Réseau Liberté-Québec, taxes et banques centrales : l’erreur fondamentale.

La Banque des Règlements Internationaux (BRI), à Bâle, en Suisse. Le “vatican”, le “Saint des Saints”, des banques centrales. Fait frappant:  l’édifice semble conçu sur le modèle d’une centrale nucléaire. Avec une série d’étages en escalier qui semblent monter vers le coeur du temple.

L’erreur fondamentale de tous les partis politiques et de la plupart des groupes de pression à vocation politique, comme le nouveau Réseau Liberté-Québec, est de ne jamais remettre en question le statut privé des Banques Centrales.

«Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.»  – L’industriel étatsunien Henry Ford.

Un « Réseau liberté-Québec » vient donc d’être lancé qui veut ranimer la « droite » québécoise:  http://bit.ly/cVmQnE

Je suis allé faire un tour sur leur site, ici: http://bit.ly/9aPd5L

J’ai lu.

Pas grand’chose à dire pour l’instant, sinon, peut-être, que la polarisation «gauche-droite» me semble trop souvent servir d’instrument de manipulation entre les mains, en dernière instance, des puissances de l’argent – même si cette polarisation revêt un sens social important :

« Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire (« money supply ») d’une nation, et ça m’est bien égal qui fait les lois », disait Mayer Amschel Rothschild. ( « Give me control of a nation’s money supply and I care not who makes the laws. »)

C’est fait.

Peu importe qui tient les cordons de la bourse – ou le «chapeau magique» des Banques Centrales – celui-là qui les tient, c’est lui qui contrôle, c’est lui le boss – ç’a toujours été comme ça, ce sera toujours comme ça.

Comparaison entre un Mammuthus sungari, un éléphant d’Afrique – et un être humain.  Ce dernier ne les voit pas, il marche devant – en se faisant sans doute croire qu’il ouvre la marche dans l’enthousiasme tout en ignorant qu’en réalité, il fuit, confusément, subconsciemment terrorisé par la chute possible du mastodonte… Chose certaine, l’être humain a tendance à se faire croire bien des choses. (Copyright, asiertxo – trouvé sur Wikipedia.)

Présentement, le privé contrôle les Banques centrales, donc le privé contrôle les États à travers cette impitoyable courroie de transmission qu’est le ministre des Finances dont les diktats sont incontournables (demandez à Pauline Marois quand son ministre des Finances lui ordonne de couper dans la Santé, demandez à …, etc.). C’est comme ça depuis longtemps. Et le labeur des populations est pillé par des intérêts et des taxes destinés au «service» de la dette – une expression très juste, d’ailleurs: «serviteur», «servage», «servile», asservissement, …

Donc, pas grand’chose à dire pour l’instant sur le Réseau Liberté-Québec.

Sinon ce qui suit, et qui est implicite dans le discours de leur mouvance (et pas seulement de la leur), ou qui est en quelque sorte comme le mammouth omniprésent qui se promène toujours avec eux mais dont ils ne parlent jamais et que personne ne semble voir. C’est une variante des vêtements invisibles du roi, quoi (ou: Le Roi est Nu, ou: Les Habits Neufs du Roi, etc. Un conte d’Andersen. Vous connaissez l’conte, c’est sûr).

Reconstitution d’un mammouth. Trouvé sur Wikipedia à… “Mammouth”!  Les Banques Centrales, c’est pas des petits cochons d’plâtre… Les mammouths auraient disparu d’un seul coup, bam! Légende urbaine? Allez voir sur Wikipedia en cliquant sur l’image.  (Copyright Mistvan)

Il y a longtemps que l’État canadien (et la majeure partie des autres) a été privatisé : il l’est certainement depuis qu’il fait affaire avec une banque centrale, la Banque du Canada, qui est dominée en pratique par le secteur privé (la banque centrale du Canada prête à intérêt à l’État même si la Constitution de 1867 semble donner à l’État canadien un pouvoir beaucoup plus étendu sur la monnaie).

Si l’État canadien créait lui-même la monnaie, s’il contrôlait intégralement la masse monétaire, il n’aurait, au départ, aucune dette, donc aucun intérêt à payer.

En régime de Banque Centrale d’État (une vraie), les taxes baisseraient de 75% à 80% au moins (théoriquement, de 100% – mais je suis toujours prudent avec la théorie).

 Maxime Bernier au centre.  À droite, Simon Leduc, bachelier en sciences politiques de l’Université de Montréal qui milite au sein du Réseau Liberté-Québec. À gauche, une amie de Simon Leduc.

La “droite”, la “gauche”, n’ont rien, mais absolument rien à voir là-dedans.

Une banque d’État contrôlée par l’État et qui produit une monnaie sans dette (un État qui crée l’argent, qui ne l’emprunte pas à intérêt) n’est ni “à droite” ni “à gauche” et l’État est en bien meilleure posture pour jouer son rôle essentiel qui est de maintenir la paix entre les factions – une paix qui ne peut exister sans justice – et l’absence de dettes d’un tel État donne à cet État et à sa population, justement, les moyens de la justice, de la prospérité normale et naturelle, et de la paix.

Un Québec souverain – si jamais ça se présente – pourrait se doter d’un tel pouvoir. Les partis souverainistes québécois sont muets là-dessus. Les partis fédéralistes (les souverainistes canadiens) sont tout aussi muets.

La «droite» réclame des baisses de taxes. La gauche réclame le maintien des taxes – ou de nouvelles taxes. Personne ne semble songer à éliminer le problème à la source.

En fait, — conscient de la chose ou pas –, le Réseau Liberté-Québec est en faveur du maintien et de l’augmentation des taxes et des dettes. Qu’on ne vienne pas me dire qu’un bachelier en sciences politiques de l’Université de Montréal ne comprend pas ça. Il le comprend... En tout cas j’en suis venu à un point de ma vie où je n’accepte plus l‘argument d’incompétence, ou d’ignorance quand il s’agit d’experts.

Les gens du Réseau liberté-Québec savent-ils seulement pourquoi  l’Angleterre avait donné un pouvoir de contrôle des monnaies au Canada en 1867 lors de la création du Dominion – un pouvoir que le parlement britannique lui-même n’avait plus depuis 1694 lors de la création de la Banque d’Angleterre sous le contrôle d’actionnaires privés? Un indice: 1776, au Sud…

Tout ce que les tenants de la privatisation des services de l’État peuvent reprocher aujourd’hui aux États – les masses de taxes et les contrôles qui viennent avec – en Occident, du moins – et pratiquement presque partout dans le monde, c’est un reproche que l’on adresse à des États déjà privatisés depuis longtemps. Qui s’en rend compte?

La «gauche» est contre une «privatisation» qui, en fait, s’applique depuis longtemps… ; la «droite» reproche à l’État de ne pas être «assez privatisé», la «droite» réclame des «privatisations» massives, alors que l’État est privatisé à sa racine même…

Les intérêts privés les plus puissants du monde, les banquiers centraux, mènent le bal en sous-main depuis très longtemps et leur mainmise sur les États du monde, sur les partis, sur beaucoup de mouvements «spontanés», n’est jamais remise en question de manière radicale (littéralement: en s’attaquant à la racine) par les États eux-mêmes; ces derniers acceptent l’asservissement, et les populations massmédiatisées à outrance subissent le sort que ça entraîne: le pillage de leur prospérité et de leurs activités, l’appauvrissement incontournable, et la transformation de l’environnement en une pathétique, infecte, immense bécosse à profits où tout ce qu’on trouve pour se torcher, y compris de plus en plus la classe moyenne elle-même (les plus pauvres n’ont plus grand’chose à se faire voler), c’est du chiotte-money atteint d’un rétrécissement chronique de valeur.

Je prendrai au sérieux les mouvements politiques de toutes tendances le jour où cette question fondamentale, celle de la création d’une unité standard d’échange sans dette, un vrai flouze sous le contrôle des populations, sera abordée de front, avec bon sens, intelligemment, le jour où les neurones s’allumeront là-dessus.

La «droite», la «gauche» sont malheureusement devenues des clichés avec le temps, des amusettes qu’on peut facilement manipuler de haut, et qui font se tordre de rire les banquiers centraux et leur mouvance: tant qu’on ne les conteste pas radicalement, les banquiers centraux et les grands prêteurs peuvent continuer à piller les populations.

À “gauche” comme à “droite”.


© Copyright 2010 Hamilton-Lucas Sinclair (Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe), cliquer


«Un univers clandestin d’une ampleur insoupçonnée.» Rapport Duchesneau, la Corruption au Québec. Texte intégral.

Comment se débarrasser d’un bon locataire 3/4 : Maintenir des «pas de», Exemple : Pas d’insonorisation. Pas d’espace de remisage.


La censure massemédiatique et Radio-Canada : vous ne saurez jamais..


Canada, Québec, Ontario …  un proto-totalitarisme souterrain persistant.

Canada : Pouvoir dérogatoire canadien et pouvoir dérogatoire hitlérien sont identiques.

Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Nations-Unies. Texte complet et intégral.

Depuis 1982, le Parlement canadien – tout comme chacune des législatures du pays – ont le pouvoir constitutionnel de violer, sans aucun recours légal possible, au moins 18 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, soit les articles suivants1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 26, 29.

Ce pouvoir dérogatoire canadien, c’est l’article 33 de la Charte des droits et libertés canadienne de 1982, qui fait partie de la Constitution canadienne :  Charte des droits et libertés du Canada (1982; lire l’article 33 en allant à la page 48)  ;  English : Canadian Constitution Act, 1867-1982 (1982; go to page 47, read article 33)

Documents de référence – La d’Habilitation nazie mars 1933, pouvoir dérogatoire québécois (1975), canadien de 1982. Essentiellement, les extraits pertinents de la Charte québécoise, de la Charte canadienne, et la Loi d’Habilitation allemande de mars 1933 au complet.


Québec: la clause dérogatoire et la loi 204.    –     Collusion : Karl Péladeau à Hydro-Québec et la Loi Labeaume-Maltais (loi 204)

Milgram, la torture, l’abîme de l’obéissance. Les candidats sont légion.   –   Le danger d’être canadien, le danger d’être québécois

Avons-nous jamais vécu en démocratie? Pétitionne, trace ton x, cause toujours.    –     Le Petit x du vote: Acte de liberté – ou Pacte de soumission?    –    Nos démocraties: Liberté ou Soumission volontaire?


Comment se débarrasser d’un bon locataire 1/4 :  Par accusations fausses, genre :  « Vous nuisez à la sécurité de tous! »

Comment se débarrasser d’un bon locataire 2/4 :  Le truc de «l’encombrement».


Les femen, la Loi Taubira, la symbolique nazi et totalitaire : petite chronique du chaos présent

Terrorisme domestique et destruction de potagers par les municipalités : Aux profits de quel lobby ?   –      Arrêtez de raser les parterres et de massacrer les plantes sauvages. Plus de 500 espèces de plantes en danger au Québec.     –

Entrevue audio. Angèle Lieby : «Une larme m’a sauvée». Consciente durant 12 jours de “coma”.     –     L’ Islande s’en tire mieux que tout le monde! : « Nous avons laissé les banques faire faillite .. »      —    Our Primitive, superstitious, Cargo Cult Economy – (Keiser Report e405)     –

Gurdjieff, Ouspensky, Jung : On comprend vraiment ce qu’on lit? Ce qu’on écrit? Ce qu’on dit?..

René Guénon  :  Le théosophisme, histoire d’une pseudo-religion (pdf)  –  Le règne de la quantité et les signes des temps  –  L’erreur spirite (1923; édition 1977 – pdf)  –  L’Homme et son devenir selon le vedanta (pdf)


Non-Fiction ( des pdf, des liens )


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11 Responses to Réseau Liberté-Québec, taxes et banques centrales : l’erreur fondamentale.

  1. Pingback: Les deux mafias qui nous tiennent à la gorge … | Électrodes

  2. UnionRevolte says:

    Je suis entièrement en accord avec vous. Le réseau-liberté Québec veut s’approprier le concept de liberté, sans remettre en question le réel obstacle à la liberté individuelle : les monopoles. En général, ils sont en faveur des monopoles étatiques, syndicaux et autres associations citoyennes, par contre, jamais ils ne remettent en question les monopoles capitalistes. Le capitalisme moderne est également un obstacle à la liberté et à l’émancipation des citoyens. UnionRevolte prône l’activisme citoyen et la démocratie participative dans tous les sphères politiques et économiques.

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  3. Very useful information, thanks for sharing

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  4. lutopium says:

    Salut,

    Je ne suis pas un expert en politiques monétaires. En fait, rares sont ceux qui le sont! Et je doute que les gens qui sont derrière le RLQ soient préoccupés par cet enjeu. Je crois comprendre que les porte-parole du réseau sont:

    1) Écoeurés de payer des impôts
    2) Attirés par l’idée de payer soi-même pour les services de santé et d’éducation
    3) Contre toute forme de syndicalisme
    4) Convaincus que l’entreprise privée fait toujours mieux que le secteur public

    Ils essaient de se présenter comme les grands défenseurs de la liberté et de la responsabilité individuelles. Comme si les gens ne se sentaient pas libres ni responsables. On verra comment monsieur et madame tout-le-monde réagiront à leurs idées concrètes (privatisation du réseau scolaire, privatisation du financement et de la prestation des services de santé, etc…)

    Ma prédiction: le mouvement va s’essoufler d’ici à un an max.

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    • « … le mouvement va s’essoufler d’ici à un an max.»

      C’est mon impression (mais au fond de moi, je ne jure de rien, surtout si les forces de l’argent jugent avoir besoin du mouvement).

      «Et je doute que les gens qui sont derrière le RLQ soient préoccupés par cet enjeu.» (Celui d’une monnaie-sans-dette vs une monnaie-dette dont je parle dans l’article.)

      Effectivement, ils ne sont pas du tout préoccupés par ça. Pas une miette. C’est le thème du post.

      Je trouve ton commentaire pertinent par ce qu’il suggère en partie (à ma lecture, du moins): pourquoi diable parler du «bancaire», ici? … Apparemment, à première vue, ça semble incongru par rapport à l’événement qui provoque l’écriture de l’article. C’est ce que je pensais moi-même «frontalement» après l’avoir affiché. Mais j’ai compris un peu plus tard. Ça n’est pas incongru. Il y a un lien. Je vais y revenir – dans ce commentaire – dans quelques jours (manque de temps).

      Mais je relève cependant tout de suite deux points de ton commentaire:

      a) Les gens du RLQ sont 1) Écoeurés de payer des impôts.

      Les impôts sont liés par nature au système monétaire et bancaire à intérêt qui existe à l’heure actuelle; le Réseau, le RLQ, ne relève pas le fait. Il est pourtant patent: un État maître de sa monnaie n’a évidemment pas de dettes et les taxes baissent alors dramatiquement.

      b) Les gens du RLQ sont 4) Convaincus que l’entreprise privée fait toujours mieux que le secteur public.

      C’est vrai qu’ils le pensent, on l’entend tout le temps. Mais à la racine, l’État contemporain est privatisé: le flouze, à la source, vient des banques centrales dominées par des actionnaires privés. Ultimement, celui qui paye, contrôle. En d’autres termes, les gens du RLQ, leur mouvance, critiquent radicalement cela même qu’ils prônent… À quand le Ionesco, ou le Beckett, ou le Molière qui comprendra la portée du thème et s’en saisira? :-)) Les gens du RLQ ne s’en rendent pas compte. Apparemment, du moins… (Mais pour tout dire, je ne crois plus à la consistance des apparences, surtout dans le domaine des affaires publiques, et encore moins dans le domaine des affaires publiques médiatisées. )

      Et en attendant de revenir à ce commentaire,
      je retourne lire ton article, sur ton blog (j’ai pas eu le temps de l’finir, c’est bien écrit, j’aime ça):

      Moi, j’pense que …

      Ciao. Loup.

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      • lutopium says:

        “Moi j’pense que…” est un billet de Darwin. Excellent collaborateur dans mon humble demeure…

        Connaissais pas ton blogue. Suis arrivé ici par un lien affiché par Renart. J’aime bien.

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  5. cyberlou33 says:

    Je suis content de finalement parler avec que;qu’un qui est capable de faire la différence entre les écris de Louis Evan, sur le crédit social, et les Bérêts Blancs ou encore le parti Crédit social.

    Je pense que la Grèce devrait regarder vers cette option pour ce sortir du bourbier dans lequel les banquiers l’ont enfermés. Encore une fois on veut faire payer le peuple et leur faire croire que c’est à cause d’eux si le pays est pris dans cette situation de dette nationale sans fin.

    Les textes de Louis Evan sont criant d’actualité et mérite d’être connu. Je vais aller lire dans les deux site web dont vous m’avez envoyer les liens.

    À bientôt!

    Louis-Marie Pelletier AKA Cyberlou33

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    • «Je pense que la Grèce devrait regarder vers cette option pour ce sortir du bourbier dans lequel les banquiers l’ont enfermés. Encore une fois on veut faire payer le peuple et leur faire croire que c’est à cause d’eux si le pays est pris dans cette situation de dette nationale sans fin.»

      Tout à fait d’accord. Et merci de m’avoir fait connaître ton blog.

      J’ai lu il y a plusieurs mois qu’apparemment le Dakota du Nord, aux États-Unis, aurait trouvé une formule de non-endettement monétaire pour se tirer d’affaire; je crois que c’est également lié à la création d’une monnaie-sans-dette. Le Dakota du Nord se retrouverait même avec des… surplus!

      Un récent article de Ellen Brown reprend l’expérience du Dakota du Nord sur Global Research (en anglais):

      But Governor, You Can Create Money! Just Form Your Own Bank: http://bit.ly/9qg7uG

      Tu peux dérouler vers le milieu de l’article jusqu’à:

      THE INNOVATIVE BANK OF NORTH DAKOTA

      J’ai déjà lu quelquechose sur l’Ile de Man (je crois) aussi qui a fait l’expérience d’une monnaie-sans-dette locale avec beaucoup de succès – mais je ne retrouve pas le lien.

      Une autre expérience était en cours il y a quelques années, une monnaie locale sans dette, c’était, je crois, sur une île, en Colombie britannique.

      La vérité a plus que la «vie dure» (on la lui fait, en tout cas :), elle est pas tuable. En français plus classique: elle est immortelle. J’ai fini par en venir à cette hypothèse hautement vraisemblable… :-)

      Salut.

      Loup.

      Pendant qu’on y est, le blog de Ellen Brown (Web of Debt): http://www.webofdebt.com/

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  6. cyberlou33 says:

    Je vous propose cette lecture. Puis-je avoir votre opinion?

    L’histoire du contrôle bancaire aux Etats-Unis
    http://cyberlou.blogspot.com/2009/03/lhistoire-du-controle-bancaire-aux.html

    Pour régler le problème de la pauvreté.
    http://cyberlou.blogspot.com/2009/02/pour-regler-le-probleme-de-la-pauvrete.html

    À bientôt!
    Louis-Marie Pelletier AKA Cyberlou33

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    • Merci pour les liens sur ton blog.

      Les textes de Louis Evan sont très éclairant.

      Il est dommage que l’expression «crédit social» ait été depuis longtemps transformée en «repoussoir» par les agents médiatiques.

      J’invite mes lecteurs à aller lire les textes que tu leur propose et à oublier pour un instant les «bérêts blancs» – tout autant que le persifflage médiatique (pour ceux qui se rappellent). Les exposés de Louis Evan, par leur mérite intrinsèque, demeurent toujours pertinents (je l’ai réalisé au cours des dernières années).

      Il existe plusieurs expériences pratiques de «monnaie sans dette» dans le monde qui ont réussi. Les modalités peuvent différer mais elles ont toutes en commun d’être des «monnaies-sans-dettes» qui fonctionnent parfaitement et qui sont au services des populations et des échanges de biens ou de services, contrairement aux «monnaies-dettes» que l’on connait.

      Les liens qui suivent sont loin d’épuiser la documentation sur le sujet.

      Sur le site suivant, j’ai trouvé des aperçus très stimulants sur le «Wara» en Allemagne dans les années trentes; en pleine crise économique, cette monnaie dite «fondante» avait permis à une petite agglomération dans la misère de retrouver rapidement la prospérité (en quelques mois). Évidemment, l’État avait fini par interdire la circulation du Wara, vraisemblablement sous la pression des Banques Centrales privées. La petite agglomération avait été replongée là où les puissances d’argent, apparemment – et c’est à méditer: pourquoi? – tenaient à la maintenir: dans la pauvreté abjecte. «Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin», a déjà dit l’industriel américain Henry Ford (une citation qu’on retrouve souvent sur internet et à juste titre, on la retrouve dans l’un des textes de Evan sur ton blog et je l’ai placée en exergue de mon post).

      Lien vers ce site qui parle abondamment du «Wara» et d’autres sujets reliés:

      http://bit.ly/cebT3W (dérouler (scroll) un peu vers le bas jusqu’à «La Dame de Condé», etc. En fait le texte intitulé «La Dame de Condé», une excellente parabole monétaire, se lit comme une fable zen…)

      Un autre lien. Vers l’histoire des «Ithaca Hours» ou «Ithaca Money», une monnaie locale qui marche très bien à Ithaca dans l’État de New York. Il s’agit d’un savoureux reportage, très factuel, du Nouvel Observateur français qui pourrait dater des années quatre-vingts-dix; on trouve à la suite (même page) un autre reportage, cette fois du magazine Le Point, français, celui-là clairement daté du 14 OCTOBRE 1995, no 1204:

      http://www.ithacahours.com/french.html

      Un résultat Google à partir de «States creating their money»:

      http://bit.ly/doHhuO

      Ciao. Loup.

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