.. et le père, condamné à l’insignifiance, et l’enfant à naître, lui, à subir l’infanticide matriarcal
La Grande Mère Nature peut produire du très beau, du “natif” irrésistible, de la simplicité touchante, de la splendeur
Naturellement beau :
La Grande Mère Nature aussi semble produire en son sein ( ou laisser se produire ), notamment à travers le vital et le mental humains, de la cruauté béate ou industrielle, de l’artificiel suicidaire, etc.
Naturellement laid :

Un coup d’État, un changement de paradigme, un changement de civilisation. Henry Morgentaler pratiquant un avortement au Canada. À lui seul, il affirme en avoir pratiqué environ 100 000. Entre 1971 et 2011, rien qu’au Québec, chiffres officiels : 803 846 meurtres par avortement. Une machine de mort. En 2015, on doit approcher du million. Population actuelle du Québec : environ 8 millions.
Lire la première partie : La Nature, la conscience, le bon sens 1/2 — La guerre du naturel et du pas naturel
Je vais maintenant analyser un extrait d’un jugement de la Cour Suprême du Canada de 1988.
Cet extrait de jugement, que je cite et que j’analyse plus bas, contient l’argumentaire du juge canadien Brian Dickson justifiant l’avortement libre, à volonté, sans entraves.
Voici d’abord l’extrait en question, sans analyse. Rappel: le jugement date de 1988:
« L’article 251 porte clairement atteinte à l’intégrité corporelle, tant physique qu’émotionnelle, d’une femme. Forcer une femme, sous la menace d’une sanction criminelle, à mener un foetus à terme à moins qu’elle ne satisfasse à des critères sans rapport avec ses propres priorités et aspirations est une ingérence grave à l’égard de son corps et, donc, une violation de la sécurité de sa personne. » — Source, pdf : L’Avortement au Canada : Vingt ans après l’Arrêt R. c. Morgentaler, Karine Richer, Division des affaires juridiques et législatives du gouvernement canadien, 24 septembre 2008 (PRB 08-22F) re: page-pdf 7.
Maintenant, le même extrait avec mes annotations et mes commentaires [entre crochets], avec des mises en évidence en caractères gras ou en italique ou les deux :
[début]
« L’article 251 ..
[note : c’est à-dire l’article du code criminel canadien, modifié par la loi de 1969 autorisant (décriminalisant) l’avortement thérapeutique dans certaines circonstances, notamment quand la santé et la vie de la mère, sa sécurité, sont en danger ; cet article 251 n’autorisant pas en tout temps, à volonté, l’avortement, il .. ]
.. « porte clairement atteinte à l’intégrité corporelle, tant physique qu’émotionnelle, d’une femme.
« Forcer une femme, sous la menace d’une sanction criminelle, à mener un foetus à terme ..
[note : même quand la mère est en santé, ne court aucun danger, et que le foetus est viable]
« .. à moins qu’elle ne satisfasse [ie : la mère] à des critères sans rapport avec ses propres priorités et aspirations ..
[ note : la vie, la santé, la sécurité de la mère sont paradoxalement “absents” de l’argumentaire de Dickson quand on le lit attentivement, tout comme, évidemment, le droit à la vie de l’enfant à naître, la viabilité même du foetus; l’argumentaire de Dickson porte essentiellement sur les désirs de la mère, quitte à, ou dans le but de, la pousser à accepter le meurtre de son enfant en le justifiant “moralement” sur des bases “carriéristes”, entre autres ]
« .. est une ingérence grave à l’égard de son corps [ie : le corps de la mère]..
[ commentaire : en “insistant” pour aller jusqu’au bout de “la mise au monde” et donner naissance à un enfant, la Nature commet une “ingérence grave” ]
« .. et, donc, une violation de la sécurité de sa personne [ie: la personne de la mère]. »
[ commentaire : la Nature est ainsi accusée de violation criminelle — et implicitement et logiquement condamnée. ]
[fin]
Relisez attentivement. Cette vision du monde est terrifiante.
L’argumentaire du juge Dickson revient à considérer la grossesse comme le résultat, en soi, d’une violation, voire d’un viol, commis par la Nature.
La logique du juge Dickson conçoit les voies de la vie inhérentes à la Grande Mère Nature comme des violations criminelles, des crimes, et donc le père et l’enfant à naître comme les exécuteurs de ces crimes de la Nature.
La Nature, le père, et l’enfant à naître, les trois, sont décrétés violeurs, c’est-à-dire criminels.
Mais alors, on peut se demander : et la respiration ? Il a consenti à la respiration (mouvement du diaphragme et des poumons), le juge Dickson ? Non. La respiration s’impose, elle viole sa liberté.
Qu’attendent donc les juges Dickson de ce monde, et les millions de gens d’accord avec la logique inhérente à son jugement, pour se rendre immédiatement dans une clinique Morgentaler se faire (avorter) (enlever) le diaphragme et les poumons ? Les mouvements vitaux de ces organes violent leur liberté.
Quand on y songe, c’est le corps humain en entier et pratiquement toutes ses fonctions vitales qui sont condamnés par le jugement Dickson comme violations criminelles commises par la Nature.
Ce n’est pas anodin :
Le jugement Dickson se trouve ainsi à proclamer la suprémacie du transhumanisme – lequel aboutit ultimement à la disparition de l’être humain et au règne d’un ersatz robotisé de ce dernier.
La circulation du sang dans les veines et les artères? Un viol? Oui, évidemment: Personne n’a jamais consenti à ça.
Ce n’est pas une remarque fantaisiste de ma part.
En effet, il est très frappant que ces viols, selon la logique Dickson, que constituent les battements du coeur et la circulation du sang dans le corps, soient condamnés et châtiés cycliquement par des assassinats massifs, des massacres de populations, des Guerres Mondiales. C’est-à-dire par des avortements massifs. Des avortements massifs déclenchés par des pouvoirs, et sanctionnés par des autorités constitutionnelles et légales qui, elles, la plupart du temps, ne sont jamais, sauf exceptions, victimes de ces massacres, de ces tueries.
Et la faim? Le juge Dickson a-t-il consenti à la faim? Non. La faim s’impose. Le juge Dickson doit manger — ou mourir. Le juge Dickson a-t-il consenti à se nourrir? Non. Manger s’impose. A-t-il consenti à la digestion? Non. La digestion s’impose. A-t-il consenti à l’excrétion? Non. L’excrétion s’impose. La liste pourrait s’allonger.
Encore une fois, qu’attendent les ceucelles qui pensent comme les Dicksons de ce monde pour se faire arracher l’estomac, les entrailles — et le coeur, les artères et les veines — dont l’activité, non-déterminée par nous mais par la Grande Mère Nature, viole en eux toute forme de consentement, — tout comme la grossesse, tout comme l’enfant à naître, — en imposant leur présence et les lois complexes qui les animent ?
Quand on lit attentivement les arguments du juge Dickson, c’est le fait même d’exister dans un corps humain au sein de la Nature que le juge Dickson condamne. Rien de moins. On retrouve, dans son jugement, l’expression d’une puissante, contraignante motivation mortifère, suicidaire.
Pour cette raison, rappelons-le, il est toujours périlleux de perdre de vue que nous sommes “entre les mains” de ce genre “d’autorités”.
Du sein même de la Nature dont il procède (et donc, “naturellement”, au sens strict ), le juge Dickson condamne la Nature, condamne la Matrice qui nous donne la vie et nous porte tous à chaque instant, y compris le juge lui-même.
Ce qui revient à dire que le juge se condamne lui-même — et l’humanité entière, tous étant le fruit d’un viol criminel, comme vous, comme moi : la grossesse perpétrée par la Nature.
Je reprends ci-dessous certains des éléments qui précèdent pour “scruter” encore l’ensemble du thème en m’inspirant et en augmentant certains passages de L’avortement, le foetus, Morgentaler, et la peine de mort : les holocaustes préventifs :
Depuis 1969, l’avortement était autorisé au Canada dans les cas où la vie, la santé, la sécurité de la mère, pouvaient être en danger.
En 1988, au nom de la «liberté» et de la «sécurité de la personne» [article 7 de la Loi Constitutionnelle du Canada 1867-1982 – français (pdf) – pages-pdf 48, 49; et ici sur le courant proto-totalitaire canadien inscrit, notamment, dans la Charte des Droits canadienne], la Cour Suprême décréta que les femmes enceintes étaient dorénavant autorisées en tout temps, à volonté, sans restrictions, à recourir à un avorteur pour tuer l’enfant à naître.
La Cour Suprême suspendait le droit à la vie [pourtant garanti par le même article 7 de la Charte canadienne] de l’enfant à naître. En fait, l’enfant à naître perdait son statut de personne, et donc toute protection juridique, il était décrété hors-la-loi.
Il est important d’insister encore sur ceci : le juge Dickson, dans son jugement, parle comme si l’avortement n’avait pas été décriminalisé en 1969 par le Parlement canadien dans le cas où la vie ou la santé de la mère sont en danger — en d’autres termes, quand sa sécurité est en danger. (chercher “1969” et “1988” en bas du présent article.)
L’argumentaire du juge Dickson vous semble anodin? Pensez-y. Deux fois. Au moins.
Le juge Dickson, en 1988, en jugeant explicitement l’article 251, déjà amendé, du code criminel canadien et en condamnant cet article, jugeait implicitement, comme on l’a vu, la Nature et la grossesse elles-mêmes, lesquelles, comme on l’a vu, selon Dickson, portent «atteinte à l’intégrité corporelle, tant physique qu’émotionnelle, d’une femme», ce qui est vrai, oui, mais depuis la nuit des temps.
Brian Dickson ravalait la Nature et la grossesse au rang d’intrus. Aberrant. Sinistre par les conséquences. Relisez attentivement l’extrait de son jugement. Son argumentaire est celui d’un nain intellectuel, un nain de conscience, ignorant complètement, ne tenant compte en rien du fait qu’il n’a pas généré l’univers, c’est l’inverse, il a été généré par un processus au sein de ce même univers. Ce nain intellectuel considère qu’il est lui-même issu d’une violation, d’un viol.
Le juge Dickson décrétait aussi implicitement que les pères, et les mâles en général, les garçons, étaient des violeurs, potentiellement ou non, c’est-à-dire des criminels, puisqu’ils étaient complices, ou pouvaient le devenir par la nature des choses, «d’une ingérence grave à l’égard» du «corps» des femmes et « d’une violation de la sécurité de [la] personne» de la mère.
L’enfant à naître lui-même était aussi complice de cette «ingérence grave à l’égard» du corps de la mère et de cette même «violation de la sécurité de la personne» de la mère, et était punissable de mort.
Ce qui m’amène, en aparté, à la note sémantique suivante, en dents de scie, sur le mot «pédophile». C’est improvisé au moment où je relis et corrige l’article.
Dans le contexte de l’avortement sur demande, devenu monnaie courante, faut-il s’étonner que des autorités (je présume, mais lesquelles, et à quel niveau, je ne sais pas) aient réussi – et aussi facilement – à imposer le mot «pédophile» pour désigner le criminel qui abuse sexuellement d’un enfant? Parce que cette désignation est aberrante. Pourquoi pas plutôt une expression comme «pédo-abuseur sexuel», par exemple, ou un mot qui signifie vraiment et clairement ce qu’il prétend désigner ?
Car le mot «pédophile» signifie, rigoureusement, «qui aime les enfants»… C’est tout.
«Pédo» (enfant) et «phile» (qui aime). Racine grecque de «pédo», ou «péd-» : «pais, paidos» qui veut dire «enfant». « Racine grecque de -phil-, «phileô» : « aimer» — ou encore de «philos» : «ami». Comme dans «philo-sophie» (qui aime la sagesse, ou ami de la sagesse), «hydro-phile» (qui “aime” l’eau, ou ami de l’eau), «franco-phile» (qui aime ce qui est français, ou la langue française, etc.), «sino-phile» (qui aime ce qui est chinois), ou encore «phil-harmonie», comme dans «orchestre phil-harmonique», etc.
La liste est interminable des composés avec «phile» et ils signifient pratiquement toujours «qui aime».
Sauf dans le cas du mot «pédophile».
Ce n’est pas un crime d’aimer les enfants, mais le sens inverti qu’on a imposé au mot «pédophile» revient à dire qu’«aimer les enfants» (tout simplement) est un crime..
Cette aberration sémantique me semble d’emblée en phase avec le jugement Dickson où l’amour des enfants devient gênant, et est, de manière plus ou moins feutrée, à exclure, ou alors cet amour doit être carrément avili dans la conscience des gens. À un niveau subliminal. Quelquechose du genre. Il le faut s’il s’agit de justifier la mise à mort de l’enfant à naître.
On a massivement adopté l’utilisation de l’expression «qui aime les enfants» («pédophile») pour désigner celle ou celui qui abuse sexuellement de ces derniers.
Une totale inversion de sens, constamment répétée, qui perdure.
On a réussi à faire en sorte qu’«aimer les enfants», ou «aimer ses enfants», devienne subliminalement un crime.
Car les mots ont des connotations inconscientes, parfois beaucoup plus profondes et secrètes qu’on peut le penser, et qui échappent à la plupart. Incidemment, le docteur Ewen Cameron savait bien ça qui pratiquait, à Montréal, au Québec, sur ses patients, le lavage de cerveau avec les mots, incidemment soutenu et financé par la Cia dans le cadre du projet MKultra; Cherchez “Ewen Cameron” dans cet article : Canada : Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion. (On trouve, au bas de l’article, un reportage vidéo massemédiatique devenu assez rare, sous-titré en français, extrait de l’émission canadienne The Fifth Estate (CBS), diffusée le 6 janvier 1998, qui décrit les effets sur les cobayes humains sélectionnés par Cameron.)
Le juge Dickson, dans son jugement, condamnait donc “l’ingérence de la Nature” dans la vie des gens. Seul le néant trouvait grâce à ses yeux? Quelquechose comme ça.
On vit encore aujourd’hui avec les conséquences.
On peut voir aussi que la guerre contre les hommes et les garçons n’est pas un mythe, que ça vient de haut (d’une Cour qu’on qualifie d’ailleurs de “Suprême”), et que celà fait partie du “châtiment ambiant” implicite imposé, et exprimé, à travers l’argumentaire du juge Dickson.
Tout ça procède certainement d’un agenda proto-totalitaire et déshumanisant qui prend racine en haut-lieu, — en lieu prétendument dit “suprême” — d’un agenda dont on peut retracer un certain nombre de balises (pas toutes, évidemment), de manière claire, évidente, au moins à partir de 1960: Canada: pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques; Canada, Québec, Ontario, clause dérogatoire : un proto-totalitarisme persistant.
Le juge Dickson, et la trôlée des ceucelles qui pensent comme lui, font partie intégrante de la Nature. Comme vous ou moi. Ce qu’ils font est, en ce sens, “naturel”. Leur démarche est cependant mutilante, délirante, mortifère, d’inspiration suicidaire : le jugement Dickson s’attaque à tout, à tous. Notez bien ceci: la démarche, la vision du juge, est celle d’une inversion. Le juge Dickson, du moins dans sa psychée, est un inverti.
Sa démarche est typique, encore une fois, de ces nains de la conscience et de l’esprit, qui s’attaquent à ce qui les dépasse infiniment et, en plus, à ce qui les engendre, leur donne la vie, et à chaque instant les tient littéralement en vie.
Ces gens contribuent à un déséquilibre humain et global croissant, éventuellement (certains diront «déjà») catastrophique.
Cette voie, cette haine destructrice de tout et de soi-même, je n’ai jamais pu les faire miens. Les exprimer dans des oeuvres, oui. Mais je n’ai jamais pu faire miens ces sortes d’approches “déshumanisantes”. Au-delà de tout code moral, c’est la conscience en moi qui s’y oppose. Pas la “Nature” : la Conscience. Et le bon sens.
« … Dans le même esprit [ que celui du juge canadien Brian Dickson exprimé dans l’extrait de jugement analysé plus haut], et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, Monsanto allait survenir plus tard (après le jugement de 1988) et sévir à son tour, cette fois contre la génétique elle-même (quant à faire, allons plus loin), trafiquant la Nature (dans la perspective où je me place : se trafiquant soi-même), sans aucun bon sens, dans le but notamment d’asservir les populations de la Terre par arraisonnement et monopolisation inique des sources de nourritures, comme on le voit aujourd’hui, et presque toujours avec l’appui des pouvoirs.
« On pourrait multiplier les exemples de ce qui nous introduit graduellement dans un monde littéralement inhumain, déshumanisé par des nains obscurantistes dont certains sont certainement sciemment malfaisants.
« On retrouve dans ces choses, comme chez le juge Dickson, le même esprit athée-laïcisant-eteignoir, souvent “chiantifique”, que chez Morgentaler, par exemple, et le même agenda anti-humain, pervertissant, qui se qualifie souvent, et grotesquement, “d’humaniste“, comme Morgentaler, — ou, maintenant, de “trans-humaniste“, et bientôt ou déjà, “d’inhumaniste” — ce qui est clairement exprimé par le titre d’un l’ouvrage d’Ollivier Dyens, Enfanter l’Inhumain (on ne peut être plus clair) : Michel Onfray, Ollivier Dyens. Enfanter l’inhumain, l’idéal totalitaire de la ruche et de la termitière. »
— Inspiré par, et adapté de : L’avortement, le foetus, Morgentaler, et la peine de mort : les holocaustes préventifs
Des copeaux, des notes :
« La Grande Mère Nature semble produire en son sein ( ou laisser se produire ), notamment à travers le vital et le mental humains, de la cruauté béate ou industrielle, de l’artificiel suicidaire, etc. » La question, ici, est : quel est mon choix ? Ou mieux : dans quelle direction, vers quel(s) chemin(s), la conscience la plus paisible et la plus profonde, en moi, me guide à travers ces “miasmes”?
Des sources, des références :
Réf. Extrait de L’avortement, le foetus, Morgentaler, et la peine de mort : les holocaustes préventifs
1969 : Le gouvernement libéral de Pierre Trudeau amende la loi fédérale pour rendre l’avortement légal dans certaines circonstances afin de protéger la santé ou la vie de la mère (le mot «santé» n’était ni défini ni limité, la loi était équilibrée, souple, et s’inspirait du sens commun). En 1969, l’avortement thérapeutique devient donc légal, mais Morgentaler veut aller beaucoup plus loin et ouvre sa première clinique d’avortement à Montréal en soutenant que la loi est trop restrictive. Il est faux de prétendre que Morgentaler a lutté pour la légalisation (ou la décriminalisation) de l’avortement : c’était déjà fait en 1969. Les massemédias mentent là-dessus. Morgentaler a lutté pour la légalisation de l’avortement universel, libre, sur demande et subventionné, ie, pour la banalisation d’un type de meurtre qui, il le savait, représentait un large marché potentiel, et surtout, pour l’esprit malade de Morgentaler, un type de meurtre qui allait devenir massif.
« L’avortement a été illégal au Canada jusqu’en 1969, lorsque le Parlement du Canada a adopté une loi permettant l’avortement dans certaines circonstances pour protéger la « santé » de la mère (le mot « santé » n’était ni défini ni limité). Le ministre de la Justice de l’époque, Pierre Trudeau, a déposé un projet de loi modifiant l’article 251 du Code criminel du Canada de façon à autoriser l’avortement lorsque la santé de la femme était considérée en danger par un comité de l’avortement thérapeutique formé de trois médecins. La modification prévoyait que les avortements ne pourraient être pratiqués que dans des hôpitaux agréés par des médecins habilités, alors que tous les autres avortements seraient toujours passibles de sanctions en vertu du Code criminel. L’avortement était encore une infraction criminelle en vertu du Code criminel, sauf dans les circonstances prescrites. » — Re : L’avortement légal au Canada.
1988 : La Cour suprême invalide la Loi sur l’avortement et le décriminalise complètement dans une cause portée en Cour suprême par le docteur Morgentaler. La Cour suprême change, en fait, le Code Criminel canadien pour autoriser cette forme de meurtre qu’est l’avortement. La Cour Suprême du Canada n’est pas autorisée par la Constitution Canadienne et la Charte des Droits de 1982, à suspendre ainsi le Droit à la Vie. Le pouvoir dérogatoire de l’article 33 est réservé au parlement d’Ottawa et aux législatures provinciales et territoriales. Bof. La Cour Suprême le fait quand même. C’est un coup d’État. En tout cas ça y ressemble et c’est à explorer. La cabale laïque-athée militante qui utilise et soutient Henry Morgentaler prendrait vraiment le pouvoir, alors, à ce moment-là. La mouvance proto-totalitaire canadienne franchit un pas de géant ; elle avait commencé à rapatrier ouvertement (pour qui voulait bien le voir) la Loi d’Habilitation nazi de mars 1933 dans le Canada Bill of Rights de 1960.
Lire la première partie : La Nature, la conscience, le bon sens 1/2 — La guerre du naturel et du pas naturel
” God is Dead ” : Nietszche, Water and Blood, and the Murder of God.
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Canada, Québec, Ontario … un proto-totalitarisme souterrain persistant. – Canada : Pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques. – Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois
Déclaration universelle des droits de l’Homme – Nations-Unies. Texte complet et intégral: Depuis 1982, le Parlement canadien – tout comme chacune des législatures du pays – ont le pouvoir constitutionnel de violer, sans aucun recours légal possible, au moins 18 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, soit les articles suivants : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 26, 29.
Ce pouvoir dérogatoire canadien, c’est l’article 33 de la Charte des droits et libertés canadienne de 1982, qui fait partie de la Constitution canadienne : Charte des droits et libertés du Canada (1982; lire l’article 33 en allant à la page 48) ; English : Canadian Constitution Act, 1867-1982 (1982; go to page 47, read article 33)
Documents de référence – La d’Habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien de 1982. Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.
Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion.
Avons-nous jamais vécu en démocratie? Pétitionne, trace ton x, cause toujours. – Le Petit x du vote: Acte de liberté – ou Pacte de soumission? – Nos démocraties: Liberté ou Soumission volontaire?
Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger au Québec. – Terrorisme domestique et destruction de potagers par les municipalités : Aux profits de quel lobby ? – Invasions de domiciles : Tout se passe comme si on voulait abolir la légitime défense.
L’avortement, le foetus, Morgentaler et la peine de mort : les holocaustes préventifs — Les femen et la Ressurgence de la symbolique nazi, cruelle, et totalitaire — Vers une harmonie d’enfer : harcèlement, faux viols, chaos du genre : Les fausses accusations de harcèlement sexuel devraient augmenter en France, stimulées par la Loi Belkacem de 2012. La théorie du genre dans la loi Belkacem de 2012. Québec : Bertrand Saint-Arnaud et la théorie du genre en catimini, une entrevue radio.
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Marion Sigaut : Les Lumières, l’envers du décor. Conférence vidéo – L’anti-humanisme bigot qu’on a appelé “Les Lumières”. Vidéo. L’historienne Marion Sigaut.
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