… histoire de compléter cet autre article : « Les populations, les courants humains, n’ont jamais eu besoin des religions pour délirer, c’est un mythe humaniste. Greta Thunberg, Mao, Valérie Plante, les kids fanatisés. »
La racine du phénomène Greta Thunberg, en soi, la rage Greta Thunberg et sa racine, méritent d’être examinés de près.
Pour cette raison, et pour éviter tout malentendu, autant dire tout-de-suite, en quelques mots, ce que je penses depuis longtemps de cette histoire de CO2.
a) La courbe du CO2 suit derrière celle de la chaleur, et non l’inverse.
b) Le CO2 est indispensable à la photo-synthèse des plantes, on en shoûte dans certaines serres, les plantes en raffolent.
c) Donc, sans CO2, pas de plantes, pas de gazelles qui mangent les plantes, pas de lions qui mangent les gazelles, pas de carnivores, pas de végétariens, pas de vie animale ou humaine, bref, on est même pas là pour en parler.
d) Symboliquement et matériellement, s’attaquer au CO2, c’est s’attaquer à la Vie. C’est pareil.
Cette rageuse pulsion suicidaire qui s’active et qu’on active, qu’on manipule (re : Greta Thunberg, Extinction Rebellion, etc.) et qui envahit le champ humain, social, quelle est son point d’origine le plus identifiable à notre époque (je parle du potentiel de cette rage meurtrière-suicidaire)? Là-dessus, je vous suggère d’aller lire ceci, c’est court, simple, succinct (cliquer) : ça dit que le droit de naître, donc de vivre, a été aboli pour tout le monde. Il y a des décennies. On a laissé faire. Ou on l’a pas vu passer. On laisse encore faire. Je penses que cet abcès mortifère, celui de la libéralisation tous-azimuth de l’avortement — et ce qu’il représente psychologiquement et inconsciemment, — cet abcès, il va grossir et empirer tant qu’on ne saisira pas la racine, la source réelle de la pulsion suicidaire profonde qui fait grossir cet abcès, ou tant que cet abcès purulent, au fond de la conscience, ne crèvera pas en nous noyant, en nous asphyxiant sous sa masse de pus acide..
Puis revenez ici et lisez le reste. Ça recoupe le même thème.
Je vous suggère aussi de mettre un moment entre parenthèses toute opinion sur le CO2. Ça peut aider à voir aussi autre chose.
Bonne journée.
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Relisons “l’aphorisme de l’avortement des ancêtres” qui suggère, dans la bouche d’une mairesse féministe militante: «Quant à avorter, autant le faire par les deux bouttes, et massivement»:
« Je pense que les jeunes nous rappellent à tous les jours que cette Terre, on l’hérite pas de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.»
Valérie Plante, mairesse de Montréal, Celle-qui-est-fière-d’avoir-honte-d’être-une-Blanche, nous a donc servi cet aphorisme ou ce proverbe émouvant, délirant, éculé, trompeur, à l’Onu, le 23 septembre 2019, le même jour où Greta Thunberg y adressait la parole.
En passant, quand Valérie Plante, dans la vidéo, contribue à l’agitation de “ces jeunes qui sont mobilisés..” en les évoquant et en les stimulant, compte tenu du climat de délire actuel en Occident, il est bon de relire les notes suivantes en les soupesant calmement, intelligemment, et surtout consciemment (notamment le passage sur Mao): «Les populations, les courants humains, n’ont jamais eu besoin des religions pour délirer, c’est un mythe humaniste. Greta Thunberg, Mao, Valérie Plante, les kids fanatisés.
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Valérie Plante, féministe militante, mairesse de Montréal, Celle-qui-est-fière-d’avoir-honte-d’être-Blanche, était à l’Onu le 23 septembre 2019, le jour de l’intervention de Greta Thunberg.
Cet aphorisme ronflant («Je pense que les jeunes nous rappellent.. etc.»), mis en exergue plus haut et déclamé par Valérie Plante dans la vidéo, est à la fois frappant, émouvant, nuageux, intéressé, culpabilisant, manipulateur, fanatisant, délirant, tronquant, avortant, rose pipi, démagogue, etc.
D’entrée de jeu, le fait que l’on n’hériterait rien des ancêtres signifierait que le fameux “patriarcat” n’a aucun effet, n’en a jamais eu, bref, n’existerait vraisemblablement pas — et alors on se demande, en passant, pourquoi cette mairesse féministe militante est une militante féministe..
Bref, le vide. Votez néant.
En fait, l’aphorisme est carrément faux et trompeur, et d’un illogisme tel que c’est probablement la raison pour laquelle cet illogisme n’est jamais relevé. Plus c’est “gros”, moins on le voit? Ou plus c’est gros, plus c’est vide? Ou plus un truc est gros, plus on en bouffe longtemps? Je ne saurais dire..
Peu importe.
Quelle que puisse être l’origine de cet aphorisme (on y jette un coup d’oeil sommaire plus bas), je ne l’ai jamais aimé. Il me met toujours mal-à-l’aise. J’ai eu envie d’en parler. Sotto voce. Mettons.
Par ailleurs, le Nerd Entêté a insisté pour parler, lui aussi (c’est à venir – ça ne l’est plus), de la mairesse et de l’aphorisme. Surtout de la dimension chaotique et illogique de l’aphorisme quand on l’analyse de très près. Au peigne fin. De bien plus près que moi. Il me semble. Le Nerd Entêté fait toujours dans le micro-détail. Certains le traitent de maniaque. Ils ont raison. D’autres, de microscope. Ils n’ont pas tort. Faut s’y faire, c’est un nerd. Entêté. Pour l’instant, il intitule les notes sur lesquelles il pioche comme un moine ( il a fini de piocher, il a posté):
Mais je ne sais pas quand ce sera diffusé, ici, si jamais le Nerd Entêté termine.
On disait.
Selon l’aphorisme ou le proverbe, il est suggéré fortement que les ancêtres n’ont rien fait, donc ils n’ont rien accompli de bon ou gâché quoi que ce soit, et ça pourrait expliquer, logiquement, comme le dit l’aphorisme, qu’ils ne transmettent évidemment rien quand ils partent, même pas l’état des choses sur Terre.
Bref, autant dire que les ancêtres, selon Valérie Plante et ses clones, n’existent pas. Bref, en un sens, “phoque les vieux”.
L’aphorisme chéri par Valérie Plante implique que, à toutes fins pratiques, tout se passe comme si nous ne venions de nulle part. Nous sommes des apparitions fortuites. Oups! On est là.
C’est une vision des choses qui, évidemment, nécessite au préalable, pour se fonder, non seulement l’avortement des ancêtres (pour ne pas dire le massacre des vieux), mais par-dessus tout leur anéantissement. Valérie Plante, ses clones et ses clonettes, sont des adorateurs du Néant. Ce qui ne me fait plus pleurer depuis longtemps: quand c’est la guerre, on ne pleure plus, ce n’est plus le moment et on n’a pas le temps.
L’avortement des ancêtres est donc, en quelque sorte, la substance de base de l’aphorisme, ce dont l’aphorisme se nourrit — c’est-à-dire, de rien. En fait, pas tout-à-fait: l’aphorisme se nourrit d’enfants (et le nie). Logiquement. Fortes sur l’avortement, les féministes, pédocides acharnés.
Ce qui est en phase avec ceci : Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois – 4/4. La mise à mort arbitraire sur la base de l’âge est déjà banalisée. Vous l’avez remarqué ?

Greta Thunberg, 17 ans. Survivante, parmi des millions d’autres, du pédocide féministe occidental par avortements. Pédocide qui n’arrête pas. De quoi être acide (sans trop savoir pourquoi, la plupart du temps) et profondément, très profondément troublée. Haine aveugle.
Ce projet sordide d’euthanasie (gentille ou pas) s’ajoute ici au génocide des enfants à naître, en cours depuis des décennies et qui se poursuit toujours.
Ce pédocide de masse (l’avortement libre et subventionné), soulignons-le, est porteur de conséquences désastreuses, inévitables, dans l’inconscient collectif, et dans l’inconscient personnel des survivants, c’est-à-dire pour ceux et celles qui sont nés malgré tout, dont on a toléré la naissance, pour ceux et celles qui ont échappé, et échappent encore, au pogrom, à l’holocauste, pour ceux et celles qui survivent ou qui ont survécu au climat féministe meurtrier, mortifère, qui les enveloppe et enveloppe tout, depuis que les régimes d’avortements libres ont été instaurés un peu partout en Occident.
Les Greta Thunberg de ce monde font partie, incidemment, de ces millions de survivants du génocide par avortements, lequel se poursuit toujours, et le nombre des “tolérés”, ou des survivants du pédocide augmente donc, lui aussi, toujours. C’est un élément dont il faut toujours tenir compte quand on parle de Greta Thunberg: Les survivants du pédocide sont légion, et Greta en est un.
Les mères de ces survivants du pédocide, toujours en vigueur, ne les ont pas tués, eux ou elles. Mais ces mères auraient pu le faire en toute légalité, («maman aurait pu me faire ça?!?» «Oui, Greta.») — et elles en ont peut-être tué d’autres en elles avant qu’ils ne viennent au monde, petits frères ou petites soeurs ou amis que tu n’auras jamais, Greta, et qui ne sont pas des victimes du CO2 ou des changements climatiques mais de la hubris, de la bigoterie, et de la cruauté frigorifiante des féministes.
Il va de soi que la chose évoquée ci-haut n’inspire pas nécessairement de bons sentiments aux survivants d’un holocauste qui, en plus, perdure. Que ces survivants soient conscients ou non de ce que j’évoque ici. En fait, la masse des survivants, la masse des “naissances tolérées”, demeure inconsciente de tout ça — et les conséquences en sont d’autant plus rageuses et chaotiques.
Ces survivants vivent toujours en plein régime féministe, dans un climat feutré de meurtre, de pédocidie, dont les intentions d’upgrading, d’inévitable escalade, sont connues:
« «Des étudiants de niveau collégial [États-Unis] approuvent l’idée de “l’avortement-après-naissance” jusqu’à l’âge de 5 ans.» ( Un professeur leur suggère l’âge de 6 ans. ) — Some College Students Approve of ‘After-Birth Abortion’ Up to Age 5 (ça date de 2014, soit il y a plus de quatre ans). L’Avortement post-natal. Un nouveau-né ne serait pas ( encore ) une personne. ( Ça, ça date de 2012.) Etc. »
La chose n’est certainement pas inductrice de santé psychique ou d’équilibre mental chez les survivants, ie : les tolérés. Je pense que ça tombe sous le sens.
La haine et le mépris, que ce pédocide féminazi peut provoquer dans la conscience ou l’inconscient des survivants, haine et mépris notamment à l’endroit des adultes, sont, à mon avis, très réels. Ils se constatent aujourd’hui si on sait observer: haine aveugle, littéralement, la plupart du temps, et violence souvent gratuite, ie : irrépressible et très souvent dirigée at random, au hasard, (ou absurdement contre tout ce qui est mâle, par exemple, ou encore contre tout ce qui est Blanc, etc. : les cibles varient, mais pas la racine de la rage).
Ou fixation de la psyché des survivants à un stade infantile — inconsciemment pour ne pas savoir — pour ne pas contempler cette condition psychologiquement sordide de pet, d’animal de compagnie projeté en ce monde selon les caprices d’une loto capricieuse et sinistre, morbide, enfants pour qui on a décrété la non-mise-à-mort, — “tiens, pourquoi pas? ça me convient” — enfants dont on a toléré la naissance. Mais qui naissent sans droit de naître, donc sans droit de vivre..
Il va de soi, encore une fois, que tous ces survivants du pogrom ne sont pas nécessairement conscients des causes du traumatisme profond et durable qui peut les hanter. Et dont les forces sont manipulées et déviées par les pouvoirs. Mais les choses pourraient évoluer.
« De naissance en naissance, depuis que l’avortement a été décriminalisé, quelquechose vraisemblablement s’inscrit dans l’inconscient collectif, et dans l’inconscient personnel, à savoir: le sentiment non-conscient, mais certainement actif et troublant, dans l’être humain que, s’il est né, [c’est en vertu des caprices d’une loto sinistre], c’est sans en avoir le plein droit et aussi parce que sa mère n’a pas engagé d’avorteur, de pédocide à gages, pour le tuer, ce qu’elle aurait pu faire – et ce qu’elle a peut-être fait à d’autres [qui auraient pu être les frères, ou les soeurs, ou les amis du toléré ou de la tolérée]. »
— extrait de: L’un des plus sinistre héritage potentiel du Régime Féministe
Quelquechose, au fond des survivants, au fond de la conscience des tolérés, sait qu’ils sont, dès la naissance, et pour longtemps, entre les mains de pédocides potentiels qui sont souvent eux-mêmes, d’ailleurs, de plus en plus, des survivants, des tolérés devenus adultes. Il existe de moins en moins d’exceptions.
(On revient plus bas à l’aphorisme déclamé par Valérie Plante, j’ai pas oublié..)
La chose la plus importante à savoir, aujourd’hui, pour bien comprendre quelqu’un et couper court aux banalités et aux détours, pourrait logiquement être son âge : Né avant ou après la légalisation de l’avortement sur demande dans le pays où ce quelqu’un est né? Je pense qu’aucune analyse psychologique, aucune psychanalyse, ne peut aujourd’hui ignorer la chose, ne pas tenir compte de la chose, ne pas, au moins l’avoir à l’esprit, ne serait-ce que dans un coin de ce dernier.

La famille Thunberg. Papa antifa. Maman antifa. Greta antifa. Dates de naissance? Pour Greta, c’est 2003. Elle a 17 ans en janvier 2020. Née post-déclenchement du pédocide. Non, la petite, très, très petite Greta, — cette taille étrangement petite est frappante, — n’a pas 12 ans, comme j’ai déjà entendu, elle a bel et bien 17 ans en janvier 2020.
Chose certaine, la vertueuse Valérie Plante, mairesse de Montréal, ne se doute pas une seconde qu’elle pourrait être, elle aussi, dans le colimateur, pas encore très conscient mais agité, des Greta, des Gretel, des Hansel de ce monde.
L’aphorisme chéri par la mairesse de Montréal flirte aussi, évidemment, avec le racisme anti-Blanc (on connait le mépris masochiste de Valérie Plante à l’endroit des Blancs, c’est public), et le génocide des mâles prôné par les féministes : Valérie Plante est une militante féministe qui, à ma connaissance, n’a jamais solennellement dénoncé le féminisme génocidaire. Ce féminisme génocidaire est pourtant public, ses intentions connues, depuis longtemps. Signalons que ce féminisme génocidaire date de bien avant la fameuse tuerie de Polytechnique de décembre 1989 et il me semble impossible qu’il n’ait pas contribué à susciter cette tuerie.
Bref, quand on s’attarde un peu à ce que dit l’aphorisme, quand on examine ses sous-entendus ou ses ramifications idéologiques, quand on examine les fils qui pendent, on peut facilement voir que cet aphorisme chéri par la mairesse de Montréal sous-tend idéologiquement, généreusement, de manière touchante et émouvante, une mentalité qui se sent à l’aise dans l’horreur totalitaire : soit l’élimination d’une masse énorme de gens, symboliquement représentée ici par la masse des ancêtres anéantis.
J’avais dit que ce serait sotto voce. C‘est sotto voce..
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L’aphorisme en question, perroquetté par la mairesse de Montréal à l’Onu, ignore que les enfants sont impliqués dans le même processus de vie que leurs aînés, ou dans le même processus de vie que celui de leurs ancêtres — sans lesquels ils ne seraient pas là pour.. “prêter” la Terre aux adultes (!?! d’où ces enfants tiennent-ils ce qu’ils prêtent?!) et que, en réalité, les enfants “héritent” de l’état de la Terre comme nous, en phase avec nous, comme nous avec nos parents, “le long du chemin”, et sous ce rapport les enfants doivent faire face à la même chose que nous, et nous à la même chose qu’eux.
Évidemment.
Cet aphorisme est probablement apparu très anciennement (“anciennement”, peut-être en termes de millénaires, et même de milliers de millénaires), et pour des raisons de survie: il faut manger sinon on meurt.
Les autorités qui dominaient les communautés agricoles, ces autorités qui vivaient et vivent toujours dans les cités, avaient intérêt à ce que les agriculteurs de la périphérie – plus ou moins captifs des autorités des cités – se sentent moralement investis d’une mission et se sentent coupables de ne pas en faire assez ou d’être négligents (rappelons encore que les cités dépendaient et dépendent (encore aujourd’hui) du labeur des agriculteurs pour manger, donc pour vivre, pour se maintenir en vie).
L’aphorisme vient probablement de là, de très loin dans le temps, et s’adresse, en fait, à des serfs. En quelque sorte. On aurait attrapé et on aurait tenu ainsi les agriculteurs, émotivement et moralement, “par les enfants”. Un Français dirait probablement “par les gosses”, — un Canadien-Français aussi, et les deux auraient raison..
En fait, l’aphorisme aurait aussi dit à ces serfs, aurait confirmé le fait, qu’ils n’héritaient de rien, qu’ils avaient été dépossédés par les maîtres des cités. Bref, l’aphorisme abolit la transmission de propriété et donc, à échéance, toute propriété privée. (Sous ce rapport, nous aurions tous intérêt à nous renseigner plus sur le projet onusien que l’Onu a baptisé “Agenda 21.”)
L’aphorisme, et l’idée fausse qu’il exprime à des fins de contrôle ou de manipulation émotive d’un secteur vital de la société, signifiait et signifie aussi à peu près ceci: cultivez comme du monde, les culs-terreux, et cultivez plus que ce dont vous avez besoin personnellement, parce que nous, dans les cités, on cultive pas, on fait dans le “civilisationnel”, l’usure, le commerce et, dans les cycles de décadence, on fait dans le délire, la cruauté hilare et tête-heureuse, les concepts absurdes, le mensonge, la connerie — on est occupé.
[ En fait, on pourrait soutenir que l’aphorisme est apparu plus récemment, et il y aurait des raisons, mais je ne veux pas aborder ça ici. ]
L’aphorisme semble ainsi tenir plus de l’esprit d’une “fatwa” avant la lettre, mal déguisée en morale, que du proverbe populaire gentil.
Chose certaine, il va de soi que l’aphorisme ne provient pas exclusivement de Terre des Hommes d’Antoine de Saint-Exupéry (voir, plus bas, d’autres sources), où l’auteur, dans un passage, dans un dialogue, en avait fait un pieux copié-collé.
Ce que nous pouvons dire, c’est que nous héritons de l’état des choses sur Terre à la naissance, que cet état des choses varie d’une latitude à l’autre, parfois dramatiquement et tragiquement, — et nous, et nos enfants, et bientôt leurs enfants, devons “faire avec”, comme les ancêtres. Pas le choix.
Bonifier cet état de choses, c’est l’idéal. C’est pas toujours réalisable, mais parfois oui. Que dire de plus? C’est ce que je tente de faire, à mon échelle, depuis des décennies (un très modeste “signal” — je pourrais en donner d’autres, plus frappants, mais c’est pas tellement mon genre, on va laisser faire).
L’aphorisme, répété et déclamé par Valérie Plante à l’Onu, crée, autour de cette réalité évoquée dans les paragraphes précédents, un brouillard rose bonbon pour draper des buts ou des dogmes idéologiques, comme celui, évident ici, qui vise à la destruction de toute forme de tradition, c’est-à-dire de transmission, dont celle, évidemment, de la propriété privée — dont on viserait, en fait, encore une fois, l’abolition.
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Historiquement, les civilisations naissent, croissent, s’épanouissent. Elles s’activent et s’étendent pendant un temps plus ou moins long sur ce “plateau” d’épanouissement. Puis elles se mettent à décroître. Elles entrent en décadence. Elles nient leurs racines religieuses, spirituelles, ancestrales, culturelles. L’énergie, l’identité, les quittent.
Ces sociétés s’éteignent, privées de sens, à la faveur de délires collectifs de toutes sortes — qui ne sont jamais que les produits morbides de leur décomposition psychique — et ultimement reçoivent le coup de grâce sous les chocs croissants d’invasions étrangères.
C’est ce que nous vivons présentement, notamment en Occident.
Entretemps, d’autres civilisations naissent et connaissent ou connaîtront des cycles comparables.
Notre civilisation nord-américaine, occidentale, est en décadence, y compris le Québec, enclavé qu’il est dans l’Empire anglo-américain.
Certaines aires de la civilisation occidentale peuvent sembler plus avancées que d’autres dans le processus (mais c’est le même partout): comme la Suède, la France, le Royaume-Uni. Certaines sociétés semblent se rapprocher du stade de la décomposition du gisant. L’effet décomposant des invasions étrangères ne cesse d’y progresser.
Ces phases de décadence sont généralement ponctuées de réactions. Parfois très fortes. De durées variables. L’esprit guerrier peut renaître, — car il faut se défendre, et c’est une bonne chose, et il faut la souhaiter. En fait, il peut arriver que quelquechose d’essentiel puisse être sauvé ainsi — et même donner naissance à un nouveau peuple, à un nouveau démos, ou à un démos réduit en nombre mais aguerri et renouvelé.
Sinon, la descente reprend. Elle reprend toujours, elle va jusqu’au bout — sauf pour ceux qui ont trouvé la “note juste” et se regroupent, et se refondent dans l’action; encore une fois, ça peut se produire. Mais la descente, encore une fois, ira jusqu’au bout “pour les autres”. Jusqu’à la poussière. Cette poussière que des archéologues, un jour, remueront.
C’est tragique. C’est comme ça. Mother Nature is a Bitch (c’est l’une des lois de Murphy). Mais Mère Nature — et Mère Divine, peuvent porter, ensemble, vers un nouveau Destin, ceux qui en sont dignes. L’une des conditions est de bannir à jamais la perception étroitement matérialiste et la chape de plomb du surmoi athée qui conduit les masses à une asphyxie terminale.
En attendant, lisez Sophocle. Mais c’est pas indispensable.
Et qui sait, vous n’aurez peut-être pas le temps. Tant de choses à faire.
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Voici deux ou trois sources de l’aphorisme perroquetté par Valérie Plante, mairesse de Montréal, Celle-qui-est-fière-d’avoir-honte-d’être-une-Blanche. On peut certainement en trouver d’autres. On peut imaginer que certaines sources sont archaïques, très anciennes.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » On attribue celle-là à Antoine de Saint-Exupéry, dans Terre des Hommes, 1939.
Mais on retrouve le même proverbe ailleurs, comme en Inde. Ou chez les Amérindiens. Chez les Inuits. En Afrique.
Le proverbe indien se présente généralement ainsi :
«Traite bien la terre : elle ne t’a pas été donnée par tes parents, elle t’a été prêtée par tes enfants. » («Treat the earth well: it was not given to you by your parents, it was loaned to you by your children.»)
Une autre forme, qu’on trouve en Inde :
«Nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.» «We do not inherit the Earth from our Ancestors, we borrow it from our Children.»
Le Nerd Entêté, comme je disais, est en train d’écrire lui aussi quelquechose sur l’aphorisme. Mais je ne garantis rien. Aux dernières nouvelles, il s’en tire avec un torticoli mental (!?!). Ça pourrait être pire. Et il persiste. J’espère qu’il va finir par diffuser son truc. Mais en même temps, pas trop sûr de ça..
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… tout ce qui précède, c’était histoire de compléter cet autre article: «Les populations, les courants humains, n’ont jamais eu besoin des religions pour délirer, c’est un mythe humaniste. Greta Thunberg, Mao, Valérie Plante, les kids fanatisés. »
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À 22:23 , Valérie Plante, mairesse de Montréal, à l’Onu, le 23 septembre 2019, lors de l’intervention de Greta Thunberg:
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