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« Sache que jamais les hommes ne se sont crus aussi libres qu’à présent, et pourtant, leur liberté, ils l’ont humblement déposée à nos pieds. »
-- Dostoïevsky, Le Grand Inquisiteur; tiré des Frères Karamazov, II, V, V.
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– Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t’exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur. - Arthur Rimbaud, Le Bateau Ivre.
- Do you exile and sleep in those fathomless nights,
O Million birds of gold, thou splendid Strenght future.
- Arthur Rimbaud, The Blissed-Out Boat. (Translation, Loup Kibiloki.)
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Donnez-moi un fait: s'il tient le coup, à la fin, vous me verrez probablement chiffonner une opinion… Bienvenue chez vous: c'est la blogosphère… -
Loup
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Quand on découvre une nouvelle pièce dans son être, il ne faut jamais hésiter à l'explorer; généralement les pièces ont des fenêtres - ou on en perce. Les pièces sont parfois habitées. Et c'est étonnant. Des donjons? Parfois. C'est encore plus étonnant. Et des trappes? Parfois. Parfois on tombe dedans. C'est noir, mais c'est dense - et la terre, ça se creuse. -
Loup.
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Électrodes, Jacques Renaud, Carnet de Notes 
Voilà déjà trente ans… Ouf!
Que des choses qu’on pourrait se raconter.
Avec le temps, J’ai oublié ton anniversaire donc c’est aujourd’hui que j’ai une pensée pour toi.
Salut Tristan!
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Pingback: La Tuerie de Polytechnique. Le succès du féminisme est dans la liquéfaction des sociétés. Notamment par l’avilissement et la destruction des qualités viriles. Auriez-vous risqué votre vie pour sauver la vie des 14 femmes abattues? Silence. Si
Bonjour,
Tristan a été un ami très proche pendant plusieurs années. On allait au cinéma ensemble, je passais beaucoup de temps avec lui chez sa mère. On a gardé contact pendant de nombreuses années. Comme disait sa mère, il était entouré de Caroline.
J’ai appris son départ le jour ou j’ai été accepté à l’École Nationale de Théatre en production. J’étais tellement heureuse que l’on puisse se retrouver dans la même école. On pouvait ne pas se voir pendant un certain temps et se retrouver comme si c’était hier. Il était très attachant.
Merci pour la photo! Je garderai toujours son souvenir.
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j’avais oublié de vous dire….que J’aime ce que vous avez écris avec votre coeur pour Tristan.
Caroline
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Merci, Caroline : ) J’aime aussi vos messages. On peut sentir que vous aviez beaucoup d’affection pour lui – et il en avait sans doute pour vous )
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Cela me fait très plaisir. Je voulais vous dire que Tristan m’a tél plusieurs fois quelques jours avant son départ… … Je l’ai rappelé trop tard…. j’étais en France lors de son tél ……Cela m’a boulversé complètement. J’aurais tant aimé prendre cette communication… Il vivait sur Barclay si ma mémoire est bonne……J’ai toujours été proche de lui et le serais toujours pour lui envoyer de belles pensées. Mais j’aurais tant aimé être là quand il m’a tél… ce jour là. Je crois que c’est mon plus grand regret. Merci. Je vous souhaite une belle journée et je suis bien contente d’être en contact avec vous.
Bon allez je vais bosser un peu. À bientôt j’éspère. Vous pouvez m’ecrire sur mon mail quand vous voulez. Merci encore. Caroline.
PS: ça fait du bien d’avoir ce gros bonjour de Tristan!!…;)
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Bonjour Jacques,
J’ai lu avec émotions la correspondance que tu as échangée avec Caroline, que je connaissais aussi à l’époque. Vos échanges datent de voilà déjà trois ans… Pas certain si tu vas pouvoir me lire après tant de temps….
Merci d’avoir affiché cette photo.
Tristan était une personne très attachante et je l’aimais beaucoup.
Cela m’a fait grand plaisir de le revoir.
Vous et moi, nous nous sommes rencontrés à quelques occasions…
J’étudiais en photographie et en danse à l’époque.
J’ai même pris en photo ta compagne ainsi que ta fille.
Peut-être que cette fois j’aurai enfin le courage d’aller emprunter les pièces de théâtre que Tristan a écrit à la bibliothèque de l’École Nationale. Cela fait des années que je veux le faire… Je le ferai à mon retour à Montréal en juin.
Merci encore Jacques pour la photo de Tristan et au revoir Jacques,
Paul DeBlois
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Bonjour Paul, j’aimerais bien lire les pièces aussi si tu mets la main dessus ! Caroline.
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Salut Caroline !!!
Wow ! Cela fait très longtemps.
Voici mon courriel : paul.deblois@gmail.com
Écris-moi et je te dirai comment.
x
Paul
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Bonjour, j’ai bien connu Tristan, c’etait un bon ami. Trop tôt … il est parti.
À l’époque son nom de famille était différent.
Je crois que c’est lui. J’aimerais bien lire ce qu’il écrivait lui aussi.
J’ai souvent une pensée pour lui. Avez vous d’autres photos plus récentes… j’en ai pas.
Merci
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Merci. Je possède cette photo, c’est à peu près tout. J’ai très peu de souvenirs matériels (de qui que ce soit ou de quoi que ce soit :) mais si j’en trouve d’autres, je les afficherai – pour des gens comme vous qui aimeraient les voir. Avec mes meilleures pensées.
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Merci beaucoup. Cela me touche beaucoup. Je garde plein de souvenirs. Je sais qu’il y avait un ami à lui Francois je crois qu’il se nomme plus certaine…. il devait m’envoyer ses textes de sa pièce de théatre mais je les attends toujours… Ca m’a fait vraiment plaisir de lui voir la binette il a le même regard que plus grand. Vous savez cela fait longtemps que je le cherche sur le net !! …que quelqu’un parle de lui. Merci de l’avoir fait. Je ne vous ai jamais rencontré?… Il vivait avec sa maman à Outremont. je n’ai pas beaucoup connu sa maman non plus. Tristan était unique en son genre et assez secret. On s’aimait beaucoup. Merci encore de m’avoir répondu si vite. Ca fait tout drôle…et chaud au coeur. C’est comme une sorte de coucou de lui qui s’est? Caroline.
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À sa majorité, vers l’âge de dix-huit ans, il a quitté Outremont pour venir vivre près d’où j’habitais sur le Plateau Mont-Royal. Il vivait avec des amis au moment de son décès à 25 ans et étudiait en écriture de théâtre à l’École Nationale de Théâtre sur le Plateau, il avait été accepté en troisième année d’écriture (la dernière), et sous ce rapport, les choses allaient très bien. On se voyait souvent depuis sa majorité et on s’entendait très bien. Le jour de son décès on avait rendez-vous tous les deux. Mais c’est quelqu’un d’autre qui m’a appelé. C’était – et c’est toujours – un être très attachant, nonobstant qu’il ait été mon fils ou pas. Merci de votre touchant témoignage.
Oui, c’est certainement un gros bonjour qu’il vous envoie.
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