Tenez-vous-le pour dit !
Lire aussi : Michel Onfray, Ollivier Dyens. Enfanter l’inhumain, l’idéal totalitaire de la ruche et de la termitière.
Une “étude scientifique” “prouverait” que les croyants en l’inexistence de Dieu sont plus intelligents que les croyants en son existence.
C’est un gros buzz massemédiatique. Ça proviendrait d’une “étude” publiée récemment dans Personality and Social Psychology Review aux États-Unis.
Le thème, bruyamment massemédiatisé, n’est pas sans rappeler la propagande sur l’infériorité des Tziganes, des communistes, des opposants au régime, des juifs.
Ce thème se métamorphose aujourd’hui dans la persécution des chrétiens, dans le racisme anti-Blanc, le fanatisme de l’État Islamique, la cruauté bête et totalitaire de la Charia, les appels féministes publics au meurtre des mâles, etc. La liste est interminable. Ça torche large dans tous les sens.
Ça sent la guerre de tous contre tous. Ça sent de plus en plus fort. Ça évoque une sorte de vaste liquéfaction nauséeuse, motonneuse, suragitée.
Et l’athéïsme militant semble vouloir à tout prix figurer au palmares.
Parlons-en.
L’athée croit que “Dieu n’existe pas”.
Croire que “Dieu n’existe pas”, c’est une croyance.
Que “Dieu n’existe pas” est indémontrable, comme son contraire, lequel ne peut être “prouvé” que par expérience personnelle — ou “circonstanciellement” par la surabondance des témoignages personnels au fil des siècles, des millénaires.
On attend toujours le témoignage de l’expérience personnelle démontrant la croyance “athée”. L’athéïsme est une croyance au sens le plus fort, 100% pure. Le problème, ici, c’est que l’athée ne semble pas s’en rendre compte. Son intelligence supérieure, apparemment, ne va pas jusque là.
Les athées militants semblent trop sots pour s’en être aperçu : Le mot “athée” est étymologiquement synonyme “d’obscurité”. J’y viens.
L’ironie, évidemment, c’est que le mot “athéisme” devient alors étymologiquement synonyme “d’obscurantisme”.
Étymologiquement, “a-thée” signifie “sans lumière“. Privation (“a” privatif) de “thée”, ou de “théos”, en grec.
Toute la chaîne étymologique de mots comme “Dieu”, “Deus”, “Dios”, “Théos”, “Zeus”, etc. – on peut remonter des milliers d’années en arrière jusqu’au Rig-Veda : “Dhyaus”, le Lumineux, “Brihat Dhyaus”, le “Vaste Lumineux” – toute cette chaîne étymologique lie le mot “théos” (le “thée” de “a-thée”) à la Lumière, sous quelque forme que ce soit, sur tous les plans de conscience, y compris “la lumière du monde” qui, incidemment, se dit “dyu” en hindi, et rappelle la lumière diamantine de la rosée du matin qui, en anglais, se dit aussi “dew” (“diou”), etc. Il n’est pas impossible que le mot anglais “jew” (“djiou”) ait une même origine archaïque.
Les ceucelles qui se proclament “a-thées” se proclament donc “sans-lumière”. Sans cligner, ça se comprend. C’est quand même bien qu’ils nous préviennent. Prêtez-leur une lampe de poche.
C’est comme ça. “Athéisme” et “obscurantisme” sont synonymes. Depuis des milliers d’années. Au moins.
Les athées auraient pu y penser avant de s’appeler comme ça – mais ce n’est pas mon problème.
— Edith Piaf censurée au Québec : les racines védiques du mot et du concept de «Dieu».
( En passant, “God” et “Dieu” ne semblent pas relever d’une même étymologie. Ça se perçoit avant même de chercher. Un article qui évoque parfois le thème de cette différence : Canada : Avez-vous jamais remarqué la présence du pape sur la monnaie canadienne ? )
Avant de poursuivre.
Note improvisée ( une autre ) sur la différence fondamentale entre ce que j’appelle la foi, d’une part, et la croyance, d’autre part (vous pouvez sauter cette note — très longue ou trop courte — mais elle éclaire mon propos).
Le titre de cet article est incompréhensible à certains, à moins d’avoir réalisé que si les croyances sont d’ordre mental, la foi, elle, est d’un autre ordre, d’une autre nature. La foi n’a pas d’objet, elle n’est pas mentale, — elle n’est pas d’ordre émotif non plus — elle est.
En d’autres termes, la foi ne relève ni du “croire” ni du “non-croire” : elle ne relève que d’elle-même.
Ça pourrait être la fin de cette note, mais je vais continuer.
Une réalisation majeure, dans la vie d’un être humain, est de réaliser la différence radicale, bien réelle, entre la «foi» et la «croyance», et de voir sa vie silencieusement mais radicalement et progressivement changée par cette différenciation.
Tant que cette différenciation n’est pas réalisée, la fusion foi-croyance, leur confusion l’une en l’autre, est susceptible de générer des fondamentalismes, des fanatismes, des littéralismes, des stagnations intellectuelles, de tendres ou cruelles illusions, des enthousiasmes “électriques” (!), des échanges chaotiques, des entêtements obtus, des bétonnements intellectuels, idéologiques, etc. ” L’athéisme ” n’échappe pas à la règle.
Le mix foi-croyance est toxique.
En elles-mêmes, les croyances ne sont pas toxiques.
En elle-même, la foi ne l’est pas non plus.
Mais leur con-fusion, et surtout l’inconscience de l’existence de cette confusion, est toxique.
La foi est une présence mystérieuse, permanente, “tranquille”, et surtout, en pratique, indéfinissable et indéfinissante. La foi n’a “besoin” d’aucune croyance (laquelle croyance, dans mon livre à moi, est toujours, et exclusivement, d’ordre mental encore une fois).
La foi, cependant, ne rejette pas les croyances. Mais elle ne les “acquiert” pas non plus, et normalement, elle ne les convoite en rien : la foi est d’un autre ordre. La foi est “témoin” tranquille, calme, mystérieux. La foi est a-mentale, elle serait le fond a-mental de notre être, et en ce sens elle est fondamentale. Sans “fondamentalisme“.
Tant que la croyance et la foi se confondent dans l’individu, croyez-moi (!), le chaos domine. Encore une fois, l’athée militant n’échappe pas à la règle, évidemment.
Du point de vue de ce qu’est la foi, cette note conserve les deux défauts majeurs de ce genre de “notes” : très longue et trop courte. Par la force des choses elle escamote certains aspects du thème et elle est loin de l’épuiser ..
On reprend le fil de l’article ( et le ton.. ).
Le problème, ici, ce n’est pas tant la croyance elle-même – ici, la croyance athée. Tout le monde a des croyances. J’en ai. Vous en avez. On ne peut vivre en paix dans le monde sans respecter ceux qui croient différemment de nous. Y compris les athées.
Mais voilà : l’athéisme, lui, a produit son excroissance fondamentaliste, messianique, fanatique, comme toutes les croyances sont susceptibles d’en produire un jour ou l’autre tant que domine, dans une masse d’individus, la con-fusion foi-croyance; l’athéïsme a donc produit un fondamentalisme fanatisant qui méprise toutes les autres croyances et veut les détruire toutes (et donc, inconsciemment, la sienne aussi ..).
En attendant, le harcèlement athée, voire le terrorisme athée, existent bel et bien, c’est pas une blague:
10 février 2015 : États-Unis, Chapel Hill : le meurtre atroce de trois jeunes musulmans américains par un militant de l’athéïsme provoque une forte onde de choc émotionnel. White male atheist murder three Muslims students : The Chapel Hill shooting. L’article du New Statesman date du 11 février 2015. Le meurtre est survenu le 10 février 2015, en soirée. Craig Stephen Hicks, l’assassin, est un militant de “Atheists for Equality”. Sur le mythe arithmétique de “l’égalité” : Le mythe de l’égalité homme-femme : le féminisme et la calculette.
Le messianisme athée veut détruire toutes les croyances pour sauver le monde. Évidemment. Sonne familier ? Oui, c’est une vieille toune : rien d’plus pathétique qu’une vieille pute qui s’croit jeune. L’astuce de leur propagande : l’athée se présente comme quelqu’un qui n’a pas de croyance, lui, en affirmant que les croyances, celles des autres, évidemment, sont la cause de tous les maux de la terre et qu’il va sauver le monde en détruisant les croyances ..
Alors, la nouvelle, c’est quoi ? L’athée est un croyant comme les autres croyants, qui ne s’est pas encore aperçu qu’il était un croyant comme les autres croyants, et tout ça en dépit de son intelligence supérieure à celle des autres croyants..
La nouvelle, c’est surtout ça. Ou alors, l’athée fait semblant de ne pas savoir. Possible aussi.
En tout cas, si vous aimez les absurdités, encadrez celle-là. Il devait y avoir un sacré glitch dans “l’étude scientifique” mentionnée plus haut. L’athée finira peut-être par s’en apercevoir. Un jour. Après tout, il est surdoué :-)) Non?

C’était un humaniste athée militant. Henry Morgentaler au travail, en train d’occire un enfant à naître. L’avortement libre, universel, gratis (ou presque), sur demande : un coup d’État de la Cour Suprême du Canada datant de 1988. Un changement de paradigme. Un changement de civilisation. Plus de 800 000 victimes rien qu’au Québec (chiffres de 2011). Le Québec compte 8 millions d’habitants ..
En attendant, les athées continueront à clamer leurs slogans creux.
L’un de ceux-là, on le connait : «Les religions sont responsables des pires atrocités de l’Histoire.» Perçu comme un challenge, fondé ou pas, par les militants de l’athéisme ?
La montée contemporaine du messianisme athée militant est, somme toute, encore jeune dans ce qui semble être sa nouvelle fournée mais il faut leur dire de pas se décourager : Staline a déjà fait ses preuves, qui avait du sang plein la moustache et les bras. Au fond, il ne faut pas désespérer, il faut leur dire : en persistant dans le messianisme étroit et pointu ils finiront bien par égaler les performances des autres. S’ils ne l’ont pas déjà fait, d’ailleurs : ce serait à voir.
On peut les encourager en mentionnant aussi Henry, Henry Morgentaler, héros humaniste athée : c’est modeste, mais tout-de-même, l’holocauste dont il a fait la promotion dans les années 1970s, 1980s, dépassait 800 000 exécutions d’enfants à naître en 2011 au Québec (dont des milliers de sa main, et il s’en vantait). On est en 2013. On atteint éventuellement le million «d’interruptions volontaires (c’est clair, meurtre au premier degré) de grossesses», pour employer l’expression claire et limpide qu’utilise l’État québécois. Un million, c’est l’équivalent du huitième de la population québécoise actuelle qui atteint environ 8 000 000. (Et ça, évidemment, sans conséquences aucune dans les profondeurs de la psyché humaine.. On le sait, l’être humain n’a pas ou n’a plus de psyché, rien que de la chair à pharmabourrer. )

Staline. Caricature par Kichka. Copyright 2013 Michel Kichka. Under fair use. Source, blog : cliquer.
Reste qu’à entendre les slogans éculés des fondamentalistes athées, on croirait que les tueries massives de 1914-1918, la haine, la violence, les viols, les camps d’horreurs, les bombes atomiques de 1939-1945, tout ça aurait été causé exclusivement par des disputes sur des points de théologie.
Ou encore que le Canada, par exemple, ou mieux, la République laïque française, envoient des troupes ou participent à la guerre en Afghanistan, en Lybie ou au Mali pour propager la foi chrétienne. Ma foi, ils finiront par nous dire que Staline communiait tous les matins.
Sur la conception athée de l’univers, il est certainement indiqué d’aller voir un moment du côté de la pensée indienne. Ça nous changera.
Dans “l’hindouïsme” (un concept qui semble être d’origine occidentale), — ce que René Guénon, par exemple, finit par appeler «sanathana dharma» (la loi éternelle), — il existe six grands systèmes d’interprétation (six darshanas, six points-de-vues) de l’expérience métaphysique et du Réel. Le vedanta (pdf) (et ici (pdf)), par exemple, est l’un de ces darshanas. Ces six points de vue constituent le système philosophique indien āstika. (En fait, il existe aussi d’autres darshanas, au moins quatre, regroupés sous l’appellation de «nāstika»). Le système logique à la base des six approches du système āstika est un système logique très sophistiqué.
L’un de ces darshanas (ou “points-de-vues”), le Sâmkhya, est souvent qualifié (à tort ou à raison) “d’a-thée” dans l’une des perspectives d’interprétation de ce darshana, celle du philosophe indien Kapila (absence de “Dieu créateur” (Ishvara)).
Il est frappant qu’au sein de cette tradition très, très ancienne, aucun nitwit, du moins à ma connaissance, n’a eu l’idée, clownesque, saugrenue, de prendre le monde d’assaut pour affirmer la supériorité intrinsèque du darshana dit athée, de Kapila, sur les autres, et de vouloir l’imposer comme suprême par des “campagnes de conversion” ou de propagande suprémaciste mal déguisées, toujours stupidement et étroitement anti-religieuses, voire chauvines, ou par des lois maniaques, tâtillonnes, voire des “chartes” parsemées d’interdits d’objets, d’interdits névrotiques, comme au Québec, entre autres !
Par contre, nos civilisations occidentales, elles, semblent produire en abondance les nitwits capables de telles invraisemblables aberrations fondamentalistes en s’agitant dans le bocal social, et en disant n’importe quoi, au point où c’en est gênant.
En fait, on serait, cette fois, en droit de se demander si les militants athées occidentaux, apparemment atteints d’infantilisme intellectuel, sont généralement moins intelligents, plus grossiers, moins “civilisés”, moins conscients, que les athées qui adhèrent au darshana du Samkhya selon Kapila..
Bonne et pertinente question, je pense :-))
Mais il ne faut pas, ici, que le croyant athée se sente ainsi trop esseulé, par la “science” et ses “études” massemédiatisées, parmi les autres croyants dont il n’est pas, croit-il : Lord Kelvin, athée ou pas, peu importe, savant prestigieux qui régnait sur la Royal Society de Londres, croyait aussi qu’il avait définitivement démontré scientifiquement que jamais un plus lourd que l’air ne pourrait s’élever, et il croyait et soutenait aussi que les rayons X n’existaient pas, c’était un hoax.

Le Logo de l’Alliance Internationale athée (source, Wiki, cliquer). Une religion comprend trois choses, chacune des trois variant en importance selon la religion : a) un dogme, la chose qu’il faut croire (ici, la croyance dogmatique est : Dieu n’existe pas); b) une morale ; elle existe ; c) un rituel (aucun rituel que je connaisse; ça devrait venir, à moins que ça existe déjà, publiquement ou secrètement).
L’athée, qui croit sans croire qu’il croit, et dont la “science” affirme qu’il s’agit là de la preuve irréfutable d’une intelligence supérieure, se retrouvera un jour parmi les autres absurdités scientifiques proclamées jadis, tels les avions qui scientifiquement n’existent pas mais finissent par voler quand même, et les rayons X qui n’existent pas mais qui rayonnaient et rayonnent encore quand même : la science n’y croyait pas mais elle y croit et continue à se croire et à nous faire croire qu’elle se trompe jamais même quand elle ne croit pas ce qu’elle va croire un jour.
La science, ou plutôt ce qui s’affuble aujourd’hui de la désignation de “science”, est une succession de croyances — ou d’incroyances, ces deux termes étant facilement permutables, un fait avec lequel la logique des fameuses “tables de vérité” nous a familiarisé (en tout cas moi). Croire (croyance) que Dieu-existe, c’est pas-croire (incroyance) que Dieu-existe-pas. Croire (croyance) que Dieu-existe-pas, c’est pas-croire (incroyance) que Dieu-existe. Ne pas croire quelque chose c’est aussi croire quelquechose, et croire quelquechose c’est aussi ne pas croire quelquechose. Les deux vont, logiquement, littéralement, de pair. Ç’t’une paire. C’est comme un p’tit couple. ( Marche nuptiale en sourdine. )
Tout ça est mental. Le Divin n’est pas mental. Quoiqu’il puisse très bien s’y promener. Et même s’y cacher. Le Divin est pas barré à 70 km/h.
L’athée qui se fait croire qu’il ne croit pas, tout en croyant, et tout en se défendant d’être un croyant en ce qu’il croit, figurera certainement un jour dans une encyclopédie fortienne, ou dadaïste, ou dans un dictionnaire conceptuel de la torticolissance aiguë, avec une citation solennelle digne du maire de Champignac, du genre: «Je crois que je ne suis pas croyant, et même si je crois ce que je crois et que je suis croyant, croyez-moi, je ne crois pas..»
Tonnerre d’applaudissements.
On fera des comptines (ou comme ici). Les comptines sont souvent amusantes et entraînantes parce qu’absurdes. Un peu comme le buzz massemédiatique évoqué ici. Et tout le monde dira : « C’était prestigieusement “scientifique”, et tout le monde s’inclinait, incroyable.. » Alors je le dis tout-de-suite que c’est de la blague, pourquoi attendre? Ce sera fait.
Chose certaine j’ai bien rigolé. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas veiller.
Quand des militants butés proclament leur supériorité sur les autres, et se croient eux-mêmes, et que les États leur sont sympathiques, et que les massemédias diffusent abondamment en sachant que subliminalement la masse des gens ne retiendra que l’argument d’autorité “scientifique”, il n’est pas exagéré de dire à tout le monde, en toutes langues, et à une masse de gens en particulier :
Les camps de ré-éducation ne sont peut-être pas si loin que ça dans l’esprit des arnaqueurs pérennes : on se sert déjà des écoles pour suggérer aux enfants que la sodomie c’est bon pour la santé, que c’est intolérant de dire le contraire et que vous risquez d’être puni si vous osez.
( Sur les dimensions indiscutablement morbides des pratiques homosexuelles, notamment mâles-mâles, dont les commissaires de la Lgbt disent tant de bien aux mioches dans les écoles ou aux absorbeurs passifs des massemédias — y compris d’un point de vue épidémiologique –, un assez long passage pas gai dans cet article : La Nature, la conscience, le bon sens 1/2 — La guerre du naturel et du pas naturel)
En attendant, plus bas, j’ai improvisé une courte liste d’individus que les militants de la croyance athée devront d’abord faire disparaître de la mémoire collective terrestre avant que l’arnaque de leur étude “scientifique” et de leur “fierté athée” puisse être prise au sérieux par les plus intelligents d’entre les humains.
Certains de ceux, deux ou trois, qui figurent sur la liste, étaient peut-être agnostiques. Aucun ne se proclamait athée. Certains, évidemment, ne “croyaient pas en Dieu”, ce n’était plus nécessaire, ils en avaient l’expérience, que ce soit l’expérience du Divin transcendant (aucune forme), ou omniprésent (présent en tout dans l’univers), ou personnel (entre autres au fond de soi, l’âme divine), ou les trois. Les témoignages surabondent.
On attend toujours l’athée militant qui nous décrira en détail son expérience ou son inexpérience personnelle de l’inexistence ou de l’existence de l’inexistence de Dieu.
Bref, les individus qui suivent n’étaient pas athées :
John F. Kennedy, Gandhi, Martin Luther-King, Albert Einstein ( « Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers » – il aurait pas aimé Monsanto ), Poincaré, Thomas d’Aquin, Sri Aurobindo, Theillard de Chardin, Charles de Gaulle, Henri Bourassa, Simone Weil (la philosophe), Saint André, la petite Jehanne de France (Jeanne d’Arc), Saint Louis, François d’Assise, Sri Ramakrishna, Kepler, Galilée, Copernic, Léonard de Vinci, Ramana Maharshi, Alexandre Soljenitsyne, Léon Tolstoï, Alexis Carel, Voltaire (antipathique, mais lire sa Prière à Dieu), Fiedor Dostoïevski, Louis XIV, Léon Bloy, Charles Péguy, Shankara, etc. …
Je m’arrête ici. Le jeu est lassant.
On pourrait aussi faire une liste d’athées qui n’étaient pas, et de loin, des crétins et des militants butés se recouvrant vertueusement du manteau d’une idéologie suprémaciste, — comme certains se recouvrent vertueusement du manteau d’une religion, — pour camoufler leurs carences. Ces athées intelligents auraient probablement trouvé débile l’étude scientifique mentionnée et surtout la manière dont elle est généralement massemédiatisée.
Décidément, je n’en démordrai pas : ça sent vraiment la propagande suprémaciste. “On” s’essaye sérieusement, en tout cas. Comme dans les années 1920s, 1930s ..
Excusez-moi. J’m’arrête un moment. J’ai l’fou-rire. Ce fou-rire est un scandale. Ça m’étonne moi-même. Je sais, je sais, tout ça est très sérieux. Mais trop, peut-être. Au point où ça se renverse. C’est peut-être le même phénomène de renversement qui inspirait Charlot.
Si l’existence sur Terre est pas full mystère, je sais vraiment pas c’que c’est..
Chose certaine, la source consciente de tout a le sens de l’humour. Parfois, terriblement.
Lien, La Presse ( un échantillon du buzz massemédiatique; ils semblent croire l’étude :-)) : Les croyants moins intelligents que les athées? Étonnant (vraiment?..) qu’ils n’aient pas pensé à intituler leur article : « Les croyants moins intelligents que les croyants? »
© Copyright 2013 Hamilton-Lucas Sinclair ( Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), cliquer
Edith Piaf censurée au Québec : les racines védiques du mot et du concept de «Dieu».
Édith Piaf et Dieu censurés au Québec : Bientôt Villon? Cendrars? …
2012 : On censure Edith Piaf et Dieu à Sorel. En 1971, on y censurait Le Cassé de Jacques Renaud…
L’anti-humanisme bigot qu’on a appelé “Les Lumières”. Vidéo. L’historienne Marion Sigaut.
Le règne de la quantité et les signes des temps (René Guénon, texte intégral)
Quand les mères de mort dominent invisiblement la psyché
Le mythe de l’égalité homme-femme : le féminisme et la calculette
Vers une harmonie d’enfer : harcèlement, faux viols, chaos du genre – Les Femen et la Ressurgence de la symbolique nazi, cruelle, et totalitaire
L’avortement, le foetus, Morgentaler et la peine de mort : les holocaustes préventifs — L’opposition à l’avortement ou La persistance des vérités fondamentales et de la Vie
La censure massemédiatique et Radio-Canada : vous ne saurez jamais ..
Canada, Québec, Ontario … un proto-totalitarisme souterrain persistant.
Canada : Pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques.
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Nations-Unies. Texte complet et intégral.
Depuis 1982, le Parlement canadien – tout comme chacune des législatures du pays – ont le pouvoir constitutionnel de violer, sans aucun recours légal possible, au moins 18 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, soit les articles suivants : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 26, 29.
Ce pouvoir dérogatoire canadien, c’est l’article 33 de la Charte des droits et libertés canadienne de 1982, qui fait partie de la Constitution canadienne : Charte des droits et libertés du Canada (1982; lire l’article 33 en allant à la page 48) ; English : Canadian Constitution Act, 1867-1982 (1982; go to page 47, read article 33)
Documents de référence – La d’Habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien de 1982. Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.
Québec: la clause dérogatoire et la loi 204. – Collusion : Karl Péladeau à Hydro-Québec et la Loi Labeaume-Maltais (loi 204)
Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion. – Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois
Avons-nous jamais vécu en démocratie? Pétitionne, trace ton x, cause toujours. – Le Petit x du vote: Acte de liberté – ou Pacte de soumission? – Nos démocraties: Liberté ou Soumission volontaire?
Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger au Québec. – Terrorisme domestique et destruction de potagers par les municipalités : Aux profits de quel lobby ? – Invasions de domiciles : Tout se passe comme si on voulait abolir la légitime défense.
René Guénon : Le théosophisme, histoire d’une pseudo-religion (pdf) — La Crise du monde moderne, René Guénon, 1925 (pdf) — Le règne de la quantité et les signes des temps – L’erreur spirite (1923; édition 1977 – pdf) – L’Homme et son devenir selon le vedanta (pdf) – Les principes du calcul infinitésimal (pdf) – Symboles de la science sacrée (pdf) – Le Roi du Monde (pdf) – Orient et occident (1924 – pdf) – Les états multiples de l’être (1932 – pdf) – Le symbolisme de la croix (pdf) –
Gurdjieff, Ouspensky, Jung : On comprend vraiment ce qu’on lit? Ce qu’on écrit? Ce qu’on dit?..
Non-fiction ( des pdf, des liens )
Je pense, comme vous qu’un être humain ne croyant en rien est une chimère improbable et irréalisable. Le désespoir n’est pas une issue acceptable. Il est faux de penser, n’en déplaise à Clément Rosset, que le désespoir, l’absence de projection mentale même illusoire puisse mener à la béatitude. Un tel être n’est qu’une chimère, une construction philosophique, ce n’est pas un être réel, parce que la vie, et particulièrement la vie mentale est une énergie qui se nourrit de croyances, qui doit croire pour croître, qui peut s’élever et éventuellement s’abaisser à travers elles. Même un être dépourvu de spiritualité a besoin de croire qu’il est libre, qu’il peut s’élever, s’améliorer, améliorer ses conditions d’existence ou accéder au bonheur, même s’il ne s’en donne pas les moyens ou des moyens illusoires. Toutes ses croyances projectives sont un carburant qui le maintient en activité par l’adhésion de ses ressources mentales au dynamisme de ses forces vitales. C’est le jeu des gunas en lui, sattva (qui domine dans le mental développé) équilibre et illumine rajas (le principe cinétique qui domine la vitalité), tout en inhibant tamas (le principe d’inertie, la paresse vitale en somme qui se manifeste dans la vie comme découragement, dépression) en fournissant ses propres mobiles sous formes d’idéaux plus ou moins élevés. Parmi toutes les idées, idéaux et croyances, Dieu ou le divin est le plus haut de tous, celui qui revient toujours après toutes les éclipses. Il n’y a pas de plus haute idée, c’est un fait, non une conjecture. Si on la chasse par la porte, elle revient par la fenêtre ou la cheminée. La démocratie, la laïcité, l’égalité des citoyens devant la loi, la liberté de conscience, la fraternité humaine et les droits de l’homme sont des idéaux modernes qui n’ont pas plus de quelques siècles, même s’ils existaient avant d’une manière moins formelle et moins consciente ou volontaire. Que pèsent-ils en comparaison de l’idée de Dieu ? Ces idéaux ont leur utilité et correspondent au développement d’un être humain responsable et doué d’une conscience morale capable d’aliéner une partie de sa liberté individuelle pour se mettre au service d’une organisation sociale bien calibrée et régulée par tout un ensemble de lois qu’il respecte comme une servitude volontaire imposée par la société, mais librement acceptée et intériorisée par son esprit en fonction de la conscience d’un intérêt général supérieur à la somme des intérêts et des contradictions individuelles, en vue de l’harmonie collective et du bonheur de tous. Cet idéal de vie et d’action est-il suffisant, est-il un horizon indépassable ou doit-il céder devant la pression inéluctable des exigences de l’Esprit qui croît en lui ? Devons-nous étouffer en nous la petite voix intérieure ou devons-nous l’ignorer pour se concentrer exclusivement vers des objectifs plus immédiatement satisfaisants pour les exigences d’un bien-être physico-vital ? Il est évident que les croyances sont comme une coquille vide si elles ne sont pas alimentées par une foi profonde, en la vie, en l’homme ou en Dieu. Sous ce rapport, votre distinction entre foi et croyance est précieuse et salutaire. La foi profonde, à la fois spirituelle et viscérale, n’est pas une idée, c’est une aspiration de l’âme, un esprit de consécration intérieur dont le souffle et le rayonnement est doux, chaud, aimant, à la fois lumineux et numineux et pourtant puissant, intense, irrésistible, pour peu qu’on veuille bien l’écouter et ne pas l’étouffer dans l’oeuf. Cette foi là peu donner à l’homme une impulsion spirituelle incroyable, elle peut soulever les montagnes et je ne doute pas qu’elle fournisse à l’homme toutes les clefs qui lui permettront de franchir le seuil douloureux de sa crise de croissance et de conscience actuelle. Cette foi, pourtant, je ne peux pas la prouver, je ne peux que l’éprouver et parfois la partager, pas dans des discours, mais dans une communion silencieuse.
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J’aime bien cet autre échange avec Jacques Légaré. Décidément, je me sens rajeunir.
Cette fois, dans le cadre de la campagne laïque-athée pour imposer une Charte des valeurs québécoises, ça porte spécifiquement sur le “non-affichage” des symboles religieux, le “non-affichage” laïque-athée qui, évidemment, est un affichage qui ne veut pas se nommer.
Toujours en direct du Huffington Post Québec, l’article de Légaré : Les religions doivent-elles disparaître?
Voici son commentaire :
Impressionnant.
Voici ma réaction :
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Ça tient l’esprit alerte, comme j’disais :-))
Copié-collé un commentaire de Jacques Légaré adressé à moi – et mes réactions.
Légaré est l’auteur de l’article du Huffington Post Québec :
Les religions doivent-elles disparaître?
Voici son commentaire :
Ma réaction – 1 :
Ma réaction – 2 :
Ma réaction – 3 :
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Pingback: Michel Onfray, Ollivier Dyens. Enfanter l’inhumain, l’idéal totalitaire de la ruche et de la termitière. | Électrodes
Tu écris :
Je ne me souviens plus trop quand j’ai “décroché” du parti québécois, mais j’ai un vague souvenir de Lévesque revenant de New-York ou Washington peu après les élections de 76. Les médias nous le montraient descendant d’avion à Dorval. J’avais été frappé par le visage complètement défait de Lévesque – Lévesque ne pouvait pas mentir, tant sa gestuelle que l’expression du visage trahissaient bien malgré lui ses états d’âmes. J’avais alors compris qu’il avait été briefé et que les instructions données ne présageaient rien de bon. Mais la stupeur du moment ne m’avait pas permit d’intégrer cette information immédiatement; il m’aura fallu un certain cheminement.
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Très intéressant. Je garde ton commentaire à l’esprit. Je partage. Effectivement, on pouvait “lire” Lévesque, comme tu le décris.
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Cette fois, le Huffington Post Québec ne peut passer mon commentaire : trop long. Limite : 203 mots. Longueur de mon commentaire : plus de 700 mots !!
J’ai pas l’intention de le raccourcir. Donc.
Cette fois, j’ai réagi à un commentaire d’un certain P. F. (je donne seulement les initiales; facile à retrouver si vous y tenez en copiecollant un passage du commentaire et en faisant une recherche)
Copié-collé le commentaire de P. F. à partir de : Les religions doivent-elles disparaître?
Voici son commentaire sur les imbéciles de croyants :-))
Ma réaction au commentaire:
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Et pendant que j’y étais, j’en ai remis une louchette (celui qui précède n’a pu être publié sur HP, comme j’disais, trop long) :
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Quelqu’un, L.C., a écrit ceci :
J’ai renchéri ainsi :
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Ouf! Laisse-moi respirer! Tu en as de l’énergie pour un vieux de – laisse-moi réfléchir – 20 ans au moment du Cassé, donc 70 ans minimum! C’est très lumineux ce que tu as écrit mais, malheureusement, la majorité des gens sur Huffpost sont des crétins qui ne pigeront pas le dixième du centi;eme de ce que tu expliques. En particulier ce l’égaré (il porte bien son nom) est un con fini qui, parce qu’il a lu un peu, se croit le parangon des lumières; a-t-il jamais réfléchi par lui-même? Huffpost est merdique à tout point de vue, mais c’est une tribune et il n’y en a pas tant que ça quand on a banni Radio-Canada, la Presse et tutti canti. Mais, je limite mes interventions au minimum. Quoi qu’il en soit merci de ton support et au plaisir de te relire à nouveau.
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:-)) Pile, 70 ans exactement — en novembre qui vient.
Merci pour ton commentaire.
À tout hasard, j’ai trouvé ceci sur la question des croyances sur la rotondité de la terre vs la platitude de la terre. Cet article est bien documenté. C’est fou comme les gens sont dans le champ sur cette question. J’avais déjà fait une recherche dans les années 1970s là-dessus. Ça enrichit ma doc. J’ai posté le lien dans un court commentaire sur HP :
http://lecheneparlant.over-blog.com/article-au-moyen-age-l-on-croyait-que-la-terre-etait-plate-une-platitude-qui-nous-concerne-97860769.html
Ciao.
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Le Huffington Post Québec s’est doté d’une loooongue Charte des Commentaires qui fait penser à une bulle janséniste. ( Référence à cette conférence-vidéo : Cet antihumanisme qu’on appelle toujours “les Lumières”. Conférence vidéo de Marion Sigaut. )
Les commentaires ne passent pas.
Ou alors faut attendre le train pendant des heures.
Alors je publie mes commentaires ici :-)) ( finalement, ils finissent par en passer certains au bout de quelques heures, peut-être tous, je ne sais pas, de toutes façons j’ai enrichi et précisé ceux que je publie ici, et j’ai pas envie de retourner là-bas )
J’ai réagi à un commentaire d’un certain F. R. (je donne seulement les initiales). Sur Huffington Post Québec. Commentaire passe pas.
Copié-collé le commentaire de F. R. à partir de : Les religions doivent-elles disparaître?
Voici son commentaire sur les maudites religions :
Qu’on se le tienne pour dit !
Le type est tellement intellectuellement supérieur (c’est scientifiquement prouvé : il est athée), — mais vraisemblablement pas très conscient — qu’il ne se rend même pas compte qu’on croirait entendre, surtout en lisant sa finale, une exhortation fanatique lancée par Saint-Dominique à ses troupes à la veille du massacre des Albigeois.
Et il continueront à prétendre que la croyance athée est magiquement à l’abri de tout fanatisme..
N’oublions pas que cette mouvance s’active et se grouille plus que jamais dans les corridors du pouvoir.
Ma réaction au commentaire de F.R. (enrichi!) :
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Athée risques zé périls. Ils ont beau jeu, rien n’est prouvable scientifiquement parlant concernant l’existence d’un quelconque Dieu. Il était prévu que nous en arriverions là. Chemin faisant, c’était voulu pour ta croissance personnelle.
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:-)) Ça tient l’esprit humain alerte et ça permet d’approfondir le sens des mots. Faut dire que l’argumentaire athée, c’est du bois mou. Ça n’est jamais qu’une croyance qui se nie en tant que telle et se croit artificiellement supérieure aux autres croyances.
Depuis longtemps je connais la différence entre deux choses : une que j’appelle la foi, et qui n’a pas d’objet spécifique: c’est la présence au fond de l’être, avec les qualités décrites en long et en large depuis la nuit des temps, facile à reconnaître. Très réel, très “lumière”, très paisible, etc.
L’autre que j’appelle les croyances. Elles ont un objet spécifique et varient énormément. On apprend peu à peu à différencier les deux. La foi n’est pas mentale. Dans mon livre à moi, la foi n’est jamais la foi en quelque chose. La foi est, c’est tout. Elle est fondamentalement délicieuse, fondamentalement mystérieuse. Très réelle. C’est autre chose.
L’athéisme est une croyance. Comme les autres. L’athée militant, du genre “brandisseur de pancarte”, la défend bec et ongles, comme certains croyants d’autres croyances, et ce sera comme ça tant que la foi, la présence, ne s’installe pas au fond de l’être. La foi transcende toutes les croyances, elle ne relève pas du plan mental.
Les athées, au fond, sont rigolo, et sont probablement l’espèce de croyants militants (j’insiste sur ce dernier mot, les athées ne sont pas tous des prosélytes) la plus pathétique : une espèce qui se nie comme “croyante”. Le problème est que les athées, ceux que je lis ou que j’entends, ne s’en rendent pas compte on dirait : évidemment, c’est du gâteau quand on veut écrire un billet.
Évidemment, le billet est mental. La foi sourit, chaude, toujours aussi mystérieuse, c’est tout. Je pense au sourire de Maître Eckart.
Le fanatisme religieux ou idéologique, tous les fanatismes (extinction de l’esprit de chacun dans l’unité de tous, et dans un propos unique), et ça inclut évidemment le fanatisme des militants de l’athéisme (cette “race” — comme on disait il y a longtemps — qui se croit à part, comme dans tous les “racismes”), ce fanatisme, il provient d’une fusion de la foi et de la croyance, une sorte d’obscurcissement de la foi par la croyance, une sorte de “chaos”.
L’une des réalisations les plus importantes dans l’évolution de la conscience est de commencer à réaliser que la foi existe en elle-même et n’est pas la croyance — c’est autre chose — elle n’a pas besoin de la croyance. La foi (ce que j’appelle la «foi») peut éclairer la croyance mais par-dessus tout elle est naturellement à grande distance de la croyance. Lorsque la croyance évolue, intègre des faits nouveaux, ou s’écroule ou se transforme en vertu de la dynamique mentale qui naturellement cherche la vérité des faits, l’enrichissement et non l’appauvrissement, — la foi, elle, toujours, demeure. Indépendante. C’est là. Au fond. C’est toujours là.
La foi n’est pas mentale.
Il faut bien séparer ce qui n’est pas même.
Un bon mantra, parmi bien d’autres : « Le simple fait d’exister est un véritable bonheur » ( Blaise Cendrars ). C’est un heureux bon premier pas.
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Tu es plus en forme qu’hier; je n’aurais pu mieux dire.
Si l’envie te prend, il y un de ces intégristes athées qui sévit sur Huffpost Québec. Il a tout du fanatisme religieux.
Les religions doivent-elles disparaître?
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:-)) Des fois ça parait.
Merci pour le lien.
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J’y suis allé. Huffington Post Québec. Genre massemédia sur internet. Deux commentaires envoyés. Passent pas. Peur, censure, ou filtre manie-aQc. Frilosité. Lassant.
Le premier commentaire que j’ai envoyé ( inspiré de mon article, souvent verbatim ) :
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Le deuxième commentaire :
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J’irai peut-être voir un peu plus tard. J’ai lu un de tes commentaires. Très bon. J’en ai lu d’autres. Intéressant dans l’ensemble, les commentaires.
Salut )
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