L’avortement, le foetus, Morgentaler et la peine de mort : les holocaustes préventifs


« La loi du Canada ne reconnaît pas l’enfant à naître comme une personne légale ayant des droits. » — Cour Suprême du Canada, Winnipeg child and family services case, 1997. (Traduit de l’anglais.)

« Le Tribunal du Reich lui-même a refusé de reconnaître les juifs … comme des personnes au sens légal. » — Jugement de la Cour Suprême allemande, 1930. (Traduit de l’anglais.)


La vie croissait. Source : cliquer.

La vie croissait.  Cliquer.

Henry Morgentaler se vantait d’avoir avorté, de lui-même, de ses mains, environ 100,000  “Adolf Hitler” potentiels.

C’était son expression.

C’était ainsi qu’il appelait les enfants avortés : des Adolf Hitler potentiels.

Leur naissance étant “non-désirée” par la mère, si ces enfants naissaient ils risquaient de devenir des meurtriers de masse.

C’était ainsi que ce crétin fini raisonnait.  C’était son argument de vente.

Morgentaler se sentait chez lui dans le meurtreÇa  l’excitait.  Il aimait ça.  Il était convaincu d’être en mission humanitaire.

Les féministes l’adulaient.

Ils l’adulent encore.

En fait, Morgentaler aurait dû être enfermé dans un asile psychiatrique.


En luttant activement pour l’avortement gratuit, sur demande, et en l’obtenant, c’est à une sorte de “purification ethnique, à une meurtrière purification de population, que Morgentaler et ses disciples se sont livré au Canada et au Québec.

Et ça continue.

Chiffres officiels (fournis en détail plus bas) : entre 1971 et 2011, l’holocauste préventif dont Morgentaler a fait la promotion avec l’appui enthousiaste, fanatique, des féministes, a tué plus de 803,000 enfants à naître, au Québec seulement.

On est en 2014.  On atteint ou on atteindra bientôt le million de meurtres d’enfants à naître.

Population du Québec :  Environ 8 millions ..


Henry Morgentaler et les équipes qu'il a formées : plus de 803 000 avortements entre 1971 et 2011 (chiffres officiels du gouvernement du Québec).

Henry Morgentaler et les équipes qu’il a formées : plus de 803 000 avortements entre 1971 et 2011 (chiffres officiels du gouvernement du Québec). Saisie d’écran, 30 mai 2013.


Note : Morgentaler est décédé le 29 mai 2013.  J’ai travaillé sur l’article avant, pendant, et après le 29 mai.

Autre note :  il est important de rappeler que l’avortement thérapeutique était légal au Canada dès 1969 dans les cas où la santé ou la vie de la mère étaient jugées menacées ou en danger.

Morgentaler a simplement obtenu, après coup, par ses campagnes, son activisme, ses appuis, la transformation de l’avortement thérapeutique, et encadré, en une tuerie sans limites.

Clairement rappelé et expliqué beaucoup plus bas dans cet article.  J’ai remarqué qu’un nombre renversant de gens ignoraient ce fait.


On entend depuis des décennies l’argument des pro-avortements dénonçant les pro-vies en disant que ces derniers sont inconséquents :  les pro-vies, disent-ils, «sont contre l’avortement » mais en même temps « ils sont pour la peine de mort ».

Et les pro-avortements de persiffler : « Quelle stupide et horrible contradiction! » Ils ajoutent parfois  « hi! hi! »

J’ai toujours été frappé par le fait que, non seulement l’affirmation est gratuite et certainement fausse dans un très grand nombre de cas, peut-être dans la majorité des cas (comme dans le mien, par exemple), mais aussi que les pro-avortements, depuis des décennies que l’argument est servi aux pro-vies, que les pro-avortements, donc, semblent trop hypnotisés par leur propre propagande pour réaliser que leur affirmation implique clairement qu’eux, les pro-avortements, sont tous contre la peine de mort pour le meurtrier, mais pour la peine de mort, quand ils le décident, contre l’enfant à naître, le foetus, l’innocent


« Là où la vie n'avait plus aucune valeur, la mort, elle, parfois, avait son prix. C'est ainsi qu'apparurent les tueurs-chasseurs de primes. » Pour quelques dollars de plus. Saisie d'écran de la citation au début du western Pour quelques dollars de plus, avec Clint Eastwood.

« Là où la vie n’avait plus de valeur, la mort, elle, acquérait son prix.  C’est ainsi qu’apparurent les tueurs-chasseurs de primes. »  Pour quelques dollars de plus  (1965).  Par le nombre des victimes, Morgentaler et ses disciples dépassèrent de beaucoup et réduisirent au nanisme les scores des anciens tueurs-chasseurs de primes.  (Saisie d’écran de la citation au début du célèbre western mettant en vedette Clint Eastwood.)


Les airs de famille : casquette Waffen SS Tête de Mort. Mort au ..

Des airs de famille

Morgentaler et les féministes ont été et demeurent sous maints rapports des sortes de tueurs-chasseurs de prime sans conscience oeuvrant dans une société de plus en plus sordide où, dans l’ensemble, la valeur dominante de la vie comme de la mort demeure leur valeur marchande.

Une société où l’humain ne devient qu’une ressource à exploiter et à taxer ( “ressources humaines” ).  Ou alors, il devient avec le temps une nuisance qui ne paye plus de taxes ou ne rapporte plus assez à l’État :  ainsi l’euthanasie, à l’autre bout du spectre, n’est jamais que l’écho de l’avortement sur demande.

En cas de feu dans les maisons de vieux, ne comptez pas trop sur les pompiersvaut mieux compter, pour veiller et aider, sur une mini-milice d’individus ayant encore une conscience morale et indépendants de l’État, de l’abrutissement massemédiatique et ambiant, et des puissances d’argent.  Je pense que ça peut encore se trouver.


GuillotineLes pro-avortements mettent sur le même pied la vie d’un  foetus innocent et celle d’un meurtrier coupable.

L’un des arguments que répétait souvent Henry Morgentaler, juif d’origine polonaise qui a toujours affirmé avoir connu les camps de concentration allemands (Dachau, dit-il, matricule 95077), était que l’avortement permettait d’empêcher que ne naisse un Adolf Hitler.  On l’a mentionné en début d’article.

C’est un argument connu, et je l’ai déjà entendu de la bouche du docteur Morgentaler dans une entrevue télévisée il y a très longtemps ( à Télé-Québec ).

Henry Morgentaler en 1967, au moment où il lançait sa croisade pour l'avortement libre sur demande. Saisie d'écran.

Henry Morgentaler en 1967, au moment où il lançait sa croisade pour l’avortement libre sur demande. Archives Radio-Canada. Saisie d’écran, mai 2013.

En d’autres termes, tout foetus, dont une femme ne veut pas, doit absolument être exécuté: ce foetus “non-désiré” pourrait devenir un Adolf Hitler, un meurtrier de masse.

Entre 1971 et 2011, cet holocauste préventif dont l’humaniste Morgentaler se faisait et se fait toujours “l’apôtre” en 2013, a fait plus de 803 000 victimes (chiffres officiels du gouvernement québécois, voir tableau plus bas).

C’est au point où l’obsession paranoïaque de Henry Morgentaler de “voir naître un autre Adolf Hitler” semble essentiellement motivée par une hantise obsessionnelle de la concurrence possible dans l’abjection..


Henry Morgentaler : La théorie morbide des holocaustes préventifs.

Henry Morgentaler : La théorie et la pratique soutenue des holocaustes préventifs honorées de l’Ordre du Canada en 2008. Plus de 803 000 morts au Québec depuis 1971.

C’est de l’esprit malade du docteur Morgentaler que provient certainement l’étrange argument tordu servi depuis des décennies par les “prochoixistes”, un argument sans cesse repris où on accuse les opposants à l’avortement de contradiction fondamentale puisque, dit-on, ils sont pour la peine de mort dans les cas de meurtre (accusation gratuite).

Mais ce faisant, les pro-avortements mettent sur le même pied la vie d’un  foetus innocent et celle d’un meurtrier coupable..

L’argument des pro-avortements et l’obsession maladive de Morgentaler qui veut avorter tous les “Adolf Hitler” potentiels, sont essentiellement identiques.  L’enfant à naître est, encore une fois, mis sur le même pied qu’un meurtrier, y compris un meurtrier de masse (que ce meurtrier de masse, ici l’Adolf H. de Morgentaler, soit “largement réel” ou “largement mythique”, est une autre histoire) ..

J’ai toujours pensé que Henry Morgentaler était un pauvre type qui souffrait de psychose : pour prévenir tout “holocauste”, il faisait ardemment campagne pour imposer un holocauste préventif  à la population canadienne – et à la population québécoise surtout, de tradition catholique.  Morgentaler haïssait les catholiques, et il l’a toujours dit publiquement.

Aujourd’hui, on compte environ 29 000 avortements par année au Québec, et c’est en augmentation; voir données à la fin de l’article.

Sur le foetus, l’enfant à naître, conçu comme criminel par les hautes Cours de Justice, lire:  La Nature, la conscience, le bon sens 2/2 : La Nature condamnée pour viol et grossesse  ( et le père, condamné à l’insignifiance, et l’enfant à naître, lui, à subir l’infanticide matriarcal ).


Admiré et chéri : Henri Désiré Landru.

Admiré et chéri : Henri Désiré Landru. Morgentaler l’a dépassé et battu à plate couture en  les libérant de la vie autrement. Elles l’ont adulé tout autant.

Les féministes ont fait de Henry Morgentaler un héros.  Ils (ou elles) l’adulent.

Ce n’est pas un hasard.

En voyant un Adolf Hitler dans l’enfant à naître, c’est essentiellement un mâle que Morgentaler, dans sa psyché malade, voit, et c’est essentiellement aux mâles qu’il s’en prend pour les éliminer, même si, dans les faits, l’avorteur tue indifféremment femelles et mâles.

Par cette haine anti-mâle sous-jacente, Morgentaler est en phase avec le féminisme et ne pouvait que faire le bonheur de ces idéologues.  Mais en même temps, dans les faits, Morgentaler, et le féminisme, font le malheur des femmes autant que des hommes.


Henry Morgentaler lors d'une conférence de presse à Ottawa le 10 février 1976. (PC/Chuck Mitchell)

Henry Morgentaler lors d’une conférence de presse à Ottawa le 10 février 1976. (PC/Chuck Mitchell)

Les pro-avortements comprennent-ils vraiment combien est insensé l’argument qu’ils répètent encore comme des perroquets et qui place ainsi le foetus sur le même pied qu’un meurtrier de masse?

J’en doute.

On a vraisemblablement affaire à un cas d’hypnose de masse. Prolongé.

La propagande, ça colle.  J’ai encore lu le même argument, et on est en 2013, en survolant aujourd’hui des commentaires sur le site web de Radio-Canada.

L’argument est extrêmement révélateur de ce que les pro-avortements refoulent au fond de leur conscience et projettent sur les pro-vies –  à savoir  :  l’avortement est une mise à mort, qu’on soit “pour” ou “contre”. C’est un meurtre.

Henri_Desire_Landru

En vérité, je vous le dis, Je suis un humaniste laïciste athée .. Je n’ai que votre bonheur à coeur, mesdames..  (Oui, je sais, c’est Landru; comme Morgentaler, il aimait beaucoup prendre aux femmes ce qu’elles avaient de plus précieux.)

Les pro-avortements ne veulent pas savoir ce qu’ils font.

Ils ne veulent pas admettre qu’ils sont de tout coeur pour la peine de mort d’un enfant à naître. Et ils dompent l’odieu sur les pro-vies.

Les pro-avortements seront-ils un jour assez solides psychiquement pour gérer eux-mêmes leur propre culpabilité ?  Peut-être.

Peut-être commenceront-ils à comprendre quand l’euthanasie viendra ironiquement leur enlever leur vieille vie dorénavant “non-désirée”.


https://twitter.com/Loup_Kibiloki/status/486570972774809600

https://twitter.com/Loup_Kibiloki/status/486571580114231297


On annonce à l’instant le décès de Morgentaler ce matin, mercredi 29 mai 2013.  Décédé à 90 ans.

Voici quelques notes biographiques et historiques :

Je vous ai tant aimées ..

Je vous ai tant aimées ainsi, aseptisées, vides –,  et nous voici enfin seuls et morts, libérés de tous ces Adolfs.. ( Sur la photo, c’est Landru. Tiré d’un film.)

1923 : Henry Morgentaler naît à Lodz, en Pologne.

1933 :  23 mars, adoption par les élus du Reichtag, en Allemagne, de la Loi d’Habilitation (Enabling Act), donnant les pleins pouvoirs au chancelier Adolf Hitler.

La Loi d’Habilitation devient la pierre angulaire du régime nazi, notamment par la puissance que confère le pouvoir dérogatoire de l’article 2 de cette Loi.

1939 : Lodz est envahie par l’Allemagne nazie; la famille Morgentaler est déplacée dans un ghetto juif.

1944 : Le jeune Henry est déporté au camp de concentration d’Auschwitz avec sa mère et son frère, après la mort de son père. Avec son frère, il est transféré à Dachau, où ils seront détenus jusqu’en 1945. Morgentaler serait donc un survivant du camp de concentration de Dachau.

1950 : Henry Morgentaler émigre au Canada et s’installe à Montréal où il poursuit des études de médecine.

1955 :  Il fonde une clinique de médecine familiale où il offre des services de contraception, mais sans pratiquer d’avortements.

1960 :  Première introduction du pouvoir dérogatoire, à l’article 2, dans la  Déclaration canadienne des droits, Canadian Bill of Rights, un copycat de l’article 2 de la Loi d’Habilitation nazi (Enabling Act) du 23 mars 1933 ( Canada: Clause dérogatoire hitlérienne et clause dérogatoire canadienne sont identiques ). Cette introduction du pouvoir dérogatoire au Canada témoigne de l’action militante d’une mouvance protototalitaire dans les plus hautes instances des pouvoirs, du droit et de l’establishment canadiens.

1962 :  Introduction du pouvoir dérogatoire, à l’article 47, dans le  Code des droits de la personne de l’Ontario ( Ontario Human Rights Code ).

1967: Un comité fédéral envisage des amendements au code criminel canadien et à la loi sur l’avortement; Henry Morgentaler participe activement au débat et demande à la Chambre des Communes d’autoriser l’avortement.

1969 :  Le gouvernement libéral de Pierre Trudeau amende la loi fédérale pour rendre l’avortement légal dans certaines circonstances afin de protéger la santé ou la vie de la mère (le mot «santé» n’était ni défini ni limité, la loi était équilibrée, souple, et s’inspirait du sens commun).  En 1969, l’avortement thérapeutique devient donc légal, mais Morgentaler veut aller beaucoup plus loin et ouvre sa première clinique d’avortement à Montréal en soutenant que la loi est trop restrictive. Il est faux de prétendre que Morgentaler a lutté pour la légalisation (ou la décriminalisation) de l’avortement :  c’était déjà fait en 1969.  Les massemédias mentent là-dessus. Morgentaler a lutté pour la légalisation de l’avortement universel, libre, sur demande et subventionné, ie, pour la banalisation d’un type de meurtre qui, il le savait, représentait un large marché potentiel, et surtout, pour l’esprit malade de Morgentaler, un type de meurtre qui allait devenir massif.

« L’avortement a été illégal au Canada jusqu’en 1969, lorsque le Parlement du Canada a adopté une loi permettant l’avortement dans certaines circonstances pour protéger la « santé » de la mère (le mot « santé » n’était ni défini ni limité). Le ministre de la Justice de l’époque, Pierre Trudeau, a déposé un projet de loi modifiant l’article 251 du Code criminel du Canada de façon à autoriser l’avortement lorsque la santé de la femme était considérée en danger par un comité de l’avortement thérapeutique formé de trois médecins. La modification prévoyait que les avortements ne pourraient être pratiqués que dans des hôpitaux agréés par des médecins habilités, alors que tous les autres avortements seraient toujours passibles de sanctions en vertu du Code criminel. L’avortement était encore une infraction criminelle en vertu du Code criminel, sauf dans les circonstances prescrites. » — Re :     L’avortement légal au Canada.

1970 : Morgentaler est arrêté et accusé d’avoir tenté de permettre un avortement illégal contrevenant à la loi de 1969.

1972 :  Introduction du pouvoir dérogatoire, à l’article 2, dans le Alberta Bill of Rights . Dans le Alberta Human Rights Act , c’est l’article 1(1), tel qu’en vigueur en 2010 et tel que diffusé par le gouvernement albertain en 2013.  Cette progression de l’introduction du pouvoir dérogatoire au Canada témoigne de l’action militante constante, persistante, croissante, d’une mouvance protototalitaire dans les plus hautes instances des pouvoirs et de l’establishment canadiens.

1975 : Morgentaler passe 10 mois en prison après s’être défendu de plusieurs accusations criminelles qui l’ont mené jusqu’en Cour suprême du Canada. Introduction du pouvoir dérogatoire, à l’article 52, dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (Québec Charter of Human Rights and Freedoms).  Cette introduction du pouvoir dérogatoire au Canada témoigne encore de l’action persistante, soutenue, d’une mouvance protototalitaire au Québec comme au Canada.

1979 :  Introduction du pouvoir dérogatoire, à l’article 44, dans The Saskatchewan Human Rights Code.  Cette introduction du pouvoir dérogatoire en Saskatchewan témoigne encore de l’action d’une mouvance protototalitaire au Canada.

1982 :  Introduction, à la faveur du Rapatriement unilatéral de la Constitution par le gouvernement Trudeau, dans la Constitution Canadienne, du pouvoir dérogatoire par déclaration expresse, à l’article 33 de l’amendement de 1982 : Charte des droits et libertés du Canada (1982; lire l’article 33 en allant à la page 48); (Canadian Constitution Act, 1867-1982 (1982; go to page 47, read article 33) )  Cette fois, le pouvoir dérogatoire est constitutionnalisé. Une victoire pour la mouvance protototalitaire.

1983 : Morgentaler ouvre des cliniques d’avortement à Winnipeg et à Toronto.

1987 :  Introduction du pouvoir dérogatoire, à l’article 58, dans le Manitoba Human Rights Code, English et français (1987; lire l’article 58) ; et dans le  Yukon Human Rights Act, Loi sur les droits de la personne (1987 ; lire l’article 39).  Mouvance protototalitaire au Canada toujours active.

1988 :  La Cour suprême invalide la Loi sur l’avortement et le décriminalise complètement dans une cause portée en Cour suprême par le docteur Morgentaler. La Cour suprême change, en fait, le Code Criminel canadien pour autoriser cette forme de meurtre qu’est l’avortement. La Cour Suprême du Canada n’est pas autorisée par la Constitution Canadienne et la Charte des Droits de 1982, à suspendre ainsi le Droit à la Vie. Le pouvoir dérogatoire de l’article 33 est réservé au parlement d’Ottawa et aux législatures provinciales et territoriales. Bof. La Cour Suprême le fait quand même. C’est un coup d’État. En tout cas ça y ressemble et c’est à explorer. La cabale laïque-athée militante qui utilise et soutient Henry Morgentaler prendrait vraiment le pouvoir, alors, à ce moment-là. La mouvance proto-totalitaire canadienne franchit un pas de géant ;  elle avait commencé à rapatrier ouvertement (pour qui voulait bien le voir) la Loi d’Habilitation nazi de mars 1933 dans le Canada Bill of Rights de 1960.

1992 :  La clinique torontoise de Morgentaler est détruite par une explosion et un incendie. Le médecin recommence à pratiquer des avortements deux jours plus tard à une autre adresse.  Deux jours plus tard : Morgentaler ne manque pas de ressources.

2005 :  Morgentaler reçoit un doctorat honorifique en droit de l’université Western, à London, Ontario.

2006 :  Morgentaler cesse de pratiquer des avortements après avoir subi une chirurgie cardiaque.

2008 :  Le Gouverneur Général du Canada, Michaëlle Jean, d’origine haïtienne, décerne  l’Ordre du Canada à Henry Morgentaler malgré les réactions des militants contre l’avortement. Certains anciens récipiendaires, dont Mgr Jean-Claude Turcotte, retournent leur récompense pour protester.  J’aurais fait la même chose.  Ou je l’aurais mise à l’encan et vendue sur eBay.

Francine Pelletier, 10 juillet 2013, saisie d'écran, Src.

La journaliste et militante féministe québécoise Francine Pelletier, 2013, saisie d’écran, Src.

2013 :  Henry Morgentaler décède d’une crise cardiaque, le matin du mercredi 29 mai 2013.

Une militante féministe québécoise bien connue, Francine Pelletier, compare Morgentaler à Mandela.

Aucun éclat de rire dans le studio de Radio-Canada.


Il y aurait à dire sur la décriminalisation de l’avortement par la Cour Suprême du Canada en 1988 en s’appuyant sur la Charte constitutionnelle des droits de 1982.

Un coup d'État, un changement de paradigme, un changement de civilisation.

Un coup d’État, un changement de paradigme, un changement de civilisation.

En fait, il fallait nier le statut de «personne» à l’enfant à naître pour justifier légalement la décriminalisation de ce type de meurtre, ce qui sera fait entre autres en 1989 dans l’affaire Chantal Daigle, et à quelques reprises après, comme en 1997.

L’enfant à naître n’a pas le statut juridique d’une «personne», il n’a pas, littéralement, de «droit à la vie» (garanti par l’article 7 de la Charte canadienne de 1982). En d’autres termes, tous ceux et celles qui sont nés au Canada et au Québec depuis 1988 n’ont pas eu droit à la vie qu’ils vivent, ils ont simplement été épargnés par la mère, à qui ça convenait ; simplement dit, ils n’ont pas été tués.

On vit dans une société inconsciemment scellée dans une bulle mortifère.  Toute analyse psycho-sociale qui ignore cette donnée incontournable aboutira “inexplicablement” dans un cul-de-sac et tâtonnera dans le noir.

Une machine à tuer propre, gentille, aseptisée.

Une machine à tuer propre, gentille, aseptisée.

Reprenons.  Depuis environ 1988, de naissance en naissance, quelquechose vraisemblablement s’inscrit dans l’inconscient collectif, et dans l’inconscient personnel, à savoir : le sentiment non-conscient, mais certainement actif et troublant, dans l’être humain, que s’il est né, c’est sans en avoir le plein droit et aussi parce que sa mère n’a pas engagé d’avorteur pour le tuer, ce qu’elle aurait pu faire – et ce qu’elle a peut-être fait à d’autres.

En d’autres termes, dans l’inconscient, les mères [l’imago de la mère] seraient [deviennent] des meurtrières toutes-puissantes [sortes de Kali] qui se substituent à la Nature et au Divin. Les mères ont le droit de tuer ou de faire tuer.

En fait, le temps s’écoulant, partout, surtout en Occident, la totalité des êtres humains [mais surtout les mâles] vivront de plus en plus, —  accélération de la pression par cumul dans l’inconscient  —  avec cette inexplicable et durable sensation de ne pas avoir le plein droit de vivre [entre la source de la vie et l’existence terrestre, on a placé Kali qui agite ses marionnettes féministes mâles ou femelles]. Ce qui est inducteur de masochisme, et le masochisme appelle le sadisme.

La Sorcière, Witchville (saisie d'écran)

Witchville (saisie d’écran)

Incidemment, depuis plusieurs années, il y a une montée de l’homosexualité et des pratiques sodomites — la sodomie est simultanément fécondation de la mort et mort de la fécondation [la sodomie est une sorte de mimétisme, ou de rituel mimétique, de l’avortement] –, et des pratiques sado-masochistes. Les êtres sont ainsi envahis par un inexplicable et incontrôlable [parce qu’inconscient] besoin de cruauté physique, de rage mutilante, de les infliger et de les subir, on flirte avec la souffrance et la cruauté, en fait on les provoque, on en a inexplicablement besoin sans comprendre pourquoi, massivement.  Les mères de mort dominent invisiblement la psyché.

Les féministes, et aujourd’hui les femen, leurs héritières, ainsi qu’une masse impressionnante de femmes partout dans le monde, sont sous l’emprise d’une inflation psychique croissante, celle du mythe de la suprématie femelle et des aspects sombres de la déesse Kali, avec droit absolu de vie et de mort,  –  droit absolu de violence, brutalement évident aujourd’hui avec l’hystérie femen   –  et avec l’arrogance qui accompagne les phénomènes collectifs d’inflation psychique, — tout comme les nazis étaient sous l’emprise d’une inflation psychique, celle du mythe de la race pure et du dieu Wotan, avec droit absolu de violence, de vie, de mort, et l’arrogance sans faille qui accompagne inévitablement, ici aussi, un tel phénomène.

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Sur la Charte canadienne des droits et les codes de droits en général dans les provinces et les territoires canadiens, on peut lire ceci : Canada, Québec, Ontario, … Un proto-totalitarisme souterrain persistant.  La Cour Suprême du Canada invoquait, en 1988, l’article 7 de la charte canadienne :  «Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale.»

Or, depuis 1969, l’avortement était autorisé dans les cas où, justement, la vie et la sécurité de la mère pouvaient être en danger.  Restait la «liberté» de l’article 7.  Au nom de la «liberté», la Cour Suprême, en allant au-delà de ses pouvoirs, décréta, à la manière d’un gouvernement élu, que les femmes enceintes étaient dorénavant autorisées en tout temps à engager des avorteurs pour tuer l’enfant à naître. La Cour Suprême suspendait le droit à la vie sans que la Constitution l’y autorise. Encore une fois, c’était un coup d’État.

Witchville -- saisie d'écran.

Witchville — saisie d’écran.

C’est mentir que de dire que Morgentaler voulait la décriminalisation de l’avortement par humanisme, par compassion, ou pour «sauver» les femmes (il utilise presque toujours le terme«femme», rarement le terme «mère» et pratiquement jamais, évidemment, le terme «père»). La loi, déjà, y pourvoyait généreusement depuis 1969. Et ce serait être naïf de ne pas voir que le projet totalitaire et meurtrier de Morgentaler avait des appuis en haut lieu. Déjà, depuis au moins 1960, avec le Canada Bill of Rights (Déclaration Canadienne des Droits), article 2, apparaissait le principe du pouvoir dérogatoire s’appliquant à la Déclaration elle-même, aux libertés fondamentales et aux droits fondamentaux que le Bill lui-même énumérait. Ce serait être aveugle que de ne pas voir que la Cour Suprême du Canada, dans cette affaire, a appuyé très majoritairement le projet totalitaire et meurtrier de Morgentaler et la cabale qui le soutenait. En fait, la majorité des juges de la Cour Suprême faisait vraisemblablement partie de cette cabale. À titre d’exemple, l’argumentaire du juge Dickson est invraisemblablement égotiste, voire psychopathique, et d’un infantilisme et d’un nanisme intellectuel désarmants — trop désarmant, justement, j’ai peine à croire que le type soit intellectuellement “faible” à ce point-là :

«L’article 251 [du code criminel canadien] porte clairement atteinte à l’intégrité corporelle, tant physique qu’émotionnelle, d’une femme. Forcer une femme, sous la menace d’une sanction criminelle, à mener un foetus à terme à moins qu’elle ne satisfasse à des critères sans rapport avec ses propres priorités et aspirations est une ingérence grave à l’égard de son corps et, donc, une violation de la sécurité de sa personne

Onfray, Dyens : la fascination de la société insectoïde, fondamentaliste athée,

Onfray, Dyens : la fascination de la société insectoïde, fondamentaliste athée, “humaniste” et déshumanisée. Une sorte de cauchemar suicidaire.

En d’autres termes, le juge Dickson jugeait la Nature et la grossesse elles-mêmes qui portent «atteinte à l’intégrité corporelle, tant physique qu’émotionnelle, d’une femme», ce qui est vrai, oui, mais depuis la nuit des temps.   «Forcer une femme … à mener un foetus à terme… est une ingérence grave à l’égard de son corps et, donc, une violation de la sécurité de sa personne.»  Encore une fois, le juge Dickson jugeait la Nature et la grossesse elles-mêmes.  Il jugeait “l’ingérence de la Nature” dans la vie des gens…  Le juge Dickson était l’objet d’une évidente inflation psychique.  En passant, il est renversant que beaucoup d’écologistes soient en faveur de l’avortement libre, sur demande, et subventionné.

Ce coup d’État par la Cour Suprême du Canada était, littéralement, un acte contre-Nature. (Comme la Loi Taubira en France, récemment, en 2013, la loi du “mariage pour tous”, est un acte contre-Nature; l’argumentaire du “naturel” vs le “pas naturel” est à explorer et à préciser, j’essaie de préciser, “clarifier” la question ici :  La Nature, la conscience, le bon sens 1/2 — La guerre du naturel et du pas naturel, et ici :  La Nature, la conscience, le bon sens 2/2 — La Nature condamnée pour viol et grossesse.)

Dans le même esprit, et ce n’est qu’un exemple, Monsanto allait survenir plus tard et sévir à son tour, cette fois contre la génétique elle-même, trafiquant la Nature, notamment pour l’asservissement des populations par arraisonnement inique des sources de nourritures, comme on le voit aujourd’hui, et toujours avec l’appui des pouvoirs.

On pourrait multiplier les exemples qui nous introduisent graduellement dans un monde littéralement inhumain, déshumanisé.  On retrouve le même esprit athée-laïcisant-eteignoir que chez Morgentaler, et le même agenda anti-humain qu’il applique, dans l’ouvrage  —  et dans le titre de l’ouvrage — d’Ollivier Dyens, Enfanter l’Inhumain (on ne peut être plus clair)  :  Michel Onfray, Ollivier Dyens. Enfanter l’inhumain, l’idéal totalitaire de la ruche et de la termitière.

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L’avortement décriminalisé ouvrait la porte à la décriminalisation éventuelle du meurtre dans d’autres cas où la vie de quelqu’un, dont on a la charge ou pas, est «sans rapport avec nos propres priorités et aspirations».

Ça ouvrait la porte. La porte est restée ouverte. Une autre étape est en train d’être franchie et est déjà en application plus ou moins ouvertement, c’est une question d’étapes, comme pour l’avortement d’ailleurs : l’euthanasie, entre autres pour la foule de ceux et de celles qui ont avalé les arguments de 1988. Et aussi pour ceux et celles qui ne les ont pas avalés et les ont toujours dénoncés. À moins que ces derniers ne s’organisent en une sorte d’État indépendant de l’État présent et de ses lois. Mais pour un grand nombre, c’est peut-être un peu tard.

On avait à choisir entre laisser Morgentaler sévir, ou bien le coffrer. L’establishment, les féministes, la Cour Suprême et les jurys ont choisi Barabbas et lui ont donné tout le pouvoir qu’il convoitait.  Plus.  On rend de vibrants hommages au prophète.  Le premier ministre du Québec, Pauline marois, chef du Parti Québécois, parti “souverainiste”, a dit de Morgentaler le 30 mai 2013 :

«C’est un homme d’une très grande générosité qui a changé la vie de milliers de femmes au Québec, au Canada, et je crois qu’il a eu une influence aussi au plan international. Je veux lui dire merci pour ce qu’il a fait pour les femmes du Québec.»

Texte intégral de la motion déposée par le gouvernement Marois le 30 mai 2013 :

«Que l’Assemblée nationale souligne le décès du regretté docteur Henry Morgentaler et salue la mémoire d’un grand homme, défenseur des droits des femmes jusqu’à la fin de sa vie. Qu’elle reconnaisse sa contribution inestimable à l’atteinte d’une liberté fondamentale pour les femmes, celle de mettre au monde des enfants lorsqu’elles le veulent et quand elles le veulent. Qu’elle remercie le docteur Morgentaler pour avoir mené avec courage et détermination ce grand combat social et politique. Qu’elle offre ses condoléances à la famille et aux proches du docteur Morgentaler.»

Source : L’Assemblée nationale du Québec rend hommage à Henry Morgentaler

Un tel État, un tel establishment, me sont totalement étrangers, et je ne suis certainement pas le seul à éprouver ce sentiment.

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Sur cette identité morbide et obsessionelle que Morgentaler a toujours affirmée entre l’enfant à naître et Adolf Hitler, voici une citation (simplement pour documenter) d’un article paru le 14 janvier 2009 sur le site de la Canadian Broadcasting Corporation (Cbc), Abortion crusader deeply divides Canadian society (je ne retrouve pas pour l’instant de document audio-vidéo de cette affirmation telle que je l’ai entendue à la télé il y a plusieurs années; Morgentaler aurait exprimé plusieurs fois cette pensée obsessionnelle ) :

« Morgentaler has pointed many times to what he saw as one of the root causes of Adolf Hitler’s death machine — unwanted children who were fighting back against a family that abused them. “Well-loved children grow into adults who do not build concentration camps, do not rape and do not murder,” he said in June 2005 at London’s University of Western Ontario, where he was awarded his first honorary degree. »

Traduction : « Morgentaler a indiqué à plusieurs reprises ce qu’il considérait comme l’une des causes radicales de la machine de mort d’Adolf Hitler – des enfants dont on ne veut pas (unwanted children) qui se retournaient contre une famille qui avait abusé d’eux. “Des enfants qui sont bien aimés deviennent des adultes qui ne mettent pas sur pied des camps de concentration, qui ne violent pas et qui ne commettent pas de meurtres”, a-t-il déclaré en juin 2005 à l’Université de l’Ouest Ontarien de London, où il reçut son premier diplôme honoraire. »

En d’autres termes, rien de tel que de perpétrer un massacre pour assurer qu’il n’y en ait pas. Quand parfois un journaliste ose lui demander s’il considère que les choses se sont améliorées au Canada ou dans le monde depuis la légalisation du meurtre par avortement, Morgentaler répond à peu près que peut-être pas, mais c’est à cause des religions, surtout le catholicisme. Il le dit stupidement et calmement, il est même pas momentanément mal à l’aise. Comme disent les ados, le gars s’croit. Intellectuellement, Morgentaler est un nitwit.

Toute sa vie, Henry Morgentaler n’a cessé, sans jamais en prendre conscience, de se substituer lui-même à Adolf Hitler et n’a cessé de se venger de Dachau sur les goyim avec la complicité et le fervent appui des féministes. Le Canada et le Québec font souvent penser à des nids de coucous.

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Holocauste préventif  : les chiffres semblent parfois varier, mais ils témoignent tous et toujours d’une constante incontournable : la tuerie annuelle demeure énorme, et son cumul, massif. Rien qu’au Québec, entre 1971 et 2011, l’holocauste préventif que prêchaient Henry Morgentaler et les féministes – et qu’ils continuent à soutenir – s’élève à 803 846 victimes en 2011 (voir tableaux plus bas; j’ai fait le calcul à partir des données officielles du gouvernement du Québec).

Près de 100 000 avortements par année au Canada (Le Devoir, Montréal, janvier 2013).  Le taux d’avortement par 100 naissances serait passé de 7,3 en 1976 à 29,7 en 2011 au Québec. Le nombre d’avortements se serait élevé à 26 248 en 2011 au Québec (population, environ 8 000 000 en 2012), et à 64 641 dans le reste du Canada en 2010 (population, environ 34 500 000 en 2011). Selon la Fqpn, un organisme qui se consacre à la défense et à la promotion de l’avortement, « au Québec, environ 29 000 avortements sont pratiqués chaque année et ce nombre augmente très légèrement d’année en année. »

Les avortements au Québec de 1971 à 2011. Chiffres officiels. Ce nombre augmente d'année en année.

Les avortements au Québec de 1971 à 2011. Chiffres officiels. Total : 803 846 (j’ai fait le calcul). Source : Institut de la statistique du gouvernement du Québec, tel que diffusé au 15 mai 2013.

Le tableau ci-haut a été extrait du tableau d’ensemble ci-dessous :

Source : Institut de la Statistique, gouvernement du Québec. http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/naisn_deces/naissance/415.htm

Source : Institut de la Statistique, gouvernement du Québec. Cliquer.

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Données glanées sur le site de l’université d’Ottawa au Canada :

« Environ 40 % de toutes les grossesses au Canada sont non planifiées. La moitié environ sont menées à terme; il y a interruption de l’autre moitié. On compte environ 31 avortements pour 100 naissances vivantes, soit environ 330 000 naissances vivantes et 100 000 avortements par année…

« Il y a eu 103 768 avortements inscrits au Canada en 2003, soit environ 15,2 avortements pour 1 000 femmes. Ce chiffre semble diminuer d’environ 1 % par année. On pratique environ 39 000 avortements chaque année en Ontario, dans 76 hôpitaux et 6 cliniques.

« Les taux d’avortement au Québec, cependant, figurent parmi les plus élevés dans le monde occidental. Ils sont passés de 17 000 par année en 1978 à 29 000 en 1998, puis à 31 000 en 2002, ce qui représente une proportion de 38 avortements pour 1000 naissances. Les programmes d’éducation sexuelle ne sont pas offerts dans toutes les écoles du Québec. »  —  Faits et chiffres sur l’avortement, Université d’Ottawa.

Données glanées sur le site de la Fqpn (Fédération du Québec pour le planning des naissances, un organisme québécois voué à la défense et à la promotion de l’avortement) :

« Au Québec, environ 29 000 avortements sont pratiqués chaque année et ce nombre augmente très légèrement d’année en année. En moyenne, une Québécoise sur trois vivra un avortement dans sa vie. Ces statistiques en matière d’avortement provoquent régulièrement des cris d’alarme. On entend souvent dire, par exemple, que le taux d’avortement a plus que doublé au cours des 20 dernières années. En fait, ce taux représente le nombre d’avortements par rapport au nombre de naissances vivantes, nombre qui diminue au Québec depuis les années 1990. Le nombre d’avortements étant relativement stable depuis plusieurs années, l’augmentation du taux reflète davantage la diminution des naissances au Québec qu’une augmentation importante du nombre d’avortements. » La Fédération du Québec pour le planning des naissances, la Fqpn, un organisme pro-choix (promotion et défense de l’avortement).

L’avortement a été décriminalisé au Canada le 28 janvier 1988 à la suite du procès du Dr Henry Morgentaler, quand la Cour suprême du Canada a déclaré inconstitutionnel l’article du Code criminel qui condamnait l’avortement.

Ce qu’on oublie souvent de dire, c’est que, avant 1988, l’avortement était tout à fait permis dans certaines circonstances pour protéger la santé de la mère – la décriminalisation de 1988 n’était pas nécessaire, elle fut le résultat d’une campagne féministe, idéologique :

« L’avortement a été illégal au Canada jusqu’en 1969, lorsque le Parlement du Canada a adopté une loi permettant l’avortement dans certaines circonstances pour protéger la « santé » de la mère (le mot « santé » n’était ni défini ni limité). Le ministre de la Justice de l’époque, Pierre Trudeau, a déposé un projet de loi modifiant l’article 251 du Code criminel du Canada de façon à autoriser l’avortement lorsque la santé de la femme était considérée en danger par un comité de l’avortement thérapeutique formé de trois médecins. La modification prévoyait que les avortements ne pourraient être pratiqués que dans des hôpitaux agréés par des médecins habilités, alors que tous les autres avortements seraient toujours passibles de sanctions en vertu du Code criminel. L’avortement était encore une infraction criminelle en vertu du Code criminel, sauf dans les circonstances prescrites. » — Re : L’avortement légal au Canada.

__

Si j’avais à répondre par «oui» ou par «non» à la question : «Êtes-vous en faveur de la peine de mort? » Ma réponse serait : «Non». Pourquoi? Pour une raison qui n’est pas étrangère au fait que l’avortement me répugne : trop d’innocents condamnés, ça finit par ressembler à trop d’holocaustes préventifs à la Morgentaler, et à trop de meurtriers et de meurtrières au large – et parfois même honoré(e)s ..

Ça finit par donner la nausée.

Surtout quand les perpétrateurs, comme Henry Morgentaler, sont ensuite décorés de l’Ordre du Canada. Ce n’est pas pour rien qu’en légende, sous le “timbre” représentant Henry Morgentaler, plus haut, je parle de « canadien ordonné ». C’est par association d’idées et en pensant à un autre article que j’ai écrit :   Canada  :  Avez-vous jamais remarqué la présence du pape sur la monnaie canadienne?

Le Canada fait souvent penser, entre autres choses, à une sorte « d’archevêché anglican » où maints courants, apparemment contradictoires, semblent se superposer ou s’entremailler.


Bref :Droits_de_la_personne__Fundamental_rights_04


© Copyright 2013 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), pour l’article;  cliquer


Les femen, le sado-masochisme et la symbolique nazie et totalitaire

Terrorisme domestique et destruction de potagers par les municipalités : Aux profits de quel lobby ?   –    Invasions de domiciles : Tout se passe comme si on voulait abolir la légitime défense.   –   Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger au Québec.


Canada, Québec, Ontario …  un proto-totalitarisme souterrain persistant.   –   Canada : Pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques.      —  Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion.   –   Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois

Documents de référence – La d’Habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien de 1982. Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.

Déclaration universelle des droits de l’Homme – Nations-Unies. Texte complet et intégral:   Depuis 1982, le Parlement canadien – tout comme chacune des législatures du pays – ont le pouvoir constitutionnel de violer, sans aucun recours légal possible, au moins 18 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, soit les articles suivants1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 26, 29.   –   Ce pouvoir dérogatoire canadien, c’est l’article 33 de la Charte des droits et libertés canadienne de 1982, qui fait partie de la Constitution canadienne :  Charte des droits et libertés du Canada (1982; lire l’article 33 en allant à la page 48)  ;  English : Canadian Constitution Act, 1867-1982 (1982; go to page 47, read article 33)


Québec: la clause dérogatoire et la loi 204.    –     Collusion : Karl Péladeau à Hydro-Québec et la Loi Labeaume-Maltais (loi 204)


Les oeuvres de fiction de Jacques Renaud, nouvelles, novellas, qu’on trouve sur ce blog (et des notes bios) :  

Le Cassé, la novella, avec les nouvelles; la vraie version originale et intégrale, la seule autorisée par l’auteur.   —   Le Crayon-feutre de ma tante a mis le feu, nouvelle.   —   L’Agonie d’un Chasseur, ou Les Métamorphoses du Ouatever, novella.

La Naissance d’un Sorcier, nouvelle.   —   C’est Der Fisch qui a détruit Die Mauer, nouvelle.   —   Émile Newspapp, Roi des Masses, novella.   —   Et Paix sur la Terre (And on Earth, Peace), nouvelle.

L’histoire du vieux pilote de brousse et de l’aspirant audacieux, nouvelle  –  Le beau p’tit Paul, le nerd entêté, et les trois adultes qui disent pas la même chose, nouvelle

La chambre à louer, le nerd entêté, et les quinze règlements aplatis  —   La mésange, le nerd entêté, et l’érudit persiffleur

Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) :  La Petite Magicienne, nouvelle;  Héraclite, la Licorne et le Scribe, nouvelle


Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )


Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :    Plusieurs suites poétiques de Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )   –  Des poèmes à Shiva –   Des histoires, des comptines, des contes.  En prose ou en versets libres.  Parfois bizarres, parfois pas.   –   Toutes les terrasses du monde s’ouvrent sur l’infini. On va prendre un café ensemble. Poème. « Toujours, tu rencontreras Rimbaud dans les rues vermillonnes et safranées de Marrakech … »


Suites poétiques, Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :   Les Enchantements de Mémoire  – Sentiers d’Étoiles  –  Rasez les Cités  –  Électrodes  –  Vénus et la Mélancolie  –  Le Cycle du Scorpion  –  Le Cycle du Bélier  –  La Nuit des temps  –  La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide


René Guénon  :  Le théosophisme, histoire d’une pseudo-religion (pdf)  –  Le règne de la quantité et les signes des temps  –  L’erreur spirite (1923; édition 1977 – pdf)  –  L’Homme et son devenir selon le vedanta (pdf)  –  Les principes du calcul infinitésimal (pdf)  –  Symboles de la science sacrée (pdf)  –  Le Roi du Monde (pdf)   –   Orient et occident (1924 – pdf)   –   Les états multiples de l’être (1932 – pdf)   –   Le symbolisme de la croix (pdf)   –


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11 Responses to L’avortement, le foetus, Morgentaler et la peine de mort : les holocaustes préventifs

  1. Pingback: La Nature, la conscience, le bon sens 2/2 — La Nature condamnée pour viol et grossesse | Électrodes

  2. musael says:

    Retour sur la chose (il faut croire que tes questionnements m’obsèdent) : le problème vient du fait que la femme moderne nie toute noblesse aux qualités viriles. En même temps, elles se les accaparent. Quel homme pourrait tuer un enfant (même en devenir)? Gengish Khan n’osa pas lui-même.

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  7. musael says:

    N’étant pas à une contradiction près, je suis pro-choix parce que je suis pro-vie, sachant trop bien que l’interdiction de l’avortement conduirait inévitablement à ces cliniques clandestines d’autant plus lugubres que la femme est désargentée avec tous les scénarii d’horreur que cela laisse supposer. L’avortement, aussi curieux que cela puisse paraître, est donc un progrès par rapport à la situation précédente. Par contre, je déplore qu’il n’y ait pas de débat sur le sujet, débat qui nous permettrait de tracer les limites et de proposer des alternatives telle que l’adoption. Quand je songe qu’on avorte jusqu’à 24 semaines! J’ai connu une femme qui, à trente quatre ans, avait subi pas moins de quatre avortements! Malheureusement, je crains qu’il n’y aura jamais de débat sain sur le sujet car les positions sont trop fortement campées et l’émotionnel y prend une trop grande part. Par contre, si on me posait la question à savoir si la société serait meilleure si d’un coté on interdisait l’avortement et de l’autre on rétablissait la peine de mort ma réponse serait claire et sans équivoque : non!

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    • En 1969, l’avortement a été autorisé dans les cas où la vie, la santé, la sécurité de la mère pouvaient être en danger. La loi est souple, les concepts sont à la fois précis et larges.

      En 1969, la même année, Morgentaler abandonne la médecine familiale (dont la vocation est le maintien de la vie) et commence ouvertement à pratiquer des avortements, mais surtout des avortements illégaux, sur demande.

      Morgentaler ne s’est pas battu pour la légalisation et l’assainissment de la pratique, ça existait déjà. Il s’est battu pour la banalisation et la multiplication libre de la pratique de l’avortement. Il affirme avoir pratiqué environ 100 000 avortements à lui seul et avoir entraîné une centaine de médecins à sa méthode, bref, il a mis au point une machine et une organisation rigoureusement mortifères alors que, légalement, ce n’était absolument pas nécessaire pour le bien-être des femmes. Je pense que le type était psychopathe.

      La cour suprême, en 1988, a décriminalisé l’avortement libre, sur demande. J’explore tout ça dans l’article, et certains aspects dont on ne parle jamais, ou très peu, certainement, comme celui-ci :

      « En d’autres termes, depuis [environ] 1988, de naissance en naissance, quelquechose vraisemblablement s’inscrit dans l’inconscient collectif, et dans l’inconscient personnel, à savoir : le sentiment non-conscient, mais certainement actif et troublant, dans l’être humain, que s’il est né, c’est sans en avoir le [plein] droit et aussi parce que sa mère n’a pas engagé d’avorteur pour le tuer, ce qu’elle aurait pu faire – et ce qu’elle a peut-être fait à d’autres. En d’autres termes, dans l’inconscient, les mères [l’imago de la mère] seraient [deviennent] des meurtrières toutes-puissantes [sortes de Kali] qui se substituent à la Nature et au Divin. [Les mères ont le droit de tuer ou de faire tuer.] En fait, le temps s’écoulant, partout, surtout en Occident, la totalité des êtres humains [mais surtout les mâles] vivront [de plus en plus, accélération de la pression par cumul dans l’inconscient] avec cette inexplicable et durable sensation de ne pas avoir le [plein] droit de vivre [entre la source de la vie et l’existence terrestre, on a placé Kali]. Ce qui est inducteur de masochisme, et le masochisme appelle le sadisme. Incidemment, depuis plusieurs années, il y a une montée de l’homosexualité et des pratiques sodomites — simultanément fécondation de la mort et mort de la fécondation –, et des pratiques sado-masochistes. De là à souhaiter la mort, à flirter avec, sans trop comprendre pourquoi, massivement… »

      *

      Dans l’article sur les femen : Les femen, la Loi Taubira, la symbolique nazi et totalitaire : petite chronique du chaos présent , je parle de la militante féministe Inna Chevtchenko.

      Quand l’Ukrainienne Inna Chevtchenko, leader du mouvement femen, qui se qualifie elle-même de “féministe extrême”, armée d’une tronçonneuse, scie consciencieusement et abat, le 17 août 2012, à Kiev, en Ukraine, la croix mémoriale érigée à la mémoire des victimes des répressions staliniennes, elle s’inscrit dans cette même logique, vraisemblablement inconsciemment : Staline avait raison, tuer massivement devrait être honoré.

      Le 30 mai 2013, l’Assemblée Nationale du Québec, dans une motion, a honoré Henry Morgentaler.

      Entre 1971 et 2011, on compte plus de 803 000 avortements. Le site du gouvernement québécois les appellent, très justement, des «interruptions volontaires de grossesses». Quand on veut le faire, on le fait. Une interruption volontaire de la vie, c’est un meurtre. J’ai entendu une féministe le dire sereinement à deux reprises à une émission de Marie-France Bazzo dans les années 1990s. Des milliers de gens l’ont entendu et pourraient en témoigner tout autant que moi. La déclaration n’a pas fait de vagues, même pas un ripple. Les féministes savent que l’avortement est un meurtre.

      À suivre.

      Ciao )

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      • musael says:

        Tu dois toujours te situer par rapport à toi-même et non selon les soubresauts chaotiques de la société. Je te sens en réaction et ce n’est jamais bon.

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      • musael says:

        Je dois admettre que certains de tes arguments ont su m’ébranler ou du moins, ils m’ont fait réfléchir. Il me reste à les méditer et peut-être te revenir avec des contre-arguments quoique… ce que je retiens de ta position tient en peu de mots : l’avortement est un meurtre et ce meurtre répugne à ta conscience. Contre cela, aucun argument n’y pourra rien. Je respecte cette position et je n’essaierai pas de la combattre, elle est tout à fait justifiée sans même avoir recours à la panoplie impressionnante d’arguments que tu as utilisés (bravo pour le travail). Je pourrais te proposer une argumentation contraire entre autres que l’infanticide, le géronticide etc. étaient pratiqués dans la plupart des sociétés traditionnelles en conformité avec une “écologie” de l’espèce. Cette écologie de l’espèce, on la retrouve partout dans la nature, elle était donc inspiré d’un sentiment sain, je dirais inné à tout être bien branché à la Nature qui, je le souligne, est amorale. Je dois admettre toutefois que ce que l’on voit actuellement dans nos sociétés (pas seulement avec l’avortement) vient davantage d’un instinct de mort. Il reste à réfléchir sur les raisons et le sens à donner à cet instinct de mortle reconnaître par delà les apparences. J’ai longtemps cru que mon refus d’avoir des enfants découlait de cet instinct de mort, je crois maintenant, j’en suis même certain, que cela était une réaction saine.

        Je te souhaite une très bonne journée.

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        • Complexité intéressante. Mais on peut penser que dans ces sociétés, que tu dis traditionnelles, la restriction mentale qui entoure l’avortement dans nos sociétés, entre autres au Québec, ainsi que l’hypochrisie du discours, le double langage, le ne-pas-nommer-la-chose-par-son-nom, l’arbitraire, la bigoterie sous le masque du fameux “humanisme”, l’athéïsme militant et dogmatique (personne n’a jamais démontré l’inexistence de Dieu) qui ramène tout à des objets quantifiables, quantifiés, sans destin spirituel, sans prolongement de conscience avant la naissance comme après, etc., ces attitudes, dis-je, étaient absentes, on peut le penser, et ces attitudes, entre autres, me répugnent, et je les poinçonne (bon exercice mental, entre autres, mais pas seulement, le mental est un outil, je ne l’oublie pas).

          Dans ces sociétés traditionnelles dont tu parles, on peut penser que les règles de leur jeu étaient claires. Dans nos sociétés, on ne sait sur quel pied danser, on est dans le bourbier psychique et mental.

          Par ailleurs, c’est également un instinct de survie qui m’inspire. C’est aussi l’idée qu’une totoche, par caprice ou autrement, puisse décider, avec l’aide d’un tueur à gage, que je ne m’incarnerai pas la prochaine fois, et ça aussi, ça me répugne radicalement. Nos sociétés sont au pouvoir de nains et de naines de l’être, surtout des naines, tous cramponnés à leurs limites comme des …

          De plus, traditionellement (tradition védantique), on sait que c’est l’âme divine, le psychique aurobindien, le chaitya purusha qui décide de naître et que le corps physique et les autres corps, c’est de lui qu’ils procèdent, — et qu’une insignifiante puisse prétendre que ce corps, dès sa conception, fait partie du sien, en plus de constituer ainsi un véritable et fertile nique à névroses, n’a rien de traditionnel au sens profond du terme, en tout cas certainement rien de traditionnel au sens védantique.

          Merci d’avoir relancé l’affaire :)

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