystère archétypal, trans-historique, de La Maison Dieu, comme l’arcane XVI est si étrangement, sinon mystérieusement, nommé. Je médite.

Euronews :


La polarisation 9 <–> 17. En les additionnant, on a déjà un hint, une direction, un indice : 9 + 17 = 26. Le nombre 26 est le nombre de «God», et aussi le nombre de «Yhavhé» en hébreu (Yod-Hé-Waw-Hé – יהוה – lire l’hébreu de droite à gauche) : tous les deux sont 26. On a élaboré là-dessus déjà.  Identité numérale. La polarisation du vieillard mâle, mûr, célibataire, axé sur la zone céleste (9) — et de la source vierge, nue, axée sur “le terrestre” (17)  — une polarisation qui se déroule, non en «Dieu», mais en « God-יהוה ». À élaborer.

L'arcane VI (6), Tarot de Marseille.

L’arcane VI (6), Tarot de Marseille.

Je n’élabore pas, ici, sur ce dernier “indice”. Disons simplement que les guerres de religion existent toujours en Occident, sur un mode qu’on identifie souvent mal, ou pas du tout, par exemple entre l’Église anglicane et l’Église catholique, entre autres, vraisemblablement par proxys.

Mais je veux surtout faire remarquer qu’il ne faut pas penser que “l’épilecture” numérale n’est qu’une “amusette” ou une “abstraction”.

La polarisation 9 – 17 , celle du «vieillard» et de la «source jeune» vierge, ou féminine, est, on ne peut plus, réelle. C’est un vieux complexe archétypal.

Cette polarisation se lit de diverses manières dans le déroulement des choses. Jusqu’au coeur des temples catholiques (voir la vidéo, plus bas).

La Papesse, l'arcane II (2) du Tarot de Marseille

La Papesse, l’arcane II (2) du Tarot de Marseille

Une autre donnée numérale qui permet de mieux saisir les forces en présence, les courants de force qui s’entrecroisent présentement au sein de l’Église catholique est fournie par les nombres 117 et 115. Il devait y avoir 117 cardinaux électeurs.

Apparemment, deux devraient être absents. Dont le cardinal O’Brien, l’Irlandais. Peu importe les raisons. On tomberait à 115 cardinaux électeurs. Qu’est-ce qui a changé?

Un indice: 117 – 115 = 2.

Numéralement, 2, soudain, s’efface de 117. L’arcane II (2), c’est La Papesse du Tarot de Marseille. Comme si le courant qui tend vers l’accession des femmes au sacerdoce au sein de l’Église catholique, où à une plus grande intégration des femmes au sein de l’Église, ou de la féminité-tout-court, était numéralement, ou “archétypalement”, soustrait.  Ou mis en évidence ?  Parfois, ça se ressemble.

Cette polarité vivante qui fait pression dans l’inconscient, dans ce qui nous est inconscient, soit que la conscience en intègre la dynamique ou soit que, à défaut, la dynamique de la polarité désintègre la conscience — et, très souvent, les “camps” actifs que la dynamique polarise.

Vidéo, plus bas, illustrant la polarité non-intégrée en phase auto-désintégrante au coeur d’un temple de l’Église catholique, en un sein bien physique.

Les femmes qui manifestent dans la vidéo font partie d’un groupe, le groupe «femen».

L'arcane XV (15), Tarot de Marseille. Homme? Femme? Fhommes?

L’arcane XV (15), Tarot de Marseille. Homme? Femme? Fhommes?

Éventuellement, il faudrait élaborer sur le schème «femen» (possiblement un acronyme).

Une manière d’aborder le thème :  Les femen, le sado-masochisme et la symbolique nazie et totalitaire 24 avril 2013.

Femen, c’est female où «male» est remplacé par «men», ce qui donne femen; en français, ce serait comme remplacer, dans femelle (même étymologie que «female» : latin «femella», qui signifiait à peu près «petite femme»), «melle» par «hommes» au pluriel («men», pluriel anglais de «man»; «men», en français : «hommes») pour donner quelquechose comme «fhommes» ou «fehommes». Un schème créé pluriel, figé dans le pluriel.

Les manifestantes se nomment donc elles-mêmes femen, ou fhommes. «Femen» est 43 (7) en s.o. (on pense à 2043), et 106 (7) en c.c., ce qui associe «femen» à l’arcane 16, aussi à omniprésence de 6 (100 + 6), et 6 apparente femen au 15,  dont 6 (1 + 5) est racine. On pense au Diable du Tarot, l’arcane 15, —  et à 115, omniprésence de 15. Mais on aurait tort de fixer notre pensée rien que là, et rien que sur une perception naïve suggérée par l’image et le nom donné dans le Tarot de Marseille. Les femen sont surtout 7, d’abord, l’arcane Le Chariot, et le 7 est aussi l’arcane de toutes les audaces et de tous les possibles, avanti, les femen sont des walkyries, elles sont là pour faire la guerre et elles la font. Les forces qu’elles répandent dans le monde les détruiront (elles, les femen) à la fin. Vraisemblablement parce que la “guerre” apparemment menée par les femen n’est pas vraiment menée par elles.  Ce n’est pas leur guerre.  Vraisemblablement, on leur a fait singer leur propre guerre. On leur a volé leur guerre. Elles ont singé leur guerre. Sans le savoir. Sauf certaines. Qui savaient, ou savent.

La Force, l'arcane XI (11), Tarot de Marseille. «Fe» est 11.

La Force, l’arcane XI (11), Tarot de Marseille. «Fe» est 11.

Fe est 11, La Force. Le schème est très riche. Il n’est pas épuisé ici, loin de là. Et 17 demeure toujours, à la fois, la source de vie et la source de grands bouleversements. Quand cette source est refoulée, elle explose, car le 7 est porté par le 10, la roue des mondes ou le point qui croît, envers et contre tout.  Vous aimez les histoires de géants, les phénomènes de gigantisme, les choses gigantesques? Semez une graine et attendez quelque temps.

La dynamique du 7 dans le 10, quand 17 est refoulé, peut entraîner le bouleversement d’un individu comme il peut bouleverser des empires et des continents. Femen n’est pas 17. Mais femen est 106, omniprésence de l’accouplement et du sexe, de la relation entre les pôles, tout comme, à la racine, femen est 7, le chariot de la guerre. Un de leurs slogans est sextremism. Sexe et guerre, sexe et violence. La source de leur illusion (illusion associée à l’arcane 15) : le mouvement qui les meut est transpersonnel, dans les centaines, et entre le 6 et le 1, c’est 0, il n’y a pas d’individu. Le mouvement est trop fort pour les individus femen, elles n’ont pas la conscience individuelle qui leur permettrait de contrôler ou de maîtriser les forces qu’elles invoquent, auxquelles elles s’ouvrent, qu’elles contribuent à mettre en branle souvent dans des mises en scènes magistes. Ce puissant mouvement transpersonnel, vraisemblablement magiste — très possiblement à leur insu –, finira par les terrasser. Schème sur lequel élaborer. À articuler avec l’ensemble. 6, 7, 9, 15, 16, 17, …

Forte impression d’ensemble du vieux singe qui écrit ces lignes: les femen sont manipulées. Par qui? Pas eu le temps d’y penser sérieusement (dans ce cas précis). Sinon que je ne suis pas le seul à éprouver cette sensation persistante de magie opérative ou de lutte de mages ou de sectes autour de choses qui se produisent depuis le 11 février 2013.   Mais ceux ou celles qui manipulent les femen (ou tout autre groupe apparenté à cette mouvance), présentement à leur insu, en brûleront quelques-unes, mais s’y brûleront aussi les mains :  one doesn’t fool around with walkyries. Ou avec la grande déesse de la violence, du guerroiement (sous quelque forme que ce soit), et de la mort.

Mais nonobstant cette manipulation dont les femen ou les fhommes sont très vraisemblablement l’objet, le phénomène demeure, en lui-même, signifiant. C’est plein de phénomènes signifiants dont les sujets eux-mêmes sont inconscients. Un peu comme quand on dit «je respire», même après avoir lu Rimbaud («je est un autre»).  Et le diaphragme? .. Quelque chose fait s’élever et s’abaisser le diaphragme de milliards de mammifères sur terre à l’instant même. C’est ça, la respiration. Je respire? On est pas aux commandes. Ça respire. Conscience de ça est yoga. Pas complique.

À tout événement, si vous êtes sensibles, je vous préviens, la violence, l’agressivité, l’animosité chaotique, les cris de harpies qu’on entend, tout ce qui, à un certain moment, se dégage de la vidéo qui suit (et que vous avez peut-être déjà vue) est papeupénible. La seule chose qui semble exprimer grâce, dans tout ça, la seule chose qui semble échapper au grotesque du reste, ce sont les seins eux-mêmes, naturels, il semble, très jolis en tout cas, comme s’ils étaient totalement indépendants du brouhaha, toute leur tendresse intacte, comme s’ils se fichaient éperdûment de celles qui les arborent …  :

[ Note : cette vidéo disparaissait constamment de sa source sur youtube, et sur vimeo, quelque temps après avoir été affichée (embeded) ici ; le “embedding” était coupé à la source url (vraisemblablement, la vidéo était retirée) ; finalement, je l’ai importée et sauvée sur WordPress. ]



Le sado-masochisme des femen. Provoquer la violence contre elles-mêmes dans un état de nudité et de vulnérabilité. Morbide. Ce n’est pas sans évoquer les hystéries jansénistes sous l’Ancien Régime dont l’historienne Marion Sigaut parle dans ses conférences.  En tout cas à mon sentiment (feeling).  La logistique de ce groupe doit coûter pas mal d’argent. Qui les finance?




Voilà. Ce n’est pas de la prédiction; c’est, essentiellement, de l’épilecture. Ça prédit parfois, comme des miettes qui tombent. Évidemment. Rompez du pain, ça va faire ça. Mais c’est la lecture qui m’importe avant tout. Épilecture. Comme on dit «épigénétique». Certains diront : comme dans «épiphanie». Épi, quoi. Comme dans «moisson». Moisson, épimoisson, moisson d’épis blonds. Lecture enrichie. Vous allez aussi me dire que je ne mentionne jamais, ici, que Benoît XVI c’est, justement, Benoît XVI (16). Voilà. C’est fait. Vous pouvez même ajouter un éclair typiquement arcane XVI juste en plein centre de la pointe de la coupole de la Basilique. Deux fois. 115 ou 117? Les deux. 232. Sans compter les autres. Le simple fait de méditer librement sur la rigueur des nombres nous fait toucher des dimensions tellement profondes, parfois, que seul le silence est (en) mesure, à la fin, de tout recueillir. Encore faut-il être allé vers la moisson.

Hum? Non, je ne suis pas catholique. Pas pratiquant, en tout cas. Pas pro-catholique, ni anti-catholique non plus. Les saints existent. La grâce existe. Omniprésence divine. Oui.

Il semble cependant que la religion catholique soit aujourd’hui l’une des religions les plus persécutées au monde — et comme toujours ce sont les innocents, et aussi, très souvent, les meilleurs, qui écopent. Il y a quelquechose de trop facile dans tout ça.  Et c’est un fait que je n’aime pas ça. Je me méfie des modes. On dit souvent que la vérité est la première victime des guerres. Elle est certainement aussi la première victime des modes. Elle est aussi la grande victime des dominations comme des persécutions. Je me méfie des modes. Quelquechose, en nous, sourit au centre la nuit. Un ticoune régénérant. Une étincelle d’or.   Laissons-la voir : elle adore venir se baigner dans nos prunelles et nos joues.

Voilà. C’était un hors-d’oeuvre rapidement improvisé. Le repas n’est pas fini. Bon appétit, les flots. Vagues sur fond d’océan, innombrables. Rédigé, essentiellement, le 17 février 2013, et augmenté par après. Je vais me faire du café. Pourtant je suis buveur de thé. On peut jamais jurer de rien. Non. Ce sera du thé. Beaucoup de thé. Abondamment. Dyonithé.

« incommensurables ils se succédaient tandis que de tout petits murmures ne  pouvaient être engloutis et surnageaient
dans l’invincible solitude où passaient les tunnels
les forêts les troupeaux de villes les mers harnachées »

« ouvre-toi coeur infini
pour que pénètre le chemin des étoiles
dans ta vie innombrable comme le sable
et la joie des mers
qu’elle contienne le soleil
dans la poitrine où brille l’homme du lendemain

« l’homme d’aujourd’hui sur le chemin des étoiles de mer
a planté le signe avancé de la vie
telle qu’elle se doit de vivre le vol librement choisi de l’oiseau jusqu’à la mort
et jusqu’à la fin des pierres et des âges
les yeux fixés sur la seule certitude du monde
dont ruisselle la lumière rabotant au ras du sol »

Sur le chemin des étoiles de mers, Tristan Tzara, années 1930s (extraits)


D’autres tableaux, des notes :

Un autre tableau, ci-dessous. Vous remarquerez qu’ils se recoupent tous. Mais celui-ci, que je m’étais fait il y a longtemps et que j’ai retrouvé, reproduit, dans la colonne 4, les nombres de la «e.g.», de l’ «échelle géométrique», où chaque nombre correspond au nombre des côtés de chacune des 22 figures géométriques régulières inscriptibles dans un cercle.

Ce tableau indique, entre autres, les nombres liés à l’échelle géométrique («e.g.»).


Un autre tableau, ci-dessous, représente, côte-à-côte, les alphabets grec et hébreu. Le tableau n’est pas de moi. Aux fins que nous nous donnons ici, ce tableau ci-dessous peut porter à confusion pour l’alphabet grec (mais pas pour l’alphabet hébreu). Notez, entre autres, dans le tableau de l’alphabet grec, dans l’échelle «NV» (correspondant à l’échelle «c.c.», celle des «cycles chiffrés») :  1, 2, 3, 4, 5, 7 .. On a sauté «6» dans l’énumération (la lettre «stigma», ϝʹ ou ϛʹ ou στʹ , sans doute pour des raisons d’archaïsme; couramment, «stigma» est considérée comme n’étant plus utilisée); on a aussi sauté le c.c. «90» («koppa», ϟʹ , qui couramment n’est plus utilisée); à la fin, «sampi» aussi n’apparait pas ( ϡʹ  , 900 ; couramment, est considérée comme n’étant plus utilisée). À la fin, on se retrouve avec 24 lettres au lieu de 27 :


Les lettres-nombres, ça ne date pas d’hier. Ce tableau n’est pas de moi. Les alphabets-nombres hébreu et grec sont présentés ici côte-à-côte, mais le tableau de l’alphabet grec peut porter à confusion. Je fournis d’autres tableaux (grec, hébreu) plus bas. Notez dans le tableau de droite, celui de l’alphabet grec, dans l’échelle dite «NV» : 1, 2, 3, 4, 5, 7, ..  On a sauté «6», «stigma», dans l’énumération,  pour des raisons “d’archaïsme” … ; on a aussi sauté «90» («koppa»), et «sampi» (900). Voir les autres tableaux de l’alphabet grec, plus bas, où «stigma» ou «digamma», «koppa», et «sampi», apparaissent.


Ci-dessous, une table numérale de l’alphabet grec incluant l’échelle s.o. (“succession ordinale”), en plus de l’échelle c.c. (“cycles chiffrés”), et incluant les trois lettres-nombres qui ne figurent pas dans le tableau BibleWheel qui précède : stigma ou digamma ( ϝʹ or ϛʹ or στʹ – 6 ), koppa ( ϟʹ  –  90 ), et sampi ( ϡʹ   –  900 ) :


Table de l’alphabet grec et des lettres-nombres, incluant digamma (ou stigma), koppa, et sampi.


Dans le tableau qui suit, notez que Tâv (400) est généralement considérée la dernière lettre de l’alphabet hébreu, la 22 ième, mais cependant cinq lettres – Khaf, Mem, Noun, Phé et Tsâdé – , quand on les retrouve en finale d’un mot, prennent une forme et une valeur différentes. On se retrouve avec un alphabet de 27 lettres, comme dans le cas de l’alphabet grec. Ces valeurs différentes de Khaf, Mem, Noun, Phé et Tsâdé sont respectivement, dans l’ordre, 500, 600, 700, 800, 900 :


Les lettres-nombres, l’alphabet hébreu.


Suit, une autre table de l’alphabet grec avec les équivalents numéraux de chaque lettre et l’échelle des cycles chiffrés (c.c.); les trois lettres en italiques (digamma, koppa, sampi) sont celles qu’on ne retrouvre pas dans tableau BibleWheel, plus haut; la table suivante provient de Wikipedia :


Αʹ αʹ alpha 1
Βʹ βʹ beta 2
Γʹ γʹ gamma 3
Δʹ δʹ delta 4
Εʹ εʹ epsilon 5
ϛʹ digamma (stigma) 6
Ζʹ ζʹ zeta 7
Ηʹ ηʹ eta 8
Θʹ θʹ theta 9
Ιʹ ιʹ iota 10
Κʹ κʹ kappa 20
Λʹ λʹ lambda 30
Μʹ μʹ mu 40
Νʹ νʹ nu 50
Ξʹ ξʹ xi 60
Οʹ οʹ omicron 70
Πʹ πʹ pi 80
ϟʹ koppa 90
Ρʹ ρʹ rho 100
Σʹ σʹ sigma 200
Τʹ τʹ tau 300
Υʹ υʹ upsilon 400
Φʹ φʹ phi 500
Χʹ χʹ chi 600
Ψʹ ψʹ psi 700
Ωʹ ωʹ omega 800
ϡʹ sampi 900

Le tableau qui précède, on le trouve sur Wikipedia, ici. On y trouve la même progression numérale que pour l’alphabet hébreu. Cette même progression des équivalences numérales est évidemment implicite dans tous les alphabets et c’est la raison pour laquelle je l’utilise depuis très longtemps en français comme en anglais (ces deux derniers alphabets, anglais et français, étant identiques).

Voici une autre table, très semblable, de l’alphabet-nombre grec avec l’échelle de cycles chiffrés (c.c.) :


Letter Value Letter Value Letter Value
αʹ 1 ιʹ 10 ρʹ 100
βʹ 2 κʹ 20 σʹ 200
γʹ 3 λʹ 30 τʹ 300
δʹ 4 μʹ 40 υʹ 400
εʹ 5 νʹ 50 φʹ 500
ϝʹ or ϛʹ or στʹ 6 ξʹ 60 χʹ 600
ζʹ 7 οʹ 70 ψʹ 700
ηʹ 8 πʹ 80 ωʹ 800
θʹ 9 ϟʹ 90 ϡʹ 900

On trouve la table qui précède sur Wikipedia (cliquer ici).


Cette autre table, ci-dessous, suggère ou illustre l’autonomie de la succession croissante des cycles chiffrés associés aux signes-lettres (comparer la première colonne, à gauche, à la dernière, à droite). Cette table provient du site The Greek Number Converter :


αʹ 1 ιʹ 10 ρʹ 100 α͵ 1000
β͵ 2 κ͵ 20 σ͵ 200 β͵ 2000
γ͵ 3 λ͵ 30 τ͵ 300 γ͵ 3000
δ͵ 4 μ͵ 40 υ͵ 400 δ͵ 4000
ε͵ 5 ν͵ 50 φ͵ 500 ε͵ 5000
ϛ͵ 6 ξ͵ 60 χ͵ 600 ϛ͵ 6000
ζ͵ 7 ο͵ 70 ψ͵ 700 ζ͵ 7000
η͵ 8 π͵ 80 ω͵ 800 η͵ 8000
θ͵ 9 ϙ͵ 90 ϡ͵ 900 θ͵ 9000

Les lettres-nombres, un autre exemple en cliquant ici : sur ce tableau-là, «Greek number» («nombre grec») désigne … la lettre. En fait, l’expression désigne aussi le nombre, évidemment. Les lettres étaient des nombres, les nombres étaient des lettres.

Je me demande pourquoi j’en parle au passé. Il n’y a pas de raison : la succession ordinale, ou la succession numérale a toujours fait partie de tout : vous pouvez vous en faire une, une succession, en regardant devant vous et en choisissant des points de succession, n’importe lesquels (un caillou(1), puis la ligne blanche au milieu de la route(2), puis le sureau qui pousse plus loin(3), puis l’autre rive du lac(4), etc.), et les désigner par une succession numérale conséquente : 1, 2, 3, 4, … 10, 20, 30, 40, … Vous pouvez nommer ces nombres bim, troum, toto, tutu, … baka, miam-miam, tarentule, flocon, … L’ordre de succession, c’est une fonction mentale, une fonction de la psyché humaine. N’importe quelle montagne, tout grain de poussière, un nuage, un pont, sont représentables numéralement en succession, 1, 2, … Et ce, anyway… «J’irai te voir en toutes directions…»: La Licorne. Poème venu d’une blancheur médiévale (c’est le dernier verset).


Voici un autre tableau de l’alphabet grec trouvé sur internet ; l’échelle numérale est celle des cycles chiffrés (c.c.) :

Source du tableau : http://www.squiggledog.com/index.html (cliquer sur le tableau pour y aller)


 

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9 Responses to Réception à la table des nombres

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