La nuit du quatorze juillet fut, pour la fille du propriétaire, une nuit peu commune.
Le pire, c’était la cage mouillée.
Mais Louise, elle, la fille du propriétaire, n’avait jamais eu peur de rouiller. Elle était en fer inoxydable et sortait tout droit d’une cage en papier. Ainsi, elle n’avait que faire de cuire des poublettes et des bébés. Elle aimait bien trop sa mère.
Bref, elle était mauditement mêlée.
Elle tordit donc sa manche de chemise sur le tiroir et alla voir dans le couloir si le raisin dans le boudoir roulait en dehors dans le noir – juste pour voir. Elle ne vit que des paperasses coïncées dans des passoires.
C’est alors qu’elle prit le chemin dégueulasse et fit des grimaces à tous ceux qui riaient. Il y en avait.
Elle fit des grimaces à tous les beaux gars forts et elle n’en vit plus jamais. Elle était très héroïque. Elle n’avait pas peur des balais. Ni des briques.
Mais, maudit qu’ale aimait la chicane! Mais pas l’fric. Rien qu’les bananes. Elle avait un plan diabolique. Elle fit caricaturer toutes les sornettes et tout l’monde les prit au sérieux.
Le rire se tut, elle se mit à hurler, et on coupa le son juste au moment où Jétu Maprippe faisait une déclaration.
Le septième conte est arrivé ! : Parabole Ambiguë Pour Voteurs à Clochettes (Neuf contes “surréalistes”, délirants, biscornus 7/9 ) (le titre aurait rien à voir avec le texte, qu’y disent –, mais là y a des limites à dire n’importe quoi ! .. )
Un chic chat dans l’coma – Un ballon dans un cochon — Elle a trop bu de jus d’ tortue
Le miracle de l’écrivain dans l’donjon – Petit Matou (paroles pour chanson de plage et d’été, tendre, kétaine et rythmée) – La pluie, de ses dents rondes et bleues – Filez, filez, ô mon navire – (poème qui se chante) (et bateau d’avril)
Un coup bavant du Grand Avide, ou Kafka aurait pu l’dire
Crassus le Gigueur ou Comment ouvrir le sol sous les armées – Le Cliquetis de la croquignole — La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe – La soeur d’Absalon, ou le ciel et l’enfer interdits aux comiques
Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )
Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) : Plusieurs suites poétiques de Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) – Des poèmes à Shiva – Des histoires, des comptines, des contes. En prose ou en versets libres. Parfois bizarres, parfois pas.
Suites poétiques, Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) : Les Enchantements de Mémoire – Sentiers d’Étoiles – Rasez les Cités – Électrodes – Vénus et la Mélancolie – Le Cycle du Scorpion – Le Cycle du Bélier – La Nuit des temps – La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide
Oeuvres de fiction de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki ) qu’on trouve sur ce blog :
Le Cassé, la novella, avec les nouvelles; la vraie version originale et intégrale, la seule autorisée par l’auteur. — Le Crayon-feutre de ma tante a mis le feu, nouvelle.
L’Agonie d’un Chasseur, ou Les Métamorphoses du Ouatever, novella. – La Naissance d’un Sorcier, nouvelle.
C’est Der Fisch qui a détruit Die Mauer, nouvelle. — Émile Newspapp, Roi des Masses, novella.
Et Paix sur la Terre (And on Earth, Peace), nouvelle. — L’histoire du vieux pilote de brousse et de l’aspirant audacieux, nouvelle
Le beau p’tit Paul, le nerd entêté, et les trois adultes qui disent pas la même chose, nouvelle — La chambre à louer, le nerd entêté, et les quinze règlements aplatis — La mésange, le nerd entêté, et l’érudit persiffleur
Jack le Canuck, chanson naïve pour Jack Kerouac, poème — L’histoire de l’homme qui aimait la bière Molson et qui fut victime de trahison
Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) : La Petite Magicienne, nouvelle; La Licorne et le Scribe, nouvelle.
And on Earth Peace, Le Cassé, le joual, Jacques Renaud (Sur Jacques Renaud, l’époque du Cassé, le “joual”.)