La chambre à louer, le nerd entêté, et les quinze règlements aplatis

Source : cliquer sur l’image. (C’est Ésope.)

Le nerd entêté voulait louer une chambre.

Il consulta les petites annonces.

Une dame offrait une chambre dans l’appartement qu’elle occupait.

Le nerd entêté s’y rendit.

La chambre offerte par la dame était invraisemblablement surencombrée de bibelots et d’objets de toutes sortes entassés sous et sur la commode et dans les tiroirs entrouverts; des boîtes de carton bedonnantes s’empilaient en équilibre instable contre les quatre murs jusqu’au plafond, il y en avait même sur le lit, on pouvait pas circuler. Le loyer était trop élevé, même pour une chambre normale.

Le nerd entêté décida évidemment de pas louer. La dame imposait en plus une longue page de règlements à observer, numérotés de 1 à 15, que le nerd entêté parcourut par curiosité.

– Chaque règlement est incontournable et doit toujours être appliqué, dit la dame pendant que le nerd entêté achevait de lire la liste.

– J’ai pas l’intention de m’transformer en saucisson coïncé ou en hamster ligoté, dit le nerd à la dame en lui rendant poliment la liste des 15 règlements tous plus capricieux et tâtillons les uns que les autres. J’aime mieux coucher dehors.

– Ah … , fit la dame, à la fois hautaine, mi-amusée, mi-interloquée.

Le nerd se dirigea vers la sortie, entrouvrit la porte et aperçut la mésange qui s’approchait rapidement en faisant pffrritt. Elle se posa tout près sur le garde-fou du balcon.

– Faut penser aux autres, dit la mésange au nerd entêté.

Le nerd entêté hésita un moment.

Puis il referma la porte, revint sur ses pas, se dirigea vers la dame.

– Votre page de règlements est mal rédigée, dit-il à la dame. Il manque un règlement.

– Ah oui?, fit la dame.

– Oui, dit le nerd. Il vous faut un seizième règlement. Rien ne dit dans votre liste que le locataire s’engage à observer les règlements, et vous ne faites même pas signer le document.

– Ah, c’est vrai, dit la dame … Qu’est-ce que j’devrais faire?

– J’vais vous rédiger un seizième règlement qui va tout résoudre, dit le nerd entêté.

– C’est gentil de votre part, monsieur Nerd, dit la dame qui semblait ravie.

Le seizième règlement … L’arcane XVI du Tarot de Marseille, dit « La Maison Dieu ». Image du Tarot de Marseille de Camoin – Jodorowsky. Source : Haikus, poésie et Tarot de Marseille  cliquer sur la tour.

Elle tendit un bic au nerd entêté qui s’attabla dans la cuisine et rédigea sur le champ un seizième règlement au bas de la page:

Règlement 16 – Le locataire s’engage à respecter en tout temps et à appliquer les 16 règlements de la liste et à ne jamais déroger à ces derniers, et ce en toutes circonstances, à moins qu’il ne désire s’en écarter, ce qu’il  pourra faire à la condition de le mentionner.

Le nerd tendit la feuille de règlements à la dame.

– Et vous faites signer le locataire, dit le nerd, et vous paraphez.

– Merci infiniment, monsieur Nerd, dit la dame après avoir lu le seizième règlement.

– Je n’ai aucun mérite, dit le nerd entêté, j’ai copié l’idée dans la Constitution canadienne de 1982, c’est un copycat de l’article 33 de la Charte des droits et libertés, l’article du pouvoir dérogatoire, la «clause nonobstant» …

– Oh! Vous êtes drôle!, dit la dame en riant pendant que le nerd entêté se dirigeait vers la sortie. Et où avez-vous lu tout ça?

Ce pauvre prétentieux complexé tente de se donner des airs, pensait la dame sans le dire.

Le nerd entêté ouvrit la porte pour sortir.

– J’ai lu ça dans un vieux livre poussiéreux qui traînait par terre dans une vente de garage et dont personne ne voulait, dit le nerd entêté en se tournant vers la dame …

– Ah, fit la dame sur un ton maternel et avec un regard de pitié.

Les prétentions encyclopédiques du nerd entêté lui inspiraient une condescendance amusée.

– … Et le pouvoir dérogatoire de l’article 33 de la Charte des droits et libertés canadienne de 1982, ajouta le nerd entêté, est un copycat de l’article 2 de la Loi d’Habilitation nazie du 23 mars 1933, y a des articles détaillés là-dessus sur un blog

– Oh!, fit la dame en riant de plus belle, vous êtes vraiment un vrai nerd, monsieur Nerd!

Elle pensait : Pauvre garçon, il devrait se faire soigner, ça dépasse les bornesMais son seizième règlement est une excellente idée, très respectueuse, très polie, et ça ne m’a rien coûté …

– Surtout n’oubliez pas de faire signer la liste par le locataire et de parapher, lança encore le nerd entêté comme s’il avait entendu la dame penser.

– Oui, oui, répondit la dame.

Le nerd entêté referma lentement la porte de sortie et descendit sur le trottoir.

La mésange vint se poser en bruissant sur l’épaule du nerd entêté.

– C’est pas très gentil c’que t’as fait là, lui dit la mésange avec une pointe d’ironie canaille. Avec ton seizième règlement, t’as complètement aplati les 15 règlements de cette pauvre dame qui ne semble même pas s’en rendre compte …

– C’est la vie, répondit le nerd entêté à la mésange, on survit comme on peut en ce monde et tu l’as dit, il faut penser aux autres, c’est ce que j’ai fait.  J’ai pensé au locataire à venir, si jamais il advenait que quelqu’un puisse un jour accepter de louer cette cage et de vivre coïncé dans cet étouffant fourre-tout, au moins il pourra à son soûl déroger en tout temps et en toute légalité contractuelle à tous les règlements de la dame simplement en invoquant le seizième, c’est clair : « à moins qu’il ne désire s’en écarter, ce qu’il  pourra faire à la condition de le mentionner … ». Voilà. Si c’est bon dans la Constitution canadienne pour shafter les populations comme ça l’était pour Adolf Hitler et pour les mêmes raisons, c’est bon qu’on s’en serve à notre tour pour shafter les étouffements des autorités, grandes ou petites. Et le locataire en sera moins hamster …

– … Et peut-être un peu plus mésange, lança l’oiseau en s’envolant.


Morale (s) :

La morale de cette fable est qu’un cliché («faut penser aux autres») lancé par une mésange peut changer le cours des choses dans la vie d’une personne qui cherche une chambre, qui ne s’est pas encore pointée, et qu’on ne connait pas.


La morale de cette fable est que les destins respectifs d’une mésange qui parle et d’un nerd entêté peuvent se croiser dans une fable qui parle d’une dame et d’une chambre encombrée.


La morale de cette fable est qu’une dame qui veut louer une chambre où y a pas de place est certainement une originale qui s’ignore, et qui est destinée à attirer malgré elle, pour en prendre conscience, un nerd entêté, sensible aux mésanges, qui rédigera le seizième règlement.


La morale de cette fable est que, dans une fable, on peut ne pas mentionner que la dame va bien s’apercevoir que le règlement 16 démolit virtuellement toute sa liste de règlements et qu’elle va effacer ce règlement.


La morale de cette fable est qu’il est tout aussi vraisemblable, comme l’existence elle-même l’illustre la plupart du temps, que la dame conserve le règlement 16 sans jamais réaliser sa portée réelle – à moins de trouver un locataire qui invoquera surabondamment ce règlement et qui en poussera l’application jusqu’à ses ultimes limites de la liberté de vivre.

Pour qu’une telle chose puisse se produire, il faudrait que la dame vide d’abord la chambre …


La morale de cette fable est que « penser aux autres » implique qu’on s’abstient de penser à tous ces « autres autres » qu’il faut exclure pour ne penser qu’à ces «autres » dont l’existence implique, évidemment, qu’il en est d’autres que ces «autres », et qu’on appelle, pour cette raison, les « autres autres ».

Si vous faites partie des « autres autres », il va de soi que quelqu’un qui pense toujours aux « autres » ne pense jamais à vous – sinon avec une fugacité d’une insignifiance telle qu’elle confine au néant – et votre tour, tout comme le sien, d’ailleurs, ne viendra jamais puisque ces autres auxquels elle pense toujours, par définition, seront toujours d’autres, jamais les mêmes – et finalement « les autres», tout comme « les autres autres », sont deux expressions qui désignent la même irréalité.

Bref, une personne qui pense toujours aux autres, au fond, ne pense jamais à personne.


Mais le vrai problème ici est que cette morale de la fable n’est pas du tout illustrée par la fable, ou si elle l’est, je ne vois pas où.  Gros hic.

Errata!  Je me suis trompé, me dit le nerd entêté. Ah..

Oui. Le nerd entêté lui-même ré-introduit cette notion des «autres» dans la nouvelle (après la mésange), et il vient de me le dire! :

« C’est la vie, répondit le nerd entêté à la mésange, on survit comme on peut en ce monde et tu l’as dit, il faut penser aux autres, c’est ce que j’ai fait.  J’ai pensé au locataire à venir.. »

Et ce, après que la mésange elle-même l’ait fait bien avant lui :

« – Faut penser aux autres, dit la mésange au nerd entêté.

« Le nerd entêté hésita un moment.  Puis il referma la porte, revint sur ses pas, se dirigea vers la dame.

« – Votre page de règlements est mal rédigée, dit-il à la dame. Il manque un règlement. »

La mésange a ainsi changé tout le cours de l’histoire en invoqunt la notion d’ «autres».

En plus, je mentionne même la notion d’«autres» au début de cette énumération de possibles (et d’impossibles?) morales de l’histoire..

Je suis dans les PA-TA-TES ..  Le nerd entêté me r’garde avec un sourire en coin, la commissure en hameçon pointant vers le haut.

Bon, ça va..

Ennéoué.

Supposons quand même que « cette morale de la fable n’est pas du tout illustrée par la fable », comme je le mentionnais, et poursuivons, et finissons..


Donc, « les autres..»   On est tenté de penser qu’il pourrait s’agir d’une morale de fable sous-contractante flottante cherchant à changer de fable, ou tombée par accident d’une autre fable à laquelle on ne pense pas, une fable errante à laquelle personne ne pense et qui pourrait, pour cette raison, entrer tout autant dans la catégorie des «autres» que dans celle des « autres autres », catégories sur lesquelles la pensée qui pense aux autres glisse sans fin vers d’autres auxquels penser, et auxquels la pensée qui pense aux autres, forcément, ne pense pas et ne pourra évidemment jamais penser.

C’est complètement débile quand on y pense.

Pour cette raison, n’y pensons plus.


Cette cascade de morales suggère qu’on peut certainement en trouver d’autres et que la plus importante de toutes n’a peut-être même pas été mentionnée.


Bref, il y en a d’autres.

 


© Copyright 2011 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), cliquer


 

Fictions de Jacques Renaud sur ce blog : 

Le Cassé, la novella, avec les nouvelles; la vraie version originale et intégrale, la seule autorisée par l’auteur.   —   Le Crayon-feutre de ma tante a mis le feu, nouvelle.   —   L’Agonie d’un Chasseur, ou Les Métamorphoses du Ouatever, novella.

La Naissance d’un Sorcier, nouvelle.   —   C’est Der Fisch qui a détruit Die Mauer, nouvelle.   —   Émile Newspapp, Roi des Masses, novella.   —   Et Paix sur la Terre (And on Earth, Peace), nouvelle.

L’histoire du vieux pilote de brousse et de l’aspirant audacieux, nouvelle  –  Le beau p’tit Paul, le nerd entêté, et les trois adultes qui disent pas la même chose, nouvelle

La chambre à louer, le nerd entêté, et les quinze règlements aplatis  —   La mésange, le nerd entêté, et l’érudit persiffleur   –  Jack le Canuck, chanson naïve pour Jack Kerouac,  poème  —    L’histoire de l’homme qui aimait la bière Molson et qui fut victime de trahison

Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) :  La Petite Magicienne, nouvelle;  Héraclite, la Licorne et le Scribe, nouvelle.

 


Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )


 

Sur Le Cassé de Jacques Renaud, des extraits de critiques

Jadis, la liberté d’expression régnait dans ma ruelle, ou La ruelle invisible

Le Cassé de Jacques Renaud : le vrai, le faussé, le faux  (A-t-on voulu détruire la carrière de l’auteur ?)

Sorel : En 2012, on y censure Dieu et Edith Piaf. En 1971, on y censurait Le Cassé de Jacques Renaud…

And on Earth Peace, Le Cassé, le joual, Jacques Renaud  (Sur Jacques Renaud, l’époque du Cassé, le “joual”.)


 

Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :    Plusieurs suites poétiques de Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )   –  Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )  –  Des poèmes à Shiva –   Des histoires, des comptines, des contes.  En prose ou en versets libres.  Parfois bizarres, parfois pas.   –   Toutes les terrasses du monde s’ouvrent sur l’infini. On va prendre un café ensemble. Poème. « Toujours, tu rencontreras Rimbaud dans les rues vermillonnes et safranées de Marrakech … »


 

Suites poétiques, Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :   Les Enchantements de Mémoire  – Sentiers d’Étoiles  –  Rasez les Cités  –  Électrodes  –  Vénus et la Mélancolie  –  Le Cycle du Scorpion  –  Le Cycle du Bélier  –  La Nuit des temps  –  La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide


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