François Villon

Territoires contrôlés par les Anglais et leurs alliés bourguignons, d’une part, et les Français (en bleu), d’autre part, en 1435. (Source : Wikimedia Commons; cliquer)

La Ballade des Pendus (1462)

La Ballade des Dames du Temps Jadis (tiré de Le Testament, 1461)

François Villon nait en 1431 à Paris, en France dominée et occupée par les Anglois avec l’alliance des Bourguignons.

1431, c’est l’année même où l’on brûle la petite Jehanne de France à Rouen, la pucelle d’Orléans : «Et Jehanne, la bonne Lorraine, Qu’Anglois bruslèrent à Rouen…» (Ballade des Dames du Temps Jadis), celle qu’on a aussi appelée Jeanne d’Arc, puis Sainte Jeanne d’Arc, très tardivement canonisée en 1920, celle qui s’appelait «Jeannette à la ferme», à Domrémy où elle était née, comme elle le dit lors de son procès à Rouen; c’est donc en cette même année 1431 que nait à Paris François de Montcorbier dit Villon, François Villon, le poète François Villon. C’est une époque très mouvementée, souvent cruelle, incertaine, où ce qui reste de la France (en bleu sur la carte), souffre.

On sait que François Villon nait en 1431, mais on ne sait pas quand il meurt.

On sait qu’il disparait en 1463. Il n’a jamais été pendu, ou exécuté. Il a été arrêté plusieurs fois au cours de sa vie. Arrêté encore une fois dans une rixe à Paris en 1463, on le condamne cette fois à la pendaison. Le Parlement de Paris casse le jugement après appel et, à 31 ans, François Villon est banni de Paris pour dix ans. On perd alors sa trace. Complètement. «Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les coeurs contre nous endurcis…» (Ballade des Pendus.)

Une représentation de François Villon, poète. Fragment d’une gravure ordinairement attribée au graveur allemand Ludwig Rullmann (1765, Bremen – décédé vers 1822, Paris)

Sur Wikipedia, on lit ceci : «Écolier de l’Université de Paris, maître de la faculté des Arts de Paris dès 21 ans, il a d’abord mené au Quartier Latin une vie joyeuse d’étudiant indiscipliné. À 24 ans, il tue un prêtre dans une rixe et s’enfuit de Paris. Amnistié, il doit de nouveau s’exiler un an plus tard après le cambriolage du collège de Navarre de Paris. Accueilli à la cour de Charles d’Orléans, le prince-poète, à Blois, sur la Loire, il échoue à y faire carrière. Il mène alors une vie errante et misérable sur les routes. Emprisonné à Meung-sur-Loire, libéré à l’avènement de Louis XI, il revient à Paris après six ans d’absence. De nouveau arrêté dans une rixe, il est condamné à être pendu. Après appel, le Parlement de Paris casse le jugement et le bannit pour dix ans de la ville. Il a 31 ans. On perd alors complètement sa trace.» (François Villon, Wikipedia.) Tous ses textes sont évidemment dans le domaine public.

© Copyright 2012 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe)

François Villon  :  La Ballade des Pendus (1462)   –  La Ballade des Dames du Temps Jadis (tiré de Le Testament, 1461)


Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :    Plusieurs suites poétiques de Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )   –  Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )  –  Des poèmes à Shiva –   Des histoires, des comptines, des contes.  En prose ou en versets libres.  Parfois bizarres, parfois pas.   –   Toutes les terrasses du monde s’ouvrent sur l’infini. On va prendre un café ensemble. Poème. « Toujours, tu rencontreras Rimbaud dans les rues vermillonnes et safranées de Marrakech … »

Blaise Cendrars ( La Prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France, intégral;  Pâques à New York, intégral )  –  Émile Nelligan  –  François Villon –  Arthur Rimbaud  –  Tristan Tzara  –  Henry Wadsworth Longfellow


Sri Aurobindo :  Savitri, A Legend and a Symbol (pdf)   –   Translations (pdf)  –   Collected Poems (pdf)   –

The Future Poetry (including On quantitative meter) (pdf)   —   Letters on Poetry and Art (pdf) (which includes letters on Savitri, and more ; excerpt from the publisher’s note:  “The present volume is the first collection of Sri Aurobindo’s letters on poetry, literature, art and aesthetics to bear the title Letters on Poetry and Art. It incorporates material from three previous books: (1) Letters on Poetry, Literature and Art; (2) Letters on “Savitri”, and (3) On Himself (section entitled “The Poet and the Critic”). It also contains around five hundred letters that have not appeared in any previous collection published under his name. The arrangement is that of the editors. The texts of the letters have been checked against all available manuscripts and printed versions.”)

1 Response to François Villon

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