Le mythe contemporain de la longévité

.. et une courte mention de l’euthanasie, sa compagne et son ombre

Méditation documentée à partir d’une citation de René Guénon

Avec une conclusion d’Aurobindo

Source : cliquer.

Plus on les compte, moins il y en a ?

J’aime le passage qui va suivre, plus bas, extrait du Règne de la quantité et les signes des temps de René Guénon (chapitre XXI (21), Caïn et Abel).

En le lisant, je comprends pourquoi je n’aime pas les statistiques, même si je m’y réfère parfois. Je n’aime pas l’intention qui les habite, elle me procure une sensation mortifère “d’éteignoir” ou (paradoxalement?) de “radioactivité”.

On sait que comptabiliser ou compter les objets ou les êtres est une opération de contrôle (thème apparenté :  Le mythe de l’égalité homme-femme : le féminisme et la calculette).

On sait aussi que dans une société donnée, les gens contrôlés (ie : dominés), sauf exception, vivent moins longtemps que ceux ou celles qui les contrôlent (ie : qui les dominent).

Voici l’extrait du Règne de la quantité et les signes des temps de Guénon, chapitre 21, Caïn et Abel (j’ai mis certains passages en italiques; les passages [entre crochets] sont de moi) :

Source : cliquer« Il y aurait beaucoup à dire sur les interdictions formulées dans certaines traditions contre les recensements, sauf dans quelques cas exceptionnels; si l’on disait que ces opérations et toutes celles de ce qu’on appelle l’«état civil» ont, entre autres inconvénients, celui de contribuer à abréger la durée de la vie humaine (ce qui est d’ailleurs conforme à la marche même du cycle, surtout dans ses dernières périodes ) [ sur la longévité, lire ce qui suit cette citation], on ne serait sans doute pas cru, et pourtant, dans certains pays, les paysans les plus ignorants savent fort bien, comme un fait d’expérience courante, que si l’on compte trop souvent les animaux, il en meurt beaucoup plus que si l’on s’en abstient; mais évidemment, aux yeux des modernes soi-disant «éclairés», ce ne peuvent être là que des «superstitions».  »  —  Le Règne de la quantité et les signes des temps de René Guénon ( chapitre XXI (21), Caïn et Abel; 1945.

Abaque (abacus -- boulier-compteur).

Abaque (abacus — boulier-compteur).

Savoureuse, cette citation.

Ce que dit Guénon implique évidemment que, de compter trop souvent les animaux, ou les humains, contribue à les affaiblir, à les vampiriser, à leur rogner les nerfs, tout comme le fait de les soumettre à chaque instant à d’autres ambiances “numérisantes”, telles les mises en statistiques de toutes sortes, les sondages à répétition, les profilages à partir des données numérisées, etc.

Ce qui précède est à mettre en corrélation avec le fait que les budgets “de la santé”, dans nos sociétés contemporaines, ont augmenté constamment au cours des récentes décennies — et qu’on s’efforce maintenant de plus en plus de dégonfler cette boursoufflure en laissant tomber tout le monde, ou presque..

infirmiere_prenant_des_notes_ISO__cropEn d’autres termes, on a tendance à se rapprocher de l’âge de 100 ans, oui, mais en même temps, on est de plus en plus malade, et le “système” n’en vient plus à bout : il génère plus de maladies, et donc plus de vieillards malades, et des normes à n’en plus finir qui vernissent, durcissent, resserrent le corset du système.  Sonnez, trompettes : « Nous sommes l’ISO, l’Organisation internationale de normalisation.  Nous établissons et publions des Normes internationales».

C’est l’apogée lamentable du “rationalisme scientifique”, la plupart du temps prétentieux, intégriste, athée (la chose n’est pas indifférente).  C’est la “victoire”, à la fois bien matérielle et aussi symbolique, des forces nosocomiales, signe d’énantiodromie (définition un peu plus bas) du système, lequel système dispense de plus en plus l’inverse de ce qu’il affiche.

Ce système persiste à vouloir maintenir sa production d’aberrations.  De force.  D’entêtement.  Par obstination.   Notamment par la multiplication des recours “iso-maniaques”, par la multiplication maniaque de normes, normes faiseuses, tâtillonnes, étouffantes.  Le système est derechef toujours entraîné plus bas, et plus bas encore, dans la déroute antibiotique.

C’est un fait :  «La révolution industrielle et ses conséquences ont été un désastre pour la race humaine» ( pas rien que pour la race humaine d’ailleurs), comme l’écrit Theodore Kaczynski dans son Manifeste de 1995  (Manifeste de Theodore «Ted» Kaczynsky, 1995 ;  in English :  Theodor “Ted” Kaczynski’s Manifesto, 1995).


France :  « L’espérance de vie en bonne santé ne diminue pas depuis aujourd’hui mais depuis 2007

«Selon les chiffres de 2010, un jeune Américain qui naît aujourd’hui a une espérance de vie plus faible que son père..»

«On remarque qu’entre hommes et femmes les différences [de longévité] diminuent de manière constante.  On retrouve toujours les mêmes groupes socio-économiques.  Toute personne avec un travail pénible aura une durée d’incapacité plus grande.»  [ Note :  La diminution de la longévité des femmes est certainement attribuable en bonne partie au féminisme qui a livré les femmes aux lois impitoyables du “marché du travail”. ]

  —   Rupture de tendance : l’espérance de vie en bonne santé diminue pour la première fois [depuis des décennies], 23 juin 2013, propos d’un médecin français, Christophe de Jaeger, recueillis par Gilles Boutin.

France :  « Si l’espérance de vie des femmes diminue, celle des hommes, en revanche, stagne, à 78,4 ans en 2012.

« L’écart entre les sexes tend donc à se réduire au fil des années, témoignant de l’évolution des mœurs et la parité comportementale en France.  [ Sur la “parité comportementale” :  Le mythe de l’égalité homme-femme : le féminisme et la calculette ].

«  Dans leur vie professionnelle comme personnelle, les femmes ne sont aujourd’hui pas moins épargnées que les hommes, et cela se répercute directement sur les courbes démographiques… »

  —  L’espérance de vie des femmes diminue pour la première fois  AuFémininCanada, janvier 2013.


Intermède sur la signification du mot «énantiodromie».

Le mot vient du grec «ἐνάντιος», («enantios»), qui signifie «opposé», et du grec «δρόμος» («dromos») qui signifie «route», «cours suivi», «chemin», etc.  L’«énantiodromie», c’est le «chemin contraire», le renversement du cours suivi, une puissante et incontournable dynamique psychique d’inversion.

Extrait de Edith Piaf censurée au Québec  :  les racines védiques du mot et du concept de «Dieu»  :

« L’énantiodromie est un processus de la psyché humaine dont le concept a été exploré et défini par Carl G. Jung il y a longtemps. On commence à en trouver des mentions maintenant sur internet. Il y a quelques années, quand je mentionnais le mot ou le concept, on en ignorait tout. On ne trouvait évidemment pas le mot dans les dictionnaires usuels. Voici la définition du concept donnée par Jung :

Carl G. Jung (Donna Lee Hayes, 2010; source : cliquer)

Carl G. Jung ( Donna Lee Hayes, 2010)

« « Énantiodromie. Littéralement, «allant en sens contraire de»; se réfère à l’émergence, au fil du temps, de l’opposé inconscient.

« Ce phénomène caractéristique se produit pratiquement toujours quand une tendance extrême, unilatérale, domine la vie consciente.

« Avec le temps, une position contraire, tout aussi puissante, prend forme qui, en un premier temps inhibe le comportement conscient pour ensuite faire irruption dans le contrôle conscient. » — Carl G. Jung, “Definitions,” Aspects of the Masculine, chapitre 7, paragraphe 709; j’ai fait la traduction de la citation à partir de la version anglaise.  J’ai mis certains passages en italiques.

On retrouve une idée similaire chez Héraclite  :

«Ce qui est contraire est utile; ce qui lutte forme la plus belle harmonie; tout se fait par discorde.» — Héraclite, Fragment 8, Fragments rassemblés par Samuel Béreau.

Carl G. Jung se serait inspiré d’Héraclite. Le sujet inconscient subit l’énantiodromie, et lui résiste, ce qui entraîne la plupart du temps une catastrophe psychique — mais pas exclusivement psychique : l’être humain vit dans le monde et comme son comportement devient erratique, les conséquences matérielles ou physiques se manifestent bientôt et elles iront en s’aggravant.

Le sujet conscient de la dynamique énantiodromique de la psyché sait la reconnaître à temps quand elle commence à se manifester, il en accueille les forces de changement et de renversement des tendances, les accepte, et à leur tour, ces forces de changement le soutiennent, etc.

Fin de l’intermède sur la signification d’ «énantiodromie».


Que dire de la “longévité” contemporaine ?

L’être humain ne vit pas plus longtemps “qu’avant”.

Il faut considérer plus attentivement le concept “d’âge limite”.

À première vue, en “réparant” de plus en plus les êtres humains, un peu comme on le fait pour des voitures, plus d’êtres humains qu’avant, dans les “pays avancés”, atteignent ce qu’on appellel’âge limite de l’être humain contemporain, âge limite qui est généralement considéré comme étant d’environ 100 ans, plus ou moins quelques années.

En fait, “l’âge limite”, pour l’être humain, c’est beaucoup plus que 100 ans.  Ramener cet âge limite à 100 ans, plus ou moins, est complètement arbitraire.  Pour tout dire, admettons-le, on ne connait pas “d’âge limite”   :   dans certains cas, et dans certaines régions du monde, la durée de vie peut ( ou pouvait encore récemment ) atteindre près de 150 ans.

En 1815, on citait, en Russie, une liste de 1068 hommes et femmes centenaires, et plus, dont les décès avaient été officiellement enregistrés.  Mais surtout, cette liste incluait 246 personnes dont l’âge avait significativement dépassé 100 ans, dont 50 qui avaient vécu entre 120 et 155 ans, l’une de ces personnes étant mentionnée comme étant «plus âgée encore».

En 1812, la Gazette Russe de Petersbourg (Russian Petersburgh Gazette) mentionne le cas d’un homme âgé d’au moins 200 ans, possiblement de 225 ans, habitant le diocèse de Ekaterinoslaw.  Ces cas sont cités ici :  List of people reported to have lived beyond 130 ; source:  Instances of Human Longevity in Europe, Museum Europæum; or, Select antiquities … of nature and art, in Europe, Charles Hulbert, 1825, pp. 451–7.

La majeure partie de ces cas ne semble ne rien devoir, surtout en 1812, aux “fulgurantes avancées de la science” contemporaine.

Il semble, de plus, que la plupart de ces gens ne vivaient pas dans des centres urbains où se concentre généralement la “médecine de pointe”, mais vivaient en région.

Les cas répertoriés de longévité, dans les siècles passés, pourtant pas si loin de nous, et dépassant largement, très largement, 100 ans, sont, en fait, très nombreux.

On en trouve évidemment en abondance dans les annales anciennes chinoises, vietnamiennes, sumériennes, persanes, japonaises, romaines, juives, chrétiennes, islamiques, etc., mais certains cas de durée de vie très avancée sont encore très près de nous dans le temps.

On en a mentionné quelques-uns.  En voici d’autres, en vrac (on en trouve déjà un bon nombre ici, avec les sources).

Shree Devraha Baba aurait quitté son corps physique en 1989 - certains disent en 1990. Cette photo date vraisemblablement des années 1970s ou 1980s.

Shree Devraha Baba aurait quitté son corps physique en 1989 – certains disent en 1990. Cette photo date vraisemblablement des années 1970s ou 1980s.  250 ans au moins. Peut-être plus de 700. (Source : cliquer)

Par exemple, Devraha Baba, décédé en Inde en 1989, était âgé d’au moins 250 ans d’après l’arbre généalogique de sa famille.

En fait, Devraha Baba avait peut-être plus de 700 ans.  J’ai déjà lu quelque part qu’il avait des souvenirs mémoriels personnels de l’entrée des Britanniques en Inde.

En Grande-Bretagne, une dame Eckleston, de Philipstown, King’s County, est décédée en 1691 à 143 ans (1548–1691).  Une autre femme, Margaret Patten, avait 137 ans à son décès en 1739.

Les registres de décès de Suède contiennent des données détaillées (voir note [63] ) sur des milliers de centenaires.

Ces registres remontent à 1749.

L’âge de décès le plus élevé qui est rapporté entre 1751 et 1800 est 127 ans.  Par ailleurs, une Suédoise, Anna Persdotter, décédée en 1689 à Leksand, aurait eu, dit-on, 1024 ans (ce n’est pas une coquille) (voir note [64] ).

Ces gens n’ont pas attendu la médecine ou les psychotropes du 20ième ou du 21ième siècle pour vivre longtemps. Et, surtout, plus longtemps que nous ..

Le London Chronicle du 5 septembre 1785 mentionne Louisa Truxo (orthographié Louifa, à l’époque), une femme de race noire âgée de 175 ans (extrait, Google Books,  The European magazine and London review, Vol. 25, p. 266).

Louisa Truxo était une esclave.  J’me cite : «Les gens contrôlés (ie : dominés), sauf exception, vivent moins longtemps que ceux ou celles qui les contrôlent (ie : qui les dominent).»  Le cas de Louisa brise la règle, se faufile entre ses débris, et nous fait un sacré clin d’oeil.  En passant, j’adore les exceptions.  Pas vous?

Un article du National Geographic, publié en 1973, décrivait les Burusho, ou Hunza  (ici, sur les Hunza, un chapitre de The Wheel of Health, de Guy Wrench, Google Books).  Chez les  habitants de la Vallée de la Hunza (Hunza Valley), dans les montagnes du Pakistan, on atteint généralement un âge très avancé (Leaf, Alexander, January 1973, Search for the Oldest People, National Geographic, pp. 93–118).

Vous pouvez compter sur elle pour abréger votre labeur ..

Vous pouvez compter sur elle pour contribuer à abréger votre labeur ..

L’ “âge limite” de l’être humain, tel qu’on le  conçoit couramment dans les sociétés nord-américaines ou occidentales actuelles (western societies), c’est-à-dire un âge se situant autour de 100 ans, est un mythe en tant qu’ “âge limite”.

Dire que “l’être humain vit plus longtemps qu’avant” grâce aux “fulgurantes avancées de la science contemporaine” est certainement trompeur, to say the least.

Même si plus d’êtres humains semblent atteindre l’âge limite couramment considéré comme tel par le surmoi massemédiatique contemporain, en réalité l’âge que l’être humain, de tout temps, a pu atteindre, dépasse très largement les fameux cent ans d’âge qu’on espère généralement, aujourd’hui, atteindre.

En fait, avec le temps, les bénéficiaires de la “science” contemporaine, dans nos “sociétés avancées”, ressembleront de plus en plus à des pantins en bonne partie électroniques fortement “psychotropés”, robotisés, plutôt qu’à des êtres humains.  Ils ressemblent déjà de plus à des sortes de cobayes ou de zombies contrôlés, la plupart du temps avec des conséquences débilitantes, par les apprentis-sorciers des diverses technologies, par  la pharmacologie et les drogues, les implants de puces électroniques, les organes artificiels.

Les êtres humains seront, sont déjà, en fait, de plus en plus transformés en choses qui tendront à durer plus longtemps, par artifices.

Mentionnons aussi que la moyenne mondiale du quotient intellectuel humain diminue constamment de puis 1950 ( Le chevreuil comprend, le coyote jauge, le quotient intellectuel humain diminue ).

Certains opteront pour le suicide physique, assisté ou pas, ou subiront l’euthanasie physique, volontairement ou pas, une euthanasie souvent imposée à “petits feux” :


 

 


Car il y a de fortes chances que l’euthanasie (“humaniste”, bien sûr)  qui fait écho, à ce bout-ci du spectre socio-historique, aux campagnes d’avortement contemporaines tout aussi “humanistes”, soit en train de vouloir mettre fin au rêve creux (ou au cauchemar) de la “longévité pour tous”, et révèle, encore une fois, la gonflette et le visage trompeur, le côté girouette et queue-de-veau massemédiatisé, de notre civilisation et de ses “élites”.

On pourrait conclure avec cette citation de Sri Aurobindo qui, si elle s’avère juste, peut expliquer bien des choses, ou en tout cas éclairer le propos;  j’ai mis en évidence certains passages par des caractères italiques gras  :

L'étoile, le cube, le lotus, et l'eau de la Vie Divine..

L’étoile, le cube, le lotus, et l’eau de la Vie Divine..

« Même si la science — qu’elle soit physique ou occulte — découvrait les conditions ou les moyens nécessaires pour que le corps puisse survivre indéfiniment, et que le corps ne puisse néanmoins s’adapter pour devenir un instrument adéquat exprimant la croissance intérieure, l’âme trouverait alors un moyen de l’abandonner et de se réincarner

« Les causes matérielles, physiques de la mort ne sont pas sa seule ou sa vraie cause ; sa raison la plus profonde est une nécessité spirituelle, pour l’évolution d’un être nouveau. »

—  Sri Aurobindo, La Vie Divine, Livre Deux, Deuxième Partie, chapitre 22; le texte de cette citation est celui de la note d’Aurobindo en fin de chapitre.  Source :  La réincarnation, le karma, les autres mondes.

 


© Copyright 2013 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), pour l’article;  cliquer


Le mythe de l’égalité homme-femme : le féminisme et la calculette

Le règne de la quantité et les signes des temps

L’avortement, le foetus, Morgentaler et la peine de mort : les holocaustes préventifs   —   Quand les mères de mort dominent invisiblement la psyché   —   Vers une harmonie d’enfer : harcèlement, faux viols, chaos du genre   —    Les commentaires et la censure à Radio-Canada : vous ne saurez jamais ..

Les Femen et la Ressurgence de la symbolique nazi, cruelle, et totalitaire — Petite chronique du chaos présent     –    L’opposition à l’avortement ou La persistance des vérités fondamentales et de la Vie

Adieu pétrole, adieu : La fin dure longtemps, mais ça casse tout le temps  –  Prix Nobel de la Paix : Une tromperie cynique, une irrésistible comédie.


Le Crayon-feutre de ma tante a mis le feu – nouvelle      —     L’Agonie d’un Chasseur, ou Les Métamorphoses du Ouatever – novella   –    La Naissance d’un Sorcier – nouvelle     –     C’est Der Fisch qui a détruit Die Mauer – nouvelle     –     Émile Newspapp, Roi des Masses – novella     —     Et Paix sur la Terre (And on Earth, Peace) – nouvelle     –


René Guénon  :  Le théosophisme, histoire d’une pseudo-religion (pdf)     —    La Crise du monde moderne, René Guénon, 1925 (pdf)    —     Le règne de la quantité et les signes des temps  –  L’erreur spirite (1923; édition 1977 – pdf)  –  L’Homme et son devenir selon le vedanta (pdf)  –  Les principes du calcul infinitésimal (pdf)  –  Symboles de la science sacrée (pdf)  –  Le Roi du Monde (pdf)   –   Orient et occident (1924 – pdf)   –   Les états multiples de l’être (1932 – pdf)   –   Le symbolisme de la croix (pdf)   –

Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger au Québec.     –

Invasions de domiciles : Tout se passe comme si on voulait abolir la légitime défense.

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Non-fiction     –     Canada, Québec, Ontario, et pouvoir dérogatoire: un proto-totalitarisme souterrain persistant.   –   Canada : Pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques.   –    Québec: la clause dérogatoire et la loi 204.    –     Collusion : Karl Péladeau à Hydro-Québec et la Loi Labeaume-Maltais (loi 204)     –

Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion.    —    Tout se passe comme si on voulait définitivement détruire la légitime défense  (vidéo)  –   Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois   –   Avons-nous jamais vécu en démocratie? Pétitionne, trace ton x, cause toujours.    –     Le Petit x du vote: Acte de liberté – ou Pacte de soumission?    –    Nos démocraties: Liberté ou Soumission volontaire?    –   Documents de référence – La d’Habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien de 1982. Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.

L’anti-humanisme bigot qu’on a appelé “Les Lumières”. Vidéo. L’historienne Marion Sigaut.     —     Video : Fall of the Fourth Reich – Empire of Debt      —       Un maire québécois provoque un citoyen en postillonnant à quelques centimètres de son visage.     —   L’énorme bulle immobilière en Chine. Le grand retard des massemédias.      –      La violence policière dans les municipalités du Québec : Trois Rivières. Et une compilation Canada, Us.      —     Entrevue audio. Angèle Lieby : «Une larme m’a sauvée». Consciente durant 12 jours de “coma”.     –     L’ Islande s’en tire mieux que tout le monde! : « Nous avons laissé les banques faire faillite .. »      —     Our Primitive, superstitious, Cargo Cult Economy – (Keiser Report e405)     –

Gurdjieff, Ouspensky, Jung : On comprend vraiment ce qu’on lit? Ce qu’on écrit? Ce qu’on dit?..       –

Ernst Henri  :  Hitler Over Europe, Ernst Henri – ouvrage publié en 1934 (English ; pdf)   — L’un des intérêts de cet ouvrage de Ernst Henri est qu’il a été publié en 1934, soit 5 ans avant le début de la Deuxième Guerre Mondiale en 1939. Cette copie pdf est celle de la 3e impression de la première édition.


 

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6 Responses to Le mythe contemporain de la longévité

  1. Yaël says:

    Il paraît que les animaux en captivité vivent plus longtemps que dans la nature. C’est possible. L’humanité me fait souvent penser à une espèce qui aurait organisé sa propre captivité. Pourquoi ? Pour éviter certains risques liés à la liberté ? Konrad Lorenz disait que humanité lui faisait l’impression d’une espèce auto-domestiquée. Pour quelle fin ? Vivre quelques années de plus dans un corps délabré ?

    La semaine dernière, après une méditation, en ouvrant les yeux j’ai vu l’espace d’un instant un sannyasin enveloppé dans une robe indigo se tenir tranquillement dans un coin de la pièce. Etait-il mort ? Etait-il vivant ? Qui peut répondre à cette question ?

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  2. charpentier says:

    Bonjour à tous
    Ce bon article sur la longévité appelle
    quelques remarques qui font appel
    à la cosmologie traditionnelle.
    1) Des êtres “réalisés”, comme le Yogi Baba, sont des
    juvanmukti ( délivrés dans la vie). Ils échappent donc
    aux conditions de l’existence corporelle, dont les
    premières sont le le temps et l’espace ; mais ils peuvent
    s’y maintenir et s’y déplacer à volonté, à l’exemple des Rose-Croix.
    Autre exemple éminent : après sa résurrection, le Christ se montre
    aux apôtres dans sa nouvelle condition ubiquitaire,
    comme à Emmaüs, ou au cénacle ( dont il traverse les murs).

    Voir Guénon “Les états multiples de l’Etre.

    < “.Des états supra-individuelsIl , il résulte de ce que nous venons de dire que, par «hiérarchies spirituelles», nous ne pouvons entendre proprement rien d’autre que l’ensemble des états de l’être qui sont supérieurs à l’individualité humaine, et plus spécialement des états informels ou supra-individuels, états que nous devons d’ailleurs regarder comme réalisables pour l’être à partir de l’état humain, et cela même au cours de son existence corporelle et terrestre. En effet, cette réalisation est essentielIement impliquée dans la totalisation de l’être, donc dans la «Délivrance» (Moksha ou Mukti), par laquelIe l’être est affranchi des liens de toute condition spéciale d’existence, et qui, n’étant pas susceptible de différents degrés, est aussi. complète et aussi parfaite lorsqu’elIe est obtenue comme «libération dans la vie» (jîvan-mukti) que comme «libération hors de la forme» (vidêha-mukti), ainsi que nous avons eu l’occasion de l’exposer ailleurs (6). Aussi ne peut-il y avoir aucun degré spirituel qui soit supérieur à celui du Yogî, car celui-ci, étant parvenu à cette «Délivrance», qui est en même temps l’«Union» (Yoga) ou l’«Identité Suprême», n’a plus rien à obtenir ultérieurement ; mais, si le but à atteindre est le même pour tous les êtres, il est bien entendu que chacun l’atteint suivant sa «voie personnelle», donc par des modalités susceptibles de variations indéfinies. >
    2) En notre fin de cycle, le temps se contracte, en attendant de disparaître tout à fait.
    Son “contenu” se contracte donc en même temps, les événements se succédant à un rythme frénétique, comme on le constate aujourd’hui. On peut observer, d’après certaines biographies,
    qu’il y a deux cents ans on faisait plus en une courte vie ( cf. Mozart , Schubert) que les centenaires actuels. Les horloges nous trompent donc avec leur
    temps mécanique qui reflète évidemment les mêmes transformations.
    Et la statistique ne fait que lui emboîter le pas

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  3. Pingback: La Nature, la conscience, le bon sens 2/2 — La Nature condamnée pour viol et grossesse | Électrodes

  4. musael says:

    Je profite de cet article sur la longévité pour te souhaiter un bon anniversaire, une longue vie parmi nous et – quand tu décideras de nous quitter – une gloire posthume millénaire (minimum).

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    • :-))) Chose certaine, j’apporte le commentaire avec moi

      Merci + )

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      • musael says:

        En fait, Hamilton, tu fais parti des écrivains québécois que je considère le plus. Avec ta nouvelle, tu as su exprimer l’âme profonde, non pas du Québécois moyen, mais de sa perception qu’il a (ou avait) de lui-même. En ce sens, je peux très bien dire que le Cassé, c’est moi! Le fait que j’aie découvert Le cassé à l’âge de 44 ans, c’est-à-dire, au moment de te rencontrer “in vivo”, devrait t’en dire long sur ma réalité. Du point de vue de la conscience, Le cassé a été pour moi plus important que, disons, l’étranger de Camus. De combien d’écrivains québécois puis-je dire une telle chose? Je vais t’épargner dans ton humilité. Et je ne voudrais pas que tu ais la grosse tête.

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