2/9 — Suite de : Valérie Plante et l’avortement des ancêtres 1/9. Vu par le Nerd Entêté. La mairesse de Montréal. Greta Thunberg. L’illogisme torticolissant d’un bel aphorisme.
( Fortement recommandé de lire les segments dans l’ordre )) :
1/9 – 2/9 – 3/9 – 4/9 – 5/9 – 6/9 – 7/9 – 8/9 – 9/9
«Une jolie fleur dans une peau d’vache,
Une jolie vache déguisée en fleur..» — Georges Brassens, Une Jolie Fleur
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Donc, “l’aphorisme de l’avortement des ancêtres” (ou : Quand à avorter, mine de rien mais massivement, autant l’faire par les deux bouts):
« Je pense que les jeunes nous rappellent à tous les jours que cette Terre, on l’hérite pas de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.» — Valérie Plante, mairesse de Montréal, à l’Onu, 23 septembre 2019, à l’occasion de l’intervention de Greta Thunberg.
« Au fond, Valérie Plante est allée dire publiquement et solennellement à Greta Thunberg à l’Onu :
«C’est ta faute, Greta, c’est toi la responsable de l’état de la planète!!»»
Si vous ne l’avez pas perçu en écoûtant Valérie déclamer “l’aphorisme de l’avortement des ancêtres”, lisez les notes qui suivent, un article découpé en segments qui se suivent, de 1/9 à 9/9. Vous percevrez peut-être la même chose que moi — Le Nerd Entêté.
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« La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe » — poème
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2/9

Valérie Plante, mairesse de Montréal, Celle-qui-est-fière-d’avoir-honte-d’être-une-Blanche, était à l’Onu le 23 septembre 2019, le jour de l’intervention de Greta Thunberg. Slogan creux, illogismes.
D’abord il faut prendre pour acquis que, selon l’aphorisme, la Terre est une sorte de propriété privée qui pourrait peut-être, théoriquement, être léguée mais qui ne l’est pas, cette Terre pouvant par ailleurs être empruntée aux enfants (et donc prêtée par eux), ce qui signifie que les enfants en sont propriétaires.
Bon..
Déjà, en partant, si j’étais la planète, j’aurais des questions à poser. J’en aurais probablement déjà ras-l’Q avec ces non-sens. J’espère que la planète ne se dérobera pas sous mes pieds tout de suite et me laissera terminer mes phrases.
Cependant, la dimension métaphorique de l’aphorisme est basée sur les concepts entrevus dans les paragraphes qui précèdent et je vais m’en tenir à ces concepts.
Donc. La Terre est prêtée, par des enfants, à des adultes. Comment les enfants ont acquis la Terre, on ne sait pas. Selon l’aphorisme ils n’en ont pas hérité, c’est sûr, c’est dit. Valérie Plante non plus n’en a pas hérité, c’est sûr, c’est dit. Ça commence vide, mais, paradoxalement, ce vide grouillotte de contradictions plus ou moins loufoques.
On peut logiquement penser que les adultes, qui empruntent la Terre aux enfants, comme le suggère l’aphorisme, n’ont jamais été des enfants. Sinon ils en seraient toujours les propriétaires puisqu’on leur a emprunté la Terre, enfants. Ces adultes (Valérie Plante et ses clones) pourraient donc eux-mêmes, simultanément, et inutilement, s’entre-emprunter-s’entre-prêter la Terre.
Les adultes, logiquement propriétaires de la Terre (lire l’aphorisme) depuis l’enfance, n’ont certainement pas besoin de l’emprunter à des enfants qui en sont.. eux aussi propriétaires, en tant qu’enfants. Toujours selon l’aphorisme. Ces enfants qui, logiquement, seront devenus, un jour, des ancêtres qui, eux aussi, logiquement… ne lègueront pas cette Terre. L’aphorisme cher à Valérie Plante les aura avortés..
Pffff..
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La logique est une muette qui s’est glissée dans mes signes. — La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe, poème
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Ces adultes (le fameux «nous» de l’aphorisme) qui empruntent la Terre aux enfants (selon l’aphorisme), ou bien ils sont toujours propriétaires de la Terre depuis l’enfance, forcément, et Valérie et l’aphorisme nous le cachent (mais faut être con pour pas le voir), ou alors ces adultes n’ont jamais été des enfants auparavant (bein..), ils sont nés adultes, et n’ont donc jamais été propriétaires de la Terre, et c’est pour ça qu’ils doivent aujourd’hui emprunter cette Terre aux enfants qui.. demeureront toujours des enfants ? Pour que la “transaction” (cet emprunt aux enfants mentionné dans l’aphorisme) puisse continuer à fonctionner?
Torticolissant.
Sans queue ni tête.
Non, non, non, non, ne vous cassez pas la tête pour autant. Prenez tout ça comme ça s’présente parce que, bein, ça se présente comme ça..
J’ai déjà lu des contes absurdes, mais celui qui semble se dégager de l’aphorisme cher à la mairesse de Montréal, c’est maestro.
Comme on peut l’entrevoir.
Et ça ne fait que commencer:
Suite, 3/9 : Valérie Plante et l’avortement des ancêtres 3/9. Vu par le Nerd Entêté. La mairesse de Montréal. Greta Thunberg. L’illogisme torticolissant d’un bel aphorisme. (Carnet de Notes)
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