C’est le long titre d’un ouvrage de Guy Mettan, publié aux Éditions des Syrtes, Genève, 2015. (482 pages)
Extrait d’un compte-rendu de l’ouvrage de Mettan, par Ivo Rens (lien vers l’article au complet plus bas) :
« La force d’un préjugé.
« La russophobie est un phénomène de psychologie collective, une psychopathie, qui s’autoalimente en interprétant les faits et les situations tendancieusement de façon à en rendre responsables les Russes ou leur dirigeant, actuellement Vladimir Poutine.
«Comme l’antisémitisme, ce n’est pas un phénomène transitoire lié à des événements historiques précis. »
« Comme lui, il revêt des formes différentes, ayant évolué dans des contextes différents dans différents pays. Il ne résulte donc nullement d’un complot, car il ne se développe pas dans le secret. Il se propage ouvertement par la presse et, plus généralement, par les médias.
« Guy Mettan porte un jugement sévère sur les grands médias occidentaux, particulièrement depuis les événements d’Ukraine :
« Aussi, début 2014, quand les incidents de la place Maïdan ont éclaté puis dégénéré en coup d’Etat et enfin en guerre civile, était-il devenu impossible de rester silencieux et d’assister sans réagir à la nouvelle explosion d’hystérie antirusse qui s’était, une nouvelle fois, emparée des médias occidentaux. » »
Editions des Syrtes, Genève, 2015, 482 pages
par Guy Mettan
Compte rendu
par
Ivo Rens
Voici assurément un livre singulier comme le signalent déjà son titre et ses trois sous-titres, dont l’énoncé à rallonge évoque celui de plusieurs ouvrages savants du XVIIIe et du début du XIXe siècle.
Son auteur est une personnalité connue en Suisse. Guy Mettan est un journaliste en vue qui a été rédacteur en chef de la Tribune de Genève ; il a aussi assumé la présidence du Grand Conseil, le parlement genevois, dont il est toujours député, élu sur la liste du Parti démocrate démocrate-chrétien ; il dirige le Club suisse de la presse et il a écrit plusieurs livres sur la Suisse et la Genève internationale.
Comme il le relate dans son avant-propos, son intérêt pour la Russie est né d’un hasard : en 1994, il a adopté une petite fille russe âgée de trois…
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