Le Cliquetis de la Croquignole. Conte hilarant et bizarre.

Le cliquetis ...

Le cliquetis …

... de la croquignole.

… de la croquignole.


 

Le Cliquetis de la croquignole suit, un peu plus bas.

Des poèmes bizarres ou fantastiques, loufoques, souvent absurdes, parfois drôles, j’en ai écrits, j’en écris encore, et c’est un plaisir de leur faire prendre une petite marche de santé ici, en blogosphère.  Les poèmes aiment ça.

Je les promène comme des sortes de petits, moyens et gros mutants dont je refuse de me défaire.

Je les amène parfois dans le bois, ça les dépayse et ça leur allume des neurones natures qui les plongent parfois dans une sorte de nirvâna.


« J’ai engagé une armée d’Charlots…  Hum?  Non.  Pas des Charlies.  Des Charlots.»  ( Photo :  Charlie Chaplin, “Charlot”, vers 1915. )


 

Le cliquetis de la croquignole est un malaise inopérant,
sinon sur un mode mineur.

Tout comme le cliquemou d’une pantouffle rose qui,
coiffée, au-dessus du gros orteil,
d’un pompon blanc taché de café,
inopère d’une façon même,
et constitue de manière évidente
le pendant cosmique inverse du cliquetis de la croquignole,
son complément fusionnel soft, quoi.
(Ah!, ce petit «quoi» un rien dandy!)

L’un (le cliquetis de la croquignole)
cherchant l’autre (le cliquemou de la pantouffle)
– et l’autre, l’un –
l’un et l’autre étant, à tour de rôle,
indifféremment:

le cliquetis de la croquignole
ou le cliquemou de la pantouffle;
le cliquetouffe de la guimolle
ou le guillemou de la chnolle qui crique
le criquencore de la galle qui tique
ou le tiquemou de la gosse qui pique
le cliquevisse de la noune qui flippe
ou le flippemou de la none qui chique
le pinceau mou de la mouche du flic
ou la paire de pince de la folle qui chique
la farandole de la crête lubrique
ou la crête qui colle dans la noune qui tique
le piquemou de la morve arctique
ou la morve qui colle dans la tarte antique
le coulis glabre de la morvenplâtre
ou le tiquechiant de la tasse qui crisse…

Il faut avoir été témoin,
au moins une fois par manvantara,
entre autres,
par exemple,
du cliquetis de la pantouffle
enlaçant indéfiniment
le cliquemou de la croquignole
– les deux cliques ébahies, extatiques, démultipliées, propylarantes de métamorphoses dans leur hermaphroditisme bavant –
ce mouvement s’exprimant
avec une constance mourante,
au sens d’une constante (la constante de cette constance)
qui ferait mourir de rire
chaque fois qu’on tente de  la transcrire.

Chaque fois que l’on transcrit cette constante de la constance,
ça hilare, ça tremblotte, ça tremblemendeterrise,
ce qui fait qu’elle n’est jamais transcrite de la même manière par nos pauvres doigts spasmés,
elle n’est jamais transcrite de la même manière,
cette constante, cette maudite constante du constamment constant,
cette maudite constante qui donne la mort de rire,
elle est parfaitement intranscriptible, la constante,
et toutes les versions qu’on en possède ne sont que des gribouillis incompréhensibles,
à la fois parfaitement opérant
et irrésistiblement loufoques,
vu leur provenance,
leur essence,
leur sens
et leur parcours karmique;

au point qu’à un moment donné
on peut plus se retenir
on est à terre
on est mort de rire
tout cliquemollant
cliquetisant
cliquant,
dans le jus acide
et soudainement pfuitant
du vide dont tout provient.

C’est, du moins, ce qui ressort
de ce vibrant rapport
de l’Académie Mondiale des Sciences
dont la lecture,
nous a-t-on appris récemment,
entraîna dans la mort de rire
la communauté scientifique en entier
et nous laissa une profusion de transcriptions de la constante,
toutes radicalement différentes
radicalement opérantes
absolument hilarantes.

On les entend encore hurler, les morts-de-rire.
C’est terrible.
C’est à craquer.
Ça prolonge l’effet tordant.
L’air en buse.
Ça hilarise.
Ça babyllonnenbouille.
Ça popularicise.
Ah! Tiens! Saint-François d’Assise! (Fait du bien, ça.) (Je mentionne le saint, il passait devant la fenêtre, je sais pas pourquoi.) Donc … Ah! oui :
ça cristallicisise.
Ça déguobillencise.
Ça rebobine la cerise.
Les cheveux raides en frisent.
Ça fait tonus.
Bon pour le foie.
La terre en gronde.
La nuit, il pleut des larmes étincelantes.
Ça cliquetisonne. Ça cliquagonise. Ça cliquemeurt. Ça clique vachement.
Les comètes en craquent de joie pure et d’indicible ananda.
C’est joli.
Ça fait beaucoup penser à la fin du monde.

En tout cas.

Les recommencements ne sauraient tarder – et croyez-moi,
la croquignole, le cliquetis, le cliquemou, ça va reprendre plein les pompons, plein les pantoufles.

J’les attends.

J’ai mobilisé une armée d’Charlots.  Hum ?

Non.  Pas des Charlies.  Des Charlots.

... Ça va marcher.

… Ça va recliquetiser!


 

Le Cliquetis de la Croquignole a été écrit je sais plus pourquoi, à un moment donné, puis à des moments donnés, en état d’intermittents fous rires, entre 2002 et 2006. J’étais dans mon état normal.

 


© Copyright 2002, 2011 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), cliquer


 

Des sortes de contes, souvent bizarres, la plupart en versets libres  :

Le scorpion à bicyclette     —    Le cliquetis de la croquignole    —    Histoire de Loup-Garou, fragments d’une chronique charcutée    —    Un coup bavant du Grand Avide ou Kafka aurait pu l’dire   —  Crassus le Gigueur ou Comment ouvrir le sol sous les armées

La soeur d’Absalon, ou le ciel et l’enfer interdits aux comiques   —   L’histoire de l’homme qui aimait la bière Molson et qui fut victime de trahison

La route crie dans mes oreilles   —   La secte guerrière de la déesse Midum : la Main Invisible Du Marché. La Crosse, le Doigt et le Canon


 

Des comptines, des paroles de chanson, deux trois limericks  :

Un ballon dans un cochon     —   Un chic chat dans l’coma    –    Elle a trop bu d’jus d’ tortue    —     Le miracle de l’écrivain dans l’donjon

Petit Matou (paroles pour chanson de plage et d’été, tendre, kétaine et rythmée)    –    Filez, filez, ô mon navire – (poème qui se chante) (et bateau d’avril)

With gong and bong. Limerick.    —    A little sleep, you’ll hear a little voice

Don’t listen to sweat vampires and slick liars


 

Canada, Québec, Ontario …  un proto-totalitarisme souterrain persistant.

Canada : Pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques.

Déclaration universelle des droits de l’Homme – Nations-Unies. Texte complet et intégral

Depuis 1982, le Parlement canadien – tout comme chacune des législatures du pays – ont le pouvoir constitutionnel de violer, sans aucun recours légal possible, au moins 18 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, soit les articles suivants1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 26, 29

Documents de référence – La d’Habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien de 1982.  –  Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.


 

Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion.

Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois

Avons-nous jamais vécu en démocratie? Pétitionne, trace ton x, cause toujours.    –     Le Petit x du vote: Acte de liberté – ou Pacte de soumission?    –    Nos démocraties: Liberté ou Soumission volontaire?


 

«Un univers clandestin d’une ampleur insoupçonnée.» Rapport Duchesneau, la Corruption au Québec. Texte intégral.


 

Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger rien qu’au Québec.


 

Blogsurfer.usIcerocket

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Écrivain.
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