6/9 — Suite de : Valérie Plante et l’avortement des ancêtres 5/9. Vu par le Nerd Entêté. La mairesse de Montréal. Greta Thunberg. L’illogisme torticolissant d’un bel aphorisme.
( Fortement recommandé de lire les segments dans l’ordre )) :
1/9 – 2/9 – 3/9 – 4/9 – 5/9 – 6/9 – 7/9 – 8/9 – 9/9
«Une jolie fleur dans une peau d’vache,
Une jolie vache déguisée en fleur..» — Georges Brassens, Une Jolie Fleur
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Donc, “l’aphorisme de l’avortement des ancêtres” (ou : Quant à avorter, mine de rien mais massivement, autant l’faire par les deux bouts):
« Je pense que les jeunes nous rappellent à tous les jours que cette Terre, on l’hérite pas de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.» — Valérie Plante, mairesse de Montréal, à l’Onu, 23 septembre 2019, à l’occasion de l’intervention de Greta Thunberg.
« Au fond, Valérie Plante est allée dire publiquement et solennellement à Greta Thunberg à l’Onu :
«C’est ta faute, Greta, c’est toi la responsable de l’état de la planète!!»»
Si vous ne l’avez pas perçu en écoûtant Valérie déclamer “l’aphorisme de l’avortement des ancêtres”, lisez les notes qui suivent, un article découpé en segments qui se suivent, de 1/9 à 9/9. Vous percevrez peut-être la même chose que moi — Le Nerd Entêté.
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« La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe » — poème
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6/9

Valérie Plante, féministe militante, mairesse de Montréal, Celle-qui-est-fière-d’avoir-honte-d’être-une-Blanche, était à l’Onu le 23 septembre 2019, le jour de l’intervention de Greta Thunberg. Slogan creux, illogismes.
Poursuivons.
Les enfants, et non les ancêtres, selon l’aphorisme, sont donc responsables de la Terre puisqu’ils en sont les propriétaires-prêteurs. Ce qui fait de Valérie Plante, propriétaire-non-propriétaire-propriétaire, et de ses pareils et pareilles, d’éternels enfants qui “s’entrempruntent” indéfiniment une même et unique chose.
Je vous laisse dénombrer le nombre de contradictions ou d’illogismes simultanés exprimés ici et tirés de l’aphorisme.
La logique de l’aphorisme nous a permis de découvrir (5/9), entre autres, le concept inattendu de l’ “entremprunt” ou de l’ “entrempruntage“. Ça sonne un peu comme Rantanplan. L’aphorisme perroquetté par la mairesse de Montréal pourrait s’intituler «L’aphorisme de l’entrempruntage ».
Vous connaissiez pas, hein?
Moi non plus.
Bon j’me roule une cig (tabac à pipe). J’réchauffe le thé.
Reprenons.
Je sais, j’procède en spirale. Depuis l’début. J’veux rien rater.
Donc. Valérie grandit. Mettons. Devient adulte. Mettons.
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« La logique vous confondra en vous roulant dans ses dés.» — La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe, poème
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Valérie devenue adulte, cette Terre, empruntée jadis à Valérie en tant qu’enfant-propriétaire-prêteuse par un certain “nous”, cette Terre, dis-je, est réempruntée par Valérie aux enfants propriétaires-prêteurs (lesquels enfants étaient peut-être ce “nous”, justement, mais déguisés en adultes, montés sur des échasses, des adultes d’Halloween — ou alors ces enfants avaient été des adultes avant d’être des enfants?..).
Confus? C’est causé par l’un des modes de la logique inhérente à l’aphorisme et à cette “doctrine de l’Entrempruntage” qu’il recèle. Où des gens s’entrempruntent une chose unique dont ils ont déjà l’usufruit et dont ils sont exclusivement propriétaires..
Par exemple : c’est un peu comme si des gens s’entrempruntaient constamment l’air.
J’essaie de cerner le concept.
Ou comme si les deux propriétaires d’une même maison, qui habitent de manière permanente cette même maison, s’entrempruntaient constamment cette même maison dont ils sont propriétaires, tous les deux, à part entière..
Ça fait penser à une compulsion. Une compulsion hilarante. Une compulsion obsessive. Une compulsion qui serait, en tant que compulsion, une sorte de sous-espèce, par exemple, du tondage compulsif des parterres, ou du lavage compulsif des mains.
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« La logique est une noyée qui se débat pour vous sauver.» — La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe, poème
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Ou comme si un siamois, à plusieurs milliards de têtes, entonnait.. en choeur (!):
«Je m’entremprunte ma trottinette!»
J’essaie de cerner la logique de cet aphorisme émouvant, chéri par tant de gens dont Valérie Plante, mais j’ai beau faire, l’aphorisme ne tient pas debout. Il s’en dégage un tissu d’illogismes grouillottants. C’est parfois à se tordre, mais pas toujours dans l’bon sens.
Ça semble avoir certains gènes de cousinage, certains gènes en commun, par exemple, avec le genre de questions-réponses suivant (au hasard):
Question : Êtes-vous pour ou contre la peine de mort?
Réponse : Oui. Je suis pour ou contre la peine de mort.
ou:
Question : La Terre est-elle plate ou sphérique?
Réponse : Non. La Terre est plate et sphérique.
Absurde. Comme certaines comptines. Mais les comptines ne se prennent pas au sérieux, justement. Elles ne font pas dans l’pathétique ronflant. Elles sont amusantes et rythmées. Comme ici, et ici, ou ici. Des fois, ça prend plus de place, comme ici (ce n’est plus une comptine, c’est un conte) : Un coup bavant du Grand Avide.
C’est pas fini. Je r’viens:
Suite, 7/9 : Valérie Plante et l’avortement des ancêtres 7/9. Vu par le Nerd Entêté. La mairesse de Montréal. Greta Thunberg. L’illogisme torticolissant d’un bel aphorisme. (Carnet de Notes)
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